Transfert a écrit : ↑22 août 2023 01:14
solaris a écrit : ↑21 août 2023 22:04
Mais si vous avez décidé péremptoirement que les scientifiques sont des nuls bien entendu tout ceci ne sert à rien ...
Je ne dis pas que les scientifiques sont des nuls, loin de là, mais les membres "actifs" et décisionnaires du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des "fonctionnaires"
Les évaluations du GIEC sont fondées sur les publications scientifiques et techniques, dont les auteurs du GIEC opèrent une synthèse critique
Et comme tous fonctionnaires, ils tiennent à leur boulot.Par exemple, ils nous disent que le réchauffement climatique s'accélère actuellement. Il leur a sans doute échappé qu'en fait, le réchauffement baisse ou du moins ralentit depuis 10 ans
https://fr.statista.com/statistiques/11 ... nal-monde/
Je suis donc, non pas climato-négationiste, mais climarto-sceptique (au sens propre de sceptique: Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises ) ou si vous préférez climato-rassuriste
Transfert, je vous présente le fonctionnaire n°1 du GIEC :
"Le scientifique français Robert Vautard est élu co-président du groupe de travail 1 du GIEC
La France salue l'élection par l’assemblée plénière du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de Robert Vautard, scientifique français au poste de co-président du groupe de travail 1 lors du 7e cycle qui se tient du 25 au 28 juillet à Nairobi (Kenya). Il succède à cette fonction à Mme Valérie Masson-Delmotte."
https://www.ipsl.fr/l-ipsl/connaitre-li ... t-vautard/
Mais qui est donc Monsieur Robert Vautard ?
"Robert Vautard, directeur de recherche au CNRS, est météorologue et climatologue. Après une thèse effectuée au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL) sur le phénomène de blocage atmosphérique, il a développé ses travaux dans plusieurs directions : la dynamique de l'atmosphère et sa prévisibilité, la modélisation de la pollution atmosphérique, la modélisation régionale du climat, l’étude des événements météo-climatiques extrêmes.
Avec ses collègues de l'IPSL, il a aussi coordonné le développement du modèle de simulation de la qualité de l’air « CHIMERE » qui est maintenant utilisé en France et en Europe pour la prévision de la pollution.
Depuis une quinzaine d'années, il s'est particulièrement intéressé à l'influence du changement climatique sur la météorologie régionale et les événements extrêmes et aux techniques de détection et d'attribution de ces événements extrêmes. En mettant ensemble observations, simulations climatiques et techniques statistiques, il a mis en place, avec ses collègues, au niveau national et européen, des démonstrateurs de « services climatiques », notamment pour le secteur de l’énergie."
On est loin du fonctionnaire qui ne sert à rien, son CV démontre le contraire : un scientifique climatologue-météorologue, dont ses connaissances ne sont plus à démontrer.
D’où sont rattachés les autres fonctionnaires, selon vos dires ?
"CNRS et IPSL, les pôles de référence
S’il est toujours difficile de déterminer avec précision à quelles entités ces différents chercheurs sont rattachés (chaque scientifique pouvant appartenir à plusieurs centres de recherches), il est toutefois possible de dégager quelques grandes tendances, et d’identifier les principaux pôles de recherches français en matière de sciences du climat.
Le premier de ces pôles est sans surprise le Centre national de la recherche scientifique, entité tentaculaire dont on retrouve des membres dans tous les groupes de travail du Giec. Au moins cinquante contributeurs français revendiquent appartenir au CNRS.
La plupart des climatologues sont eux issus de l’Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), une entité créée en 1991 et qui réunit désormais neuf laboratoires de recherches en sciences du climat. Un lien direct entre l’IPSL et un chercheur ayant contribué aux derniers rapports du Giec peut être établi à au moins 42 reprises. Par ailleurs, plus d’une dizaine de participants aux travaux du groupe 1 sont rattachés à Météo France.
Chez les économistes et les économistes du développement, c’est le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired), l’institut de recherche pour le développement (IRD), qui font office de pôles de référence, avec environ une dizaine de chercheurs chacun.
Les agronomes sont quant à eux très souvent issus de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) ou du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
Une équipe qui a ses capitaines et ses cadres
Si la plupart des contributeurs et auteurs n’apparaissent que dans un seul rapport, voire dans un seul chapitre, d’autres sont partout, ou presque, et peuvent donc être considérés comme « les cadres » de cette équipe de France du climat.
Ainsi, près de 60 personnes ont travaillé sur au moins deux rapports, et neuf d’entre elles ont même participé à trois rapports ou plus. Parmi ces cadres, on retrouve d’abord celle qui peut être considérée comme la capitaine de l’équipe tricolore : Valérie Masson-Delmotte, la vice-présidente du groupe de travail n°1 qui, d’une manière ou d’une autre, a travaillé sur chacun des six rapports publiés par le Giec dans le cadre de son 6e cycle d’évaluation. Le nom de Robert Vautard, le directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace, apparaît lui dans quatre rapports.
Parmi les figures de proue, on retrouve également Céline Guivarc’h (économiste au Cired), Samuel Morin (climatologue à Météo France), Yamina Saheb (docteure en ingénierie énergétique et économiste à l’école des Mines), Gerhard Krinner (climatologue à l’institut des géosciences de l’environnement), Sophie Szopa (climatologue à l’Institut Pierre-Simon Laplace), Nathalie Hilmi (économiste au centre scientifique de Monaco) ou Nadine Le Bris (océanographe à Sorbonne Universités)."
https://www.ouest-france.fr/environneme ... 171930b7f8
Voilà qui compose le GIEC en réalité. Alors, je vous invite à vous renseigner sérieusement sur la composition réelle du GIEC avant de lancer des inepties.
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