Troisième point de désaccord avec jardinier
Hdelapampa a écrit : ↑20 août 2023 17:57
Déjà pour acheter du bio en France, il faut avoir les moyens: c'est une question de MARCHE (l'offre et de la demande, de pouvoir d'achat, de concurrence et de salaire).
Les agriculteurs (très majoritairement) n'en ont rien à cirer.
jardinier a écrit : ↑20 août 2023 23:38
Encore faux, beaucoup de produit "bio" au prix standards
Lesquels? pas de précision.
Globalement
https://www.capital.fr/entreprises-marc ... er-1464575
“Le bio oui, mais c’est cher.” Cette phrase revient fréquemment dans la bouche des consommateurs. Et ils n’ont pas tort. Car en moyenne, et en fonction des modes de commercialisation, les produits bio sont 20% à 30% plus onéreux que leurs homologues conventionnels. Une bonne raison de ne pas mettre le produit dans son caddie ! Mais les comportements pourraient changer car cette affirmation ne se confirme plus.
Le niveau d’inflation qui sévit sur l’alimentaire (+15,8% sur les douze derniers mois, selon l’Insee) n’est pas identique pour tous les circuits de distribution. En l'occurrence, le bio tire son épingle du jeu. “Le prix entre le bio et le conventionnel tend à se réduire car l’inflation est moins forte sur le bio”, confie à Capital Romain Roy, fondateur et CEO de Greenweez, le leader de l’e-commerce bio (racheté par Carrefour en 2016). Les raisons ? À la différence de la filière traditionnelle, le bio utilise moins d’engrais, de pesticides (les intrants agricoles), de transports, d’emballage, de transformation et donc d'énergie.
Une inflation de 5 à 6% pour le bio
Tous ces éléments mis bout à bout, le panier bio moyen des consommateurs n’aurait augmenté que de 5 à 6%, contre plus de 15% donc pour les produits conventionnels, avance le leader de la distribution bio, Biocoop. L'enseigne, qui souffre depuis longtemps d’une image prix élevée, affirme d’ailleurs être en moyenne 3 à 5% moins cher que ses concurrents. Un constat qui se vérifie dans les faits. Capital a comparé le prix de certains produits chez Biocoop et sur le site internet d’Auchan. Par exemple, le kilo de pommes est moins cher chez Biocoop (3,55 euros/kilo) que chez Auchan (4,29 euros/kilo), tout comme les spaghettis bio (2,81 euros le kilo chez Biocoop contre 4,34 euros le kilo chez Auchan) ou encore l’huile d’olive bio (10,6 euros/litre chez Biocoop contre 11,12 euros/litre chez Auchan)... Et la liste pourrait encore s’allonger. “Nous travaillons pour réduire le nombre d’intermédiaires chez nos fournisseurs, nous réalisons des économies d’échelle grâce à notre poids et nous sommes plus efficients en interne”, argumente Sylvain Ferry, directeur général de Biocoop.
Il y a donc bien une tendance et elle est liée à l'inflation.
Mais elle n'est pas uniforme.
Les prix des denrées bio augmentent quand elles sont importées (souvent d'Allemagne) car elles sont transportées et le coût de l'énergie augmente avec l'inflation.
Les denrées bio sont en général produites avec moins d'énergie (sauf les tomates produites en hiver) et sans intrants énergivores.
De sorte que on ne peut pas dire que l'achat de bio ne dépend pas des revenus, et donc des salaires que le RN refuse d'augmenter, avec le soutien des ceux (dont des agriculteurs en nombre).
J'ajoute que si tous les produits bios étaient au même prix que ceux de la production chimiquement assistée et subventionnée, les agriculteurs de la FNSEA devraient mettre la clé sous la porte.
C'est sans doute pour cela que le bio est si peu subventionné au point qu'on l'importe en grande parie.
Mauvaise utilisation des subventions: on rejoint le poinrt précédent.
Que vont dire jardinier et gare au gorille?
Que je suis retraité et prof ?

Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"