Les restos du coeur dans la dèche ?
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Ce qui va se passer c'est qu'on peut compter sur un vaste mouvement de générosité des Français au moment des prochaines collectes des Restos dans les grandes surfaces.
Ce sera l'essentiel.
Parce qu'il y a un très grand attachement d'une majorité de Français ( y compris les plus modestes) à cette association pas comme les autres parce que c'est un certain Coluche qui l'a lancée dans des circonstances particulières. Et que les Français aiment Coluche (et Goldman aussi qui a beaucoup fait pour les Restos).
Voilà, c'est comme ça et c'est très bien ainsi.
Et, personnellement, j'aime cette générosité gratuite qui correspond à une devise de la République : la fraternité.
Ce sera l'essentiel.
Parce qu'il y a un très grand attachement d'une majorité de Français ( y compris les plus modestes) à cette association pas comme les autres parce que c'est un certain Coluche qui l'a lancée dans des circonstances particulières. Et que les Français aiment Coluche (et Goldman aussi qui a beaucoup fait pour les Restos).
Voilà, c'est comme ça et c'est très bien ainsi.
Et, personnellement, j'aime cette générosité gratuite qui correspond à une devise de la République : la fraternité.
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Tout à fait. Cette valeur, la fraternité, est trop largement sous estimée.Once a écrit : ↑05 septembre 2023 19:49 Ce qui va se passer c'est qu'on peut compter sur un vaste mouvement de générosité des Français au moment des prochaines collectes des Restos dans les grandes surfaces.
Ce sera l'essentiel.
Parce qu'il y a un très grand attachement d'une majorité de Français ( y compris les plus modestes) à cette association pas comme les autres parce que c'est un certain Coluche qui l'a lancée dans des circonstances particulières. Et que les Français aiment Coluche (et Goldman aussi qui a beaucoup fait pour les Restos).
Voilà, c'est comme ça et c'est très bien ainsi.
Et, personnellement, j'aime cette générosité gratuite qui correspond à une devise de la République : la fraternité.
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
L'abbé Pierre incarnait lui aussi cette vertu . Il portait en lui quelque chose d'indefinissable propre à faire jaillir le meilleur en chacun de ses semblables.
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
mais lorsque l'on voit le retour donné par ceux que l'on aide
la dernière information va en refroidir plus d'un
des ayant droits s'inscrivent à toutes les associations (croix rouge , secours catholique ; secours populaire ; restos du coeur) et en tirent profit
et le profit qu'ils en retirent ils le revendent
on leur délivre une attestation d'ayant droit et avec ils peuvent aller chez qui ils veulent et donc vont chez tous
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
tout le monde a raisonTransfert a écrit : ↑05 septembre 2023 16:53 Donc Bernard Arnault offre 10 millions aux Resto du coeur et qui selon lui, ne seront pas défiscalisés
Les crétins de LFI, au lieu de dire bravo et merci, critiquent; Eux, leur devise c'est "pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour... " Les bénéficiaires des Resto apprécieront...
ce sera défiscalisé
et pour combler ce déficit fiscal c'est l'ensemble des contribuables qui compenseront
on a vu avec la SNSM , les dons ont baissé en meme temps que la suppression de l'ISF , les riches n'ont plus besoin de cette niche fiscale pour baisser ce type d'impots qui n'existe plus
la générosité c'est spontané ,on n'attend pas un fait d'actualité pour le faire
comme la parabole des 2 piécettes de la veuve les riches quand ils donnent ils ne le font pas dans la discrétion
les riches sont généreux avec tapage , les pauvres avec discrétion
lors des collectes de nourriture avez vous entendu clamer : regardez je donne un sachet de riz
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
"Trois Européens sur dix s'estiment précaires, pointe un sondage du Secours populaire"
"En raison d'une "situation financière difficile", 62% des Européens ont déjà restreint leurs déplacements et 46% ont déjà renoncé à chauffer leur logement malgré le froid. De même, 38% d'entre eux ne font pas trois repas par jour et 10% font appel à des associations pour se nourrir.
Près de trois Européens sur dix déclarent se trouver dans une situation précaire, ce qui les amène à renoncer à certains besoins, comme manger à leur faim ou chauffer leur logement, alerte un baromètre du Secours populaire publié mercredi. Dans le détail, 49% des Grecs se disent concernés, contre 22% des Français et 18% des Allemands, selon cette étude réalisée par l'institut Ipsos auprès de 10.000 individus, âgés de 18 ans et plus, dans dix pays (Allemagne, France, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie et Serbie).
"Exercer une activité professionnelle ne garantit pas d'avoir une situation financière confortable", pointe le sondage: plus d'un tiers des actifs interrogés (36%) déclarent ne pas parvenir à faire face à l'ensemble de leurs dépenses.
En raison d'une "situation financière difficile", 62% des Européens ont déjà restreint leurs déplacements et 46% ont déjà renoncé à chauffer leur logement malgré le froid. Des chiffres stables par rapport au même sondage réalisé l'année dernière, mais qui avait été conduit dans seulement six pays européens (Allemagne, France, Grèce, Italie, Pologne et Royaume-Uni). "Du fait de la baisse de leur pouvoir d'achat, plus d'un tiers des Européens se restreint régulièrement sur les quantités de nourriture qu'il consomme", indique l'étude de 2023. Ainsi, 38% des sondés ne font pas trois repas par jour, 39% renoncent à acheter de la viande et 10% font appel à des associations pour se nourrir. L'an dernier, 29% des sondés disaient qu'il leur arriver de sauter un repas alors qu'ils avaient faim.
Hausse de la précarité en France
La situation s'est "légèrement améliorée" par rapport à l'année dernière dans les pays qui ont été touchés le plus fortement par l'inflation, comme la Grèce, mais elle reste "très préoccupante" dans tous les pays couverts par l'enquête, estime le Secours Populaire. En France, "la précarité augmente", selon Houria Tareb, secrétaire nationale de l'association.
"Tous les profils viennent nous voir: les étudiants, les mères seules, les jeunes personnes actives", mais "on a vu revenir cette année" un public rencontré pendant la crise sanitaire, à savoir "des personnes qui se débrouillaient jusque-là avec des petits revenus, qui n'avaient pas d'emploi à plein temps", a-t-elle ajouté.
Dans ce contexte, les associations de lutte contre la pauvreté font face à un afflux de demandes d'aide, qu'elles ont du mal à absorber. Le sondage a été mené du 7 au 27 juin sur internet auprès d'un échantillon de 10.000 personnes représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus dans chacun des dix pays interrogés, selon la méthode des quotas. Dans chaque pays, 1.000 personnes ont été interrogées."
https://www.bfmtv.com/economie/economie ... 60082.html
"En raison d'une "situation financière difficile", 62% des Européens ont déjà restreint leurs déplacements et 46% ont déjà renoncé à chauffer leur logement malgré le froid. De même, 38% d'entre eux ne font pas trois repas par jour et 10% font appel à des associations pour se nourrir.
Près de trois Européens sur dix déclarent se trouver dans une situation précaire, ce qui les amène à renoncer à certains besoins, comme manger à leur faim ou chauffer leur logement, alerte un baromètre du Secours populaire publié mercredi. Dans le détail, 49% des Grecs se disent concernés, contre 22% des Français et 18% des Allemands, selon cette étude réalisée par l'institut Ipsos auprès de 10.000 individus, âgés de 18 ans et plus, dans dix pays (Allemagne, France, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie et Serbie).
"Exercer une activité professionnelle ne garantit pas d'avoir une situation financière confortable", pointe le sondage: plus d'un tiers des actifs interrogés (36%) déclarent ne pas parvenir à faire face à l'ensemble de leurs dépenses.
En raison d'une "situation financière difficile", 62% des Européens ont déjà restreint leurs déplacements et 46% ont déjà renoncé à chauffer leur logement malgré le froid. Des chiffres stables par rapport au même sondage réalisé l'année dernière, mais qui avait été conduit dans seulement six pays européens (Allemagne, France, Grèce, Italie, Pologne et Royaume-Uni). "Du fait de la baisse de leur pouvoir d'achat, plus d'un tiers des Européens se restreint régulièrement sur les quantités de nourriture qu'il consomme", indique l'étude de 2023. Ainsi, 38% des sondés ne font pas trois repas par jour, 39% renoncent à acheter de la viande et 10% font appel à des associations pour se nourrir. L'an dernier, 29% des sondés disaient qu'il leur arriver de sauter un repas alors qu'ils avaient faim.
Hausse de la précarité en France
La situation s'est "légèrement améliorée" par rapport à l'année dernière dans les pays qui ont été touchés le plus fortement par l'inflation, comme la Grèce, mais elle reste "très préoccupante" dans tous les pays couverts par l'enquête, estime le Secours Populaire. En France, "la précarité augmente", selon Houria Tareb, secrétaire nationale de l'association.
"Tous les profils viennent nous voir: les étudiants, les mères seules, les jeunes personnes actives", mais "on a vu revenir cette année" un public rencontré pendant la crise sanitaire, à savoir "des personnes qui se débrouillaient jusque-là avec des petits revenus, qui n'avaient pas d'emploi à plein temps", a-t-elle ajouté.
Dans ce contexte, les associations de lutte contre la pauvreté font face à un afflux de demandes d'aide, qu'elles ont du mal à absorber. Le sondage a été mené du 7 au 27 juin sur internet auprès d'un échantillon de 10.000 personnes représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus dans chacun des dix pays interrogés, selon la méthode des quotas. Dans chaque pays, 1.000 personnes ont été interrogées."
https://www.bfmtv.com/economie/economie ... 60082.html
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Généraliser n'est jamais la solution.
Oui il y a des gens qui abusent en obtenant des restos du cœur puis de l'armée du salut puis d'un autre organisme caritatif etc..des marchandises que parfois ils revendent. Et même certains les revendent pour acheter de la drogue ou de l'alcool. Mais il y a des gens pauvres, en particulier des mères élevant seules leurs enfants et vivant très difficilement.
Oui la famille Arnaud , en donnant 10 millions d'euros, a peu donné par rapport à sa fortune ( selon ce que j'ai entendu l'équivalent de 10 euros pour le français moyen) , mais y compris sur ce forum combien n'ont rien donné du tout et auraient pu le faire ? Aux USA les milliardaires donnent et personne ne les accuse d'avoir gagné cet argent sur le dos des travailleurs.
Alors, il faudra mieux repérer les profiteurs , et que ceux qui peuvent donnent. La France compte 29 millions de ménages. Si la moitié, juste la moitié, donne 10 euros les restos du cœur sont sauvés pour longtemps puisque ils ont besoin de 35 millions d'euros et que si ces ménages donnent 10 euros ça fera 145 millions !!!!
DONNEZ!
Oui il y a des gens qui abusent en obtenant des restos du cœur puis de l'armée du salut puis d'un autre organisme caritatif etc..des marchandises que parfois ils revendent. Et même certains les revendent pour acheter de la drogue ou de l'alcool. Mais il y a des gens pauvres, en particulier des mères élevant seules leurs enfants et vivant très difficilement.
Oui la famille Arnaud , en donnant 10 millions d'euros, a peu donné par rapport à sa fortune ( selon ce que j'ai entendu l'équivalent de 10 euros pour le français moyen) , mais y compris sur ce forum combien n'ont rien donné du tout et auraient pu le faire ? Aux USA les milliardaires donnent et personne ne les accuse d'avoir gagné cet argent sur le dos des travailleurs.
Alors, il faudra mieux repérer les profiteurs , et que ceux qui peuvent donnent. La France compte 29 millions de ménages. Si la moitié, juste la moitié, donne 10 euros les restos du cœur sont sauvés pour longtemps puisque ils ont besoin de 35 millions d'euros et que si ces ménages donnent 10 euros ça fera 145 millions !!!!
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Des profiteurs, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais doit-on punir ceux qui ont réellement besoin de l'aide de cette association, pour quelques profiteurs ? Je ne le pense pas. La roue tourne pour tout le monde, même pour les profiteurs.vivarais a écrit : ↑06 septembre 2023 06:57mais lorsque l'on voit le retour donné par ceux que l'on aide
la dernière information va en refroidir plus d'un
des ayant droits s'inscrivent à toutes les associations (croix rouge , secours catholique ; secours populaire ; restos du coeur) et en tirent profit
et le profit qu'ils en retirent ils le revendent
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
J'ai appris ce matin, à la radio, que les Bleus allaient également venir en aide au restos du cœur.
Il ne faut pas oublier les autres associations grandes ou petites, œuvrant pour la même cause, et dont les difficultés sont les mêmes.
Il ne faut pas oublier les autres associations grandes ou petites, œuvrant pour la même cause, et dont les difficultés sont les mêmes.
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Si certains veulent donner à cette association, (bien que je pense que ce soit une très mauvaise chose) ils peuvent le faire, nous sommes dans un pays libre mais il ne faut surtout pas d'aides publiques à cette association soit sous forme de subvention ou de réduction d'impôts.Patchouli38 a écrit : ↑06 septembre 2023 08:38Des profiteurs, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Mais doit-on punir ceux qui ont réellement besoin de l'aide de cette association, pour quelques profiteurs ? Je ne le pense pas. La roue tourne pour tout le monde, même pour les profiteurs.vivarais a écrit : ↑06 septembre 2023 06:57
mais lorsque l'on voit le retour donné par ceux que l'on aide
la dernière information va en refroidir plus d'un
des ayant droits s'inscrivent à toutes les associations (croix rouge , secours catholique ; secours populaire ; restos du coeur) et en tirent profit
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on leur délivre une attestation d'ayant droit et avec ils peuvent aller chez qui ils veulent et donc vont chez tous
La France est déjà championne du monde toute catégorie des dépenses sociales publiques !
Les comptes publics sont dans le rouge très vif et en plus il y a cette une niche fiscale pour financer une énième aide sociale associative.
Non, non et non.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Pourquoi donc des cours de gestions aux bénévoles ?Ils ne sont pas là pour gerer......eux .Par contre pour les dirigeants de l’association ptete queHdelapampa a écrit : ↑05 septembre 2023 15:40Ben allez-y...oups a écrit : ↑04 septembre 2023 21:43
Zavez raison , les restos sont dans la dèche.......car géres par des non gestionnaires .On se réveille pas un dimanche matin en se decouvrant 35 millions de déficit.Je m'autorise à penser qu’avant yavait bien un ptit truc ou un ptit machin qui laissait présager quelque chose d’inquiétant , nan ?
Mais bon tant qu’on trouve des zozos pour combler les deficit.....![]()
Donnez des cours de gestion à ces bénévoles et expliquez leur que les difficultés de trésorerie proviennent de leur gestion, pas des recettes en baisse et du nombre de repas à servir en augmentation.

- jeandu53
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Force est de constater que les Restos du Cœur sont amenés à nourrir de plus en plus la misère du monde qui se presse chez nous. Cela pose problème, forcément.
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- Posteur Titanesque
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
"ENQUÊTE. Les Français sont-ils de plus en plus pauvres ? Notre dossier pour tirer le vrai du faux"
Décrypter les évolutions sociétales, c’est l’ambition de Regards, La France en 2023, la nouvelle rubrique de Ouest-France, à découvrir en version numérique et sur notre site internet. Ce mois-ci, nous nous penchons sur la pauvreté : comment la définir, la subir et la combattre.
Les Français sont-ils de plus en plus pauvres ? Cette question résonne particulièrement en ces temps d’inflation galopante et taraude l’esprit de beaucoup. Mais cette interrogation n’est pas nouvelle. Après les Trente glorieuses – entre 1945 et 1975 – les crises économiques à répétition, marquées par la progression du chômage, ont contribué à la montée d’un sentiment de déclin.
" Nos enfants vivront moins bien que nous " : cette crainte s’est diffusée dans la société française, tandis que le dérèglement climatique et, plus récemment, la guerre en Ukraine nourrissent un climat anxiogène.
C’est quoi, la pauvreté ?
Sur le plan économique, la pauvreté, comme la richesse, est une notion complexe. À la fois objective – dans ce qu’elle a de quantifiable – et subjective . Elle dépend, à revenu égal, de nombreux facteurs : de l’endroit où l’on vit, de la composition du foyer, de l’âge, de l’état de santé, du niveau d’endettement, de l’importance du patrimoine s’il existe…
TEMOIGNAGE. « Pas d’argent pour s’acheter quatre yaourts et des pommes de terre… c’est dur »
Elle est aussi relative, puisqu’elle se définit par rapport à l’ensemble d’une population donnée. Être pauvre au Sénégal ou en Suisse, ce n’est pas exactement pareil.
Elle a, enfin, une dimension psychologique, et provoque, selon les personnes, une large palette d’attitudes et de sentiments : humiliation, colère, résignation, repli sur soi…
Mais la pauvreté n’est pas toujours une situation irréversible et tout le monde ne risque pas de la connaître. Trop souvent considérée de façon statique, la pauvreté doit s’analyser dans ses mouvements d’entrée et de sortie afin de la prévenir et de la faire reculer. D’une année sur l’autre, un tiers des pauvres ne le sont plus.
En France, qui est touché ?
CARTES. Les territoires les plus pauvres sont-ils les mêmes en France qu’il y a dix ans ?
La pauvreté ne frappe pas au hasard. Parmi les profils des personnes pauvres, on retrouve massivement le jeune peu diplômé, l’immigré qui «cumule» discrimination, faiblesse de réseau social, et mauvaise maîtrise de la langue… Il faut y ajouter les femmes seules avec enfants qui occupent des emplois peu qualifiés et peu rémunérés.
REPORTAGE. « C’était ça ou la rue » : à la sortie de la maternité, la rue évitée à ces bébés
Le large tour d’horizon que nous consacrons à la pauvreté prend essentiellement en compte la dimension économique. En s’intéressant aux deux termes de l’équation budgétaire que les ménages doivent résoudre : les revenus et les dépenses dont une bonne partie sont contraintes. Que reste-t-il pour se nourrir, une fois payées les factures obligatoires (logement, énergie…) ? Telle est la question que se posent au quotidien les plus pauvres.
Pour autant, il existe bien d’autres formes de pauvreté, notamment affective, relationnelle, culturelle… qui, peuvent s’ajouter au manque d’argent et aggraver la situation.
Pour tenter de cerner au mieux ce problème, nous avons cherché à définir et à évaluer la pauvreté, avant d’explorer des pistes pour la combattre, en nous appuyant sur les témoignages de personnes concernées et l’expertise d’acteurs engagés.
La pauvreté en chiffres
C’est quoi être pauvre aujourd’hui en France ? Voici l’état des lieux en chiffres
Être pauvre, c’est disposer de revenus inférieurs au seuil de pauvreté. En France, ce seuil est habituellement fixé à 60 % du niveau de vie médian. Le niveau de vie médian sépare la population en deux parts égales : une moitié gagne moins et l’autre moitié gagne plus. C’est notamment le seuil retenu par l’Insee. Sur cette base, quelque 9,2 millions de personnes, vivaient, en 2019, sous le seuil de pauvreté. Soit, pour une personne vivant seule, avec un revenu disponible de moins de 1 102 € par mois.
L’Observatoire des inégalités, en revanche, a opté pour un seuil de pauvreté à 50 % du revenu médian, jugeant que le seuil de 60 % « englobe une population trop hétérogène ». Sur cette base, la France compte 4,8 millions de personnes pauvres, qui disposent de moins de 940 € par mois. Cela représente 7,6 % de la population française. L’Observatoire précise que deux millions de personnes sont même en situation de grande pauvreté.
Qu’en pensent les experts ?
Nous avons interrogé trois experts qui travaillent sur ce sujet depuis de nombreuses années, et dont les analyses sont complémentaires.
Noam Leandri est président du Collectif alerte. Cet ensemble d’associations engagées dans la lutte contre la pauvreté porte la parole des plus précaires auprès des pouvoirs publics. Noam Leandri passe au peigne fin plusieurs politiques publiques (territoires zéro chômeur de longue durée, contrat d’engagement jeune, minimum social garanti…). Il souligne à la fois l’intérêt et les limites de ces dispositifs. Le Collectif insiste sur l’importance du logement et propose des pistes jugées comme « audacieuses » en France, comme la régularisation des travailleurs immigrés.
ENTRETIEN. « L’idée que tout le monde puisse devenir pauvre est une vue de l’esprit » :
Louis Maurin dirige L’Observatoire des inégalités. Il a supervisé, avec Anne Bruner, la publication, fin 2022, d’un rapport très documenté sur la pauvreté en France. Un état des lieux complet qui repère les principales évolutions du phénomène. Il propose aussi un portrait statistique des personnes pauvres et dessine la « géographie » des difficultés sociales. Cette troisième édition complète le diagnostic par un dossier sur la grande pauvreté, qui place des centaines de milliers de personnes dans des conditions de vie indignes.
La démarche de l’Observatoire des inégalités est d’autant plus pertinente qu’elle se différencie des deux camps opposés. « D’un côté, ceux qui pensent qu’en rajouter est le seul moyen de convaincre l’opinion, et qui nous expliquent chaque année que la pauvreté explose, que l’on compte en France dix millions de pauvres et que notre modèle social ne vaut rien. De l’autre, ceux qui refusent de voir la misère même si elle est parfois à leur porte. Qui continuent, alors même qu’ils ont les chiffres devant les yeux, à en vouloir « encore plus » et réclament sans cesse de nouveaux de nouveaux cadeaux fiscaux. » Pour autant, selon l’Observatoire, « la pauvreté ne baisse plus en France depuis 20 ans ».
Véronique Devise est présidente nationale du Secours catholique. L’organisation caritative publie, chaque année, un rapport sur l’état de la pauvreté en France. Une vaste étude qui s’appuie sur les données collectées auprès des personnes accueillies au sein de ses centres. Elles étaient 938 000 l’an dernier. Ce dernier rapport étudie l’impact de la crise du Covid sur les conditions de vie des ménages les plus fragiles. Après deux ans d’épreuves, leur pauvreté s’est aggravée, tandis qu’ils subissent désormais le choc de l’inflation.
Que disent les personnes concernées ?
Il est essentiel de donner la parole aux personnes qui sont confrontées à la pauvreté. Parce qu’elles sont les mieux placées pour décrire ce qu’elles vivent, mais aussi parce qu’elles sont les plus à même de proposer des solutions pour « s’en sortir ». N’est-il pas urgent et fondamental de « faire avec » plutôt qu’« à la place de » en adoptant une posture en surplomb ?
Pour recueillir ces témoignages, nous avons pris le temps d’échanger en confiance et dans le respect avec des personnes qui luttent avec dignité pour se (re)faire une place dans la société.
Des pistes intéressantes
De nombreuses expériences sont menées pour lutter contre la pauvreté. Les résultats peuvent être encourageants.
D’un côté, il y a les propositions qui permettent de prévenir la pauvreté. Par l’accès à l’éducation et aux formations professionnelles par exemple. Obtenir un diplôme augmente les chances de trouver un emploi et, par conséquent, diminue la probabilité d’être pauvre. Or tous les jeunes ne sont pas logés à la même enseigne et l’égalité des chances reste encore largement un vœu pieux.
De l’autre, il y a celles qui ont pour objectif de tenter de la réduire une fois apparue. Retrouver un emploi fait partie des très bons leviers pour sortir de la pauvreté. À ce titre, l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée est très intéressante. Exemple, avec l’Esiam (Entreprise solidaire d’initiatives et d’action mauléonnaise) à Mauléon (Deux-Sèvres).
Autre point essentiel, l’accès au logement qui permet l’autonomie et de reprendre pied dans la société, sans oublier la question de la mobilité et des transports.
Enfin, pourquoi n’y a-t-il pas un vrai débat sur un revenu minimum… à ne pas confondre avec un « revenu universel » ?
À travers la France, 25 solutions innovantes pour lutter contre la pauvreté
Il n’y a pas de solution unique ni de remède miracle, mais de multiples pistes à explorer. Si l’action des ONG et des associations caritatives, ainsi que celle des travailleurs sociaux, est vitale, elle ne peut se substituer aux pouvoirs publics… sous réserve qu’ils aient la volonté de se saisir du sujet. C’est pourtant dans l’intérêt de tous. Non seulement dans l’optique d’une plus grande justice sociale, mais parce que, contrairement à une idée reçue, lutter contre la pauvreté rapporte plus que ce que cela ne coûte.
« Nul besoin d’être altruiste pour soutenir des politiques qui rehausseront les revenus des pauvres et des classes moyennes. Tout le monde y gagne, car ces politiques sont indispensables pour rendre possible une croissance économique plus vigoureuse, plus solidaire et plus soutenable », déclarait Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI en juin 2015."
https://www.ouest-france.fr/societe/pau ... 90e5f5f960
Décrypter les évolutions sociétales, c’est l’ambition de Regards, La France en 2023, la nouvelle rubrique de Ouest-France, à découvrir en version numérique et sur notre site internet. Ce mois-ci, nous nous penchons sur la pauvreté : comment la définir, la subir et la combattre.
Les Français sont-ils de plus en plus pauvres ? Cette question résonne particulièrement en ces temps d’inflation galopante et taraude l’esprit de beaucoup. Mais cette interrogation n’est pas nouvelle. Après les Trente glorieuses – entre 1945 et 1975 – les crises économiques à répétition, marquées par la progression du chômage, ont contribué à la montée d’un sentiment de déclin.
" Nos enfants vivront moins bien que nous " : cette crainte s’est diffusée dans la société française, tandis que le dérèglement climatique et, plus récemment, la guerre en Ukraine nourrissent un climat anxiogène.
C’est quoi, la pauvreté ?
Sur le plan économique, la pauvreté, comme la richesse, est une notion complexe. À la fois objective – dans ce qu’elle a de quantifiable – et subjective . Elle dépend, à revenu égal, de nombreux facteurs : de l’endroit où l’on vit, de la composition du foyer, de l’âge, de l’état de santé, du niveau d’endettement, de l’importance du patrimoine s’il existe…
TEMOIGNAGE. « Pas d’argent pour s’acheter quatre yaourts et des pommes de terre… c’est dur »
Elle est aussi relative, puisqu’elle se définit par rapport à l’ensemble d’une population donnée. Être pauvre au Sénégal ou en Suisse, ce n’est pas exactement pareil.
Elle a, enfin, une dimension psychologique, et provoque, selon les personnes, une large palette d’attitudes et de sentiments : humiliation, colère, résignation, repli sur soi…
Mais la pauvreté n’est pas toujours une situation irréversible et tout le monde ne risque pas de la connaître. Trop souvent considérée de façon statique, la pauvreté doit s’analyser dans ses mouvements d’entrée et de sortie afin de la prévenir et de la faire reculer. D’une année sur l’autre, un tiers des pauvres ne le sont plus.
En France, qui est touché ?
CARTES. Les territoires les plus pauvres sont-ils les mêmes en France qu’il y a dix ans ?
La pauvreté ne frappe pas au hasard. Parmi les profils des personnes pauvres, on retrouve massivement le jeune peu diplômé, l’immigré qui «cumule» discrimination, faiblesse de réseau social, et mauvaise maîtrise de la langue… Il faut y ajouter les femmes seules avec enfants qui occupent des emplois peu qualifiés et peu rémunérés.
REPORTAGE. « C’était ça ou la rue » : à la sortie de la maternité, la rue évitée à ces bébés
Le large tour d’horizon que nous consacrons à la pauvreté prend essentiellement en compte la dimension économique. En s’intéressant aux deux termes de l’équation budgétaire que les ménages doivent résoudre : les revenus et les dépenses dont une bonne partie sont contraintes. Que reste-t-il pour se nourrir, une fois payées les factures obligatoires (logement, énergie…) ? Telle est la question que se posent au quotidien les plus pauvres.
Pour autant, il existe bien d’autres formes de pauvreté, notamment affective, relationnelle, culturelle… qui, peuvent s’ajouter au manque d’argent et aggraver la situation.
Pour tenter de cerner au mieux ce problème, nous avons cherché à définir et à évaluer la pauvreté, avant d’explorer des pistes pour la combattre, en nous appuyant sur les témoignages de personnes concernées et l’expertise d’acteurs engagés.
La pauvreté en chiffres
C’est quoi être pauvre aujourd’hui en France ? Voici l’état des lieux en chiffres
Être pauvre, c’est disposer de revenus inférieurs au seuil de pauvreté. En France, ce seuil est habituellement fixé à 60 % du niveau de vie médian. Le niveau de vie médian sépare la population en deux parts égales : une moitié gagne moins et l’autre moitié gagne plus. C’est notamment le seuil retenu par l’Insee. Sur cette base, quelque 9,2 millions de personnes, vivaient, en 2019, sous le seuil de pauvreté. Soit, pour une personne vivant seule, avec un revenu disponible de moins de 1 102 € par mois.
L’Observatoire des inégalités, en revanche, a opté pour un seuil de pauvreté à 50 % du revenu médian, jugeant que le seuil de 60 % « englobe une population trop hétérogène ». Sur cette base, la France compte 4,8 millions de personnes pauvres, qui disposent de moins de 940 € par mois. Cela représente 7,6 % de la population française. L’Observatoire précise que deux millions de personnes sont même en situation de grande pauvreté.
Qu’en pensent les experts ?
Nous avons interrogé trois experts qui travaillent sur ce sujet depuis de nombreuses années, et dont les analyses sont complémentaires.
Noam Leandri est président du Collectif alerte. Cet ensemble d’associations engagées dans la lutte contre la pauvreté porte la parole des plus précaires auprès des pouvoirs publics. Noam Leandri passe au peigne fin plusieurs politiques publiques (territoires zéro chômeur de longue durée, contrat d’engagement jeune, minimum social garanti…). Il souligne à la fois l’intérêt et les limites de ces dispositifs. Le Collectif insiste sur l’importance du logement et propose des pistes jugées comme « audacieuses » en France, comme la régularisation des travailleurs immigrés.
ENTRETIEN. « L’idée que tout le monde puisse devenir pauvre est une vue de l’esprit » :
Louis Maurin dirige L’Observatoire des inégalités. Il a supervisé, avec Anne Bruner, la publication, fin 2022, d’un rapport très documenté sur la pauvreté en France. Un état des lieux complet qui repère les principales évolutions du phénomène. Il propose aussi un portrait statistique des personnes pauvres et dessine la « géographie » des difficultés sociales. Cette troisième édition complète le diagnostic par un dossier sur la grande pauvreté, qui place des centaines de milliers de personnes dans des conditions de vie indignes.
La démarche de l’Observatoire des inégalités est d’autant plus pertinente qu’elle se différencie des deux camps opposés. « D’un côté, ceux qui pensent qu’en rajouter est le seul moyen de convaincre l’opinion, et qui nous expliquent chaque année que la pauvreté explose, que l’on compte en France dix millions de pauvres et que notre modèle social ne vaut rien. De l’autre, ceux qui refusent de voir la misère même si elle est parfois à leur porte. Qui continuent, alors même qu’ils ont les chiffres devant les yeux, à en vouloir « encore plus » et réclament sans cesse de nouveaux de nouveaux cadeaux fiscaux. » Pour autant, selon l’Observatoire, « la pauvreté ne baisse plus en France depuis 20 ans ».
Véronique Devise est présidente nationale du Secours catholique. L’organisation caritative publie, chaque année, un rapport sur l’état de la pauvreté en France. Une vaste étude qui s’appuie sur les données collectées auprès des personnes accueillies au sein de ses centres. Elles étaient 938 000 l’an dernier. Ce dernier rapport étudie l’impact de la crise du Covid sur les conditions de vie des ménages les plus fragiles. Après deux ans d’épreuves, leur pauvreté s’est aggravée, tandis qu’ils subissent désormais le choc de l’inflation.
Que disent les personnes concernées ?
Il est essentiel de donner la parole aux personnes qui sont confrontées à la pauvreté. Parce qu’elles sont les mieux placées pour décrire ce qu’elles vivent, mais aussi parce qu’elles sont les plus à même de proposer des solutions pour « s’en sortir ». N’est-il pas urgent et fondamental de « faire avec » plutôt qu’« à la place de » en adoptant une posture en surplomb ?
Pour recueillir ces témoignages, nous avons pris le temps d’échanger en confiance et dans le respect avec des personnes qui luttent avec dignité pour se (re)faire une place dans la société.
Des pistes intéressantes
De nombreuses expériences sont menées pour lutter contre la pauvreté. Les résultats peuvent être encourageants.
D’un côté, il y a les propositions qui permettent de prévenir la pauvreté. Par l’accès à l’éducation et aux formations professionnelles par exemple. Obtenir un diplôme augmente les chances de trouver un emploi et, par conséquent, diminue la probabilité d’être pauvre. Or tous les jeunes ne sont pas logés à la même enseigne et l’égalité des chances reste encore largement un vœu pieux.
De l’autre, il y a celles qui ont pour objectif de tenter de la réduire une fois apparue. Retrouver un emploi fait partie des très bons leviers pour sortir de la pauvreté. À ce titre, l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée est très intéressante. Exemple, avec l’Esiam (Entreprise solidaire d’initiatives et d’action mauléonnaise) à Mauléon (Deux-Sèvres).
Autre point essentiel, l’accès au logement qui permet l’autonomie et de reprendre pied dans la société, sans oublier la question de la mobilité et des transports.
Enfin, pourquoi n’y a-t-il pas un vrai débat sur un revenu minimum… à ne pas confondre avec un « revenu universel » ?
À travers la France, 25 solutions innovantes pour lutter contre la pauvreté
Il n’y a pas de solution unique ni de remède miracle, mais de multiples pistes à explorer. Si l’action des ONG et des associations caritatives, ainsi que celle des travailleurs sociaux, est vitale, elle ne peut se substituer aux pouvoirs publics… sous réserve qu’ils aient la volonté de se saisir du sujet. C’est pourtant dans l’intérêt de tous. Non seulement dans l’optique d’une plus grande justice sociale, mais parce que, contrairement à une idée reçue, lutter contre la pauvreté rapporte plus que ce que cela ne coûte.
« Nul besoin d’être altruiste pour soutenir des politiques qui rehausseront les revenus des pauvres et des classes moyennes. Tout le monde y gagne, car ces politiques sont indispensables pour rendre possible une croissance économique plus vigoureuse, plus solidaire et plus soutenable », déclarait Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI en juin 2015."
https://www.ouest-france.fr/societe/pau ... 90e5f5f960
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Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Un très long article qui, sauf erreur, ne répond même pas à la question qu'il pose lui-même : les Français sont-ils de plus en plus pauvres ? On n'est pas mieux avancés à la lecture de cet article.
- gare au gorille
- Rang beau gosse d'Interaldys
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Re: Les restos du coeur dans la dèche ?
Ben c'est en fait comme toujours la base du problème. On demande à cet organisme basé sur la solidarité d'assumer toute la misère déferlante de l'Afrique. Tout système solidaire et social pour fonctionner dans la durée doit posséder des limites. Nous pouvons être solidaire à plein temps des citoyens restés sur le bord de la route, nous ne pouvons assumer le même principe appliqué à la terre entière et c'est ce qui se passe avec les restaus du coeur.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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(Rimbaud)