papibilou a écrit : ↑11 septembre 2024 16:09
Je ne sais pas si c'est un faux problème mais il est clair que les questions que vous posez doivent l'être.
Il faut aider ces pays à se développer eux-mêmes, en veillant à ce que les fonds ne tombent pas entre les mains de personnes peu scrupuleuses, ou en creusant des puits, en plantant des arbres, des cactus, des céréales faits pour ce type de climat, développer les moyens de contraception, etc.
Il faut aussi savoir que les africains reçoivent des dons de médicaments périmés ! Et font face à des médicaments contrefaits car moins chers.
Par ailleurs, ces pays sont les poubelles des pays occidentaux ou on leur envoie tout nos déchets ! Si on ne leur pique pas tous leur richesses minières.
On se plaint que les africains font pleins de gosses et viennent chez nous, mais on est bien contents de leur refiler gratuitement toutes nos "merdes".
La première aide à leur apporter est une aide à la limitation des naissances. Quand au Niger on sait qu'une femme a en moyenne 6 à 7 enfants et que 80% des femmes sont analphabètes, c'est un cercle vicieux. Trop d'enfants engendre pauvreté, scolarisation impossible (manque d'enseignants en nombre suffisant, manque de locaux de matériels scolaires etc..), émigration des plus éduqués ..
La difficulté majeure est le moyen car donner de l'argent est le plus sûr moyen d'enrichir une frange corrompue, souvent dans le milieu politique, aidant ainsi la dictature locale etc ..
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 16:23
Pas certain, parce que la plus grande part des cultures céréalières servent à la nourriture du bétail et non à la nourriture humaine.
Il suffirait de devenir végétarien ..
La culture céréalière pour le bétail a toujours existé pour les petits exploitants, surtout quand cette ladite culture est faite sur leurs propres champs.
Le problème réside sur le nombre importants de bêtes dans un troupeau, et le nombres importants de troupeaux dans un pays.
Dans certains pays, les céréales sont exportées du Brésil (soja) favorisant ainsi la déforestation de l'Amazonie (surtout sous l'ère Bolsanéro) et le déplacement des peuples autochtones, ainsi que des Etats-Unis avec utilisation intensive de produits phytosanitaires.
Pas besoin de devenir végétarien, mais limiter sa consommation de viande, surtout bovine et ovine. Une à deux fois par semaine suffit largement.
Et c'est là où la voiture électrique permettrait d'éviter une augmentation de la consommation de ce type d'essence.
Ce que je veux montrer c'est que ce genre d'études qui s'attaquent à une question avec un seul angle d'analyse ne permettent pas de bien comprendre une problématique.
Prenons l'exemple du Brésil.
Evidemment on ne peut insister que sur les aspects négatifs des biocarburants en terme de destruction de l'Amazonie mais si on ne regarde pas aussi les aspects positifs économiques pour le pays mais aussi pour l'écologie (un biocarburant ne rejette pas de CO2 fossile), on ne comprend pas vraiment la problématique des biocarburants dans sa totalité.
La réalité est toujours complexe. Il y a toujours des inconvénients et des avantages à toute chose. Rien n'est tout noir ou tout blanc.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 15:47
Est-ce que vous savez au moins ce qu'est l'E10, E5 ou le E85 ?
J'en doute.
Explique-nous ce que sont ces carburants, le pourcentage de biocarburant dans chaque, l'utilisation de chaque carburant à l'échelle mondiale, déduis-en le pourcentage de biocarburant par rapport à l'essence à l'échelle mondiale, puis reviens nous prouver que le biocarburant sert à faire rouler plein de voitures par rapport au total de voitures dans le monde.
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 15:47
Est-ce que vous savez au moins ce qu'est l'E10, E5 ou le E85 ?
J'en doute.
Explique-nous ce que sont ces carburants, le pourcentage de biocarburant dans chaque, l'utilisation de chaque carburant à l'échelle mondiale, déduis-en le pourcentage de biocarburant par rapport à l'essence à l'échelle mondiale, puis reviens nous prouver que le biocarburant sert à faire rouler plein de voitures par rapport au total de voitures dans le monde.
Enfin arrêtez simplement d'écrire n'importe quoi.
Vous osez écrire que les biocarburants ne font rouler que quelques bagnoles alors que rien qu'en France, tous les automobilistes qui ont des voitures essences font le plein avec de l'E10.
Je suis désolé de vous le redire une énième fois mais vous écrivez n'importe quoi en permanence.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 17:19
Ce que je veux montrer c'est que ce genre d'études qui s'attaquent à une question avec un seul angle d'analyse ne permettent pas de bien comprendre une problématique.
Prenons l'exemple du Brésil.
Evidemment on ne peut insister que sur les aspects négatifs des biocarburants en terme de destruction de l'Amazonie mais si on ne regarde pas aussi les aspects positifs économiques pour le pays mais aussi pour l'écologie (un biocarburant ne rejette pas de CO2 fossile), on ne comprend pas vraiment la problématique des biocarburants dans sa totalité.
La réalité est toujours complexe. Il y a toujours des inconvénients et des avantages à toute chose. Rien n'est tout noir ou tout blanc.
Je pense que le but de cette étude n'est pas de dire qu'on pourrait réellement nourrir plein de gens avec la surface cultivée pour les agrocarburants, mais plutôt d'offrir un point de comparaison sur ce que représente cette surface. Des millions d'hectares ça parle peu, de quoi nourrir 1,6 milliard d'humains c'est un peu plus représentatif. Surtout quand on voit le pourcentage dérisoire que représentent les agrocarburants par rapport aux carburants pétroliers.
sofasurfer a écrit : ↑11 septembre 2024 16:01
Admettons que toutes les voitures thermiques roulent au E85, il faudra alors choisir entre rouler et bouffer...
Pas certain, parce que la plus grande part des cultures céréalières servent à la nourriture du bétail et non à la nourriture humaine.
Il suffirait de devenir végétarien ..
Ok et si on devient végétariens, on mangera ce qui était destiné au départ aux bétail.
Toi tu n'est pas le pot le plus fleuri du balcon.
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 16:23
Pas certain, parce que la plus grande part des cultures céréalières servent à la nourriture du bétail et non à la nourriture humaine.
Il suffirait de devenir végétarien ..
Ok et si on devient végétariens, on mangera ce qui était destiné au départ aux bétail.
Toi tu n'est pas le pot le plus fleuri du balcon.
Parce que vous mangez et buvez autant qu'une vache ?
Réfléchissez un instant.
Comparez simplement la surface prise par exemple par les maraîchages pour l'alimentation humaine avec les énormes surfaces dédiés aux cultures de céréales pour l'alimentation animale.
Ne serait-ce que les surfaces occupées pour le maïs .. Vous imaginez vraiment que les humains mangent autant de maïs ?
Modifié en dernier par Victor le 12 septembre 2024 11:27, modifié 1 fois.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
sofasurfer a écrit : ↑12 septembre 2024 08:48
Ok et si on devient végétariens, on mangera ce qui était destiné au départ aux bétail.
Toi tu n'est pas le pot le plus fleuri du balcon.
Parce que vous mangez et buvez autant qu'une vache ?
On devrait peut-être commencer par arrêter de gaspiller la nourriture, non ? Tout se gaspillage évité et ce serait autant de bouches en plus nourries.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Victor a écrit : ↑12 septembre 2024 11:23
Parce que vous mangez et buvez autant qu'une vache ?
On devrait peut-être commencer par arrêter de gaspiller la nourriture, non ? Tout se gaspillage évité et ce serait autant de bouches en plus nourries.
je suis souvent effaré par les connaissances que j'ai, et leur niveau de gaspillage.
c'est insoutenable.
les gens font une grillade, il reste de la viande, ils jettent.
j'ai tellement vu ça, et je ne parle même pas des cantines....ou des restaurants....
c'est tellement plus facile....
Victor a écrit : ↑11 septembre 2024 17:19
Ce que je veux montrer c'est que ce genre d'études qui s'attaquent à une question avec un seul angle d'analyse ne permettent pas de bien comprendre une problématique.
Prenons l'exemple du Brésil.
Evidemment on ne peut insister que sur les aspects négatifs des biocarburants en terme de destruction de l'Amazonie mais si on ne regarde pas aussi les aspects positifs économiques pour le pays mais aussi pour l'écologie (un biocarburant ne rejette pas de CO2 fossile), on ne comprend pas vraiment la problématique des biocarburants dans sa totalité.
La réalité est toujours complexe. Il y a toujours des inconvénients et des avantages à toute chose. Rien n'est tout noir ou tout blanc.
Je pense que le but de cette étude n'est pas de dire qu'on pourrait réellement nourrir plein de gens avec la surface cultivée pour les agrocarburants, mais plutôt d'offrir un point de comparaison sur ce que représente cette surface. Des millions d'hectares ça parle peu, de quoi nourrir 1,6 milliard d'humains c'est un peu plus représentatif. Surtout quand on voit le pourcentage dérisoire que représentent les agrocarburants par rapport aux carburants pétroliers.
Je pense que nous sommes d'accord sur le fond.
Les agrocarburants ne sont qu'un pis-aller et non une solution pérenne de long terme.
Je pense que l'avenir de l'humanité passe par une alimentation végétarienne et par des énergies complètement décarbonées (fossiles ou non fossiles).
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Mesoke a écrit : ↑11 septembre 2024 17:30
Je pense que le but de cette étude n'est pas de dire qu'on pourrait réellement nourrir plein de gens avec la surface cultivée pour les agrocarburants, mais plutôt d'offrir un point de comparaison sur ce que représente cette surface. Des millions d'hectares ça parle peu, de quoi nourrir 1,6 milliard d'humains c'est un peu plus représentatif. Surtout quand on voit le pourcentage dérisoire que représentent les agrocarburants par rapport aux carburants pétroliers.
Je pense que nous sommes d'accord sur le fond.
Les agrocarburants ne sont qu'un pis-aller et non une solution pérenne de long terme.
Je pense que l'avenir de l'humanité passe par une alimentation végétarienne et par des énergies complètement décarbonées (fossiles ou non fossiles).
Par une alimentation végétarienne, non, je ne le pense pas. L'élevage est le gagne-pain de nombreux petits producteurs. Non, il faut supprimer l'élevage intensif et extensif qui génère de nombreux problèmes environnementaux et de santé humaine. L'homme doit fortement limité les apports en viandes rouge, et se reporter sur la viande blanche telle que la volaille, dans le respect du droit animal bien sûr.
Si on ne mangeait que des légumes et des céréales, à ce moment-là, il faudrait étendre des champs cultivables avec le risque d'offrir une manne financière à des groupe céréaliers et maraîchers qui n'hésiteront pas à détruire les forêts, comme c'est le cas actuellement, pour nourrir l'Humanité.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
On devrait peut-être commencer par arrêter de gaspiller la nourriture, non ? Tout se gaspillage évité et ce serait autant de bouches en plus nourries.
je suis souvent effaré par les connaissances que j'ai, et leur niveau de gaspillage.
c'est insoutenable.
les gens font une grillade, il reste de la viande, ils jettent.
j'ai tellement vu ça, et je ne parle même pas des cantines....ou des restaurants....
c'est tellement plus facile....
En effet, le gaspillage alimentaire est un vrai fléau, entretenu par les lobbies de l'agroalimentaire pour vendre plus. Globalement, il y a du gaspillage un peu partout, comme pour les médicaments qu'il n'est pas possible de vendre a l'unité malgré de nombreuses demandes depuis des années, poussé par le lobby de l'industrie pharmaceutique.
le gaspillage fait partie de notre schéma de consommation et il est en effet plus facile de continuer que de faire l'effort de changer...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne