Yaroslav a écrit : ↑09 mai 2025 07:33
Ah oui mais il faut être sûr d'adhérer à tout aussi quand c'est comme ça, n'est-ce pas ?
L'avarice et l'orgueil, c'est le mal.
L'avortement et l'accompagnement à mourir, c'est le mal.
L'homosexualité et la liberté sexuelle, c'est le mal.
La peine de mort, c'est le mal.
Ne pas croire ou croire en autre chose, c'est le mal.
Etc.
Vous avez tout coché, c'est bon ?
Non, je ne coche pas tout, mais rien de grave car je ne suis pas un KTO fervent pratiquant, et je suis quelque part libre penseur.
Je te donne mes positions:
1. L'avarice et l'orgueil, c'est le mal: plutôt d'accord.
2. L'avortement: je suis pour encadrer la pratique mais pas pour des interdictions. L'accompagnement à mourir: je suis favorable à la fin de vie accompagnée pour les grands malades et séniles profonds, si le vieillard ou le malade a exprimé une telle volonté à l'avance.
3. L'homosexualité et la liberté sexuelle: j'étais contre le 1er, mais j'ai abandonné ce combat depuis longtemps et je m'en fous. La liberté sexuelle: profitez-en.
4. La peine de mort: sa suppression a été une connerie gigantesque. Les pays les plus surs du globe sont ceux où on exécute.
5. Ne pas croire: je ne pense pas que l'Eglise Catholique Romaine oblige qui que ce soit à penser comme elle.
Fonck1 a écrit : ↑09 mai 2025 08:20
A priori; il sera dans la continuité du dernier :
L’appartenance de Robert Francis Prevost à l’ordre mendiant des augustiniens, réputés attachés à la tradition autant qu’à la charité, sa connaissance solide du droit canon et de la curie contribuent à construire une image rassurante. Ancré dans la modernité et soucieux des exclus, son pontificat promet « unité » et collégialité.
Lorsque son nom a été prononcé, il y a eu comme un murmure d’incompréhension dans la foule réunie sur la place Saint-Pierre, à Rome. « Prevost ? Qui est-ce ? » Dans l’élection au trône de Pierre, les observateurs voyaient en lui un candidat sérieux, pour sa capacité à rassembler et apaiser l’Eglise. Mais, pour le grand public, Robert Francis Prevost, 267ᵉ pape de l’Eglise catholique et le premier venu des Etats-Unis, est un inconnu.
Ce sera donc Robert Prevost, issu de l’Ordre de Saint-Augustin, avec comme nom de règne Léon XIV. Ce choix place le nouveau pontife dans la continuité de Léon XIII, le pape qui a forgé la doctrine sociale de l’Eglise, notamment à travers l’encyclique Rerum novarum (« Des choses nouvelles »), publiée en 1891. En clair, la promesse d’un pontificat ancré dans la modernité et soucieux des pauvres, des marges, des exclus – des « périphéries », aurait dit François, à qui Léon XIV a rendu un hommage appuyé.
Mes seuls vraies questions concernent le rôle des femmes: diaconat, prêtrise, et aussi la fin du célibat des prêtres. Je suis favorable sur les 3 points, les églises européennes ont besoin de ces avancées pour se relancer, ce qui n'est pas le cas des églises des Amériques, d'Afrique et d'Asie où le catholicisme avance.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.