Yaroslav a écrit : ↑16 mai 2025 16:23
À l'inverse, sauf à supposer que Bayrou serait un tortionnaire sadique, s'il n'a pas retiré ses propres gosses de l'établissement, c'est bien parce que qu'il ne pensait pas qu'il s'y produisait ce qui est révélé aujourd'hui.
L'affaire a créé un gros scandale public en 1996, ce qui a fait qu'à la rentrée 97 un quart des élèves ont quitté l'établissement. Donc ça ferait trois quart d'élèves dont les parents seraient des tortionnaires sadiques ?
On a expliqué plus haut des tas de raisons valables pour qu'un parent laisse son enfant dans un établissement privé catholique qu'il a choisi, qu'il paye, qui fera une ligne classouille sur un CV. Sans compter l'argument "totem d'immunité - enfant de Bayrou"
J'ai du retard dans les messages à lire sur ce fil.
Il y a en effet des raisons valables pour qu'un parent laisse son enfant dans un établissement privé catholique.
Mais je répète que sauf à être totalement sadique, on ne fait pas prendre à son enfant le risque d'être violé en réunion par introduction de bâton dans l'anus au motif qu'on a choisi l'établissement, qu'on le paye et que ça fera classe sur son CV.
D'où la question fondamentale à laquelle il est essentiel de revenir : il savait quoi ?
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
Les histoires de viols ça s'est su en 1998, quelques années après le médiatisation des violences de 1996. Je ne sais pas si Bayrou avait encore des enfants dans cette école.
Et pour les violences physiques a priori ça se passait surtout pendant les heures d'internat, or les enfants de Bayrou étaient visiblement demi-pensionnaires, donc pas concernés.
Mesoke a écrit : ↑16 mai 2025 21:51
Les histoires de viols ça s'est su en 1998, quelques années après le médiatisation des violences de 1996. Je ne sais pas si Bayrou avait encore des enfants dans cette école.
Et pour les violences physiques a priori ça se passait surtout pendant les heures d'internat, or les enfants de Bayrou étaient visiblement demi-pensionnaires, donc pas concernés.
En 1998, il y a 1 mise en examen pour viol, le coupable se suicide.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
Kelenner a écrit : ↑16 mai 2025 20:23
Ça fait 20 ans que je suis dans l’école PUBLIQUE et je n’ai jamais eu connaissance d’un seul cas de violence d’un enseignant : pas un seul; donc merci de ne pas associer l’école PUBLIQUE avec ce qui relève de l’école catholique. Ce qu’on savait a l’époque de Betharram allait déjà bien au delà d’une « simple gifle « , tu peux continuer à mentir mais personne n’est dupe. La vérité : la bourgeoisie de droite couvre les crasses de leurs établissements tortionnaires financés par nos impôts. Je sais très bien que vous n’aimez pas qu’on vous mette le nez dans votre merde, mais ce n’est pas ça qui me fera taire.
Je n'ai nullement le nez dans la merde et j'ose espérer que, comme moi, vous valorisez la liberté d'expression à condition qu'elle respecte la loi républicaine.
J'ai été moins longtemps que vous dans l'école publique mais j'ai bien vu, rarement heureusement, certains profs qui excédés par des élèves trop indisciplinés finissaient par un geste que l'on se contentera de qualifier de répressif. Je me souviens d'avoir reçu, en tant qu'élève une superbe gifle d'un monsieur devenu par la suite inspecteur général. Alors révisez votre jugement en ne pensant pas que votre seule expérience suffit à couvrir toutes les situations.
Cela dit vos dérapages de fin de message ne me touchent nullement mais en satisfont certains peut-être par leur outrance.
Yaroslav a écrit : ↑16 mai 2025 22:00
En 1998, il y a 1 mise en examen pour viol, le coupable se suicide.
Oui, mais on ne sait pas si Bayrou avait encore des enfants dans l'établissement à ce moment. Le dernier qu'on connait c'est Calixte en 1996.
Ce que je veux dire, c'est que la mise en évidence du "système Bétharram" (au delà du seul cas du père Carricart), c'est 2023, au travers un groupe Facebook d'anciens élèves où tout le monde s'est visiblement lâché sur ce qu'il a vécu. Un peu de la même façon que le mouvement "MeToo" n'aurait pu émerger sans les réseaux sociaux.
«Il n'y a rien de plus terrible qu'un pouvoir illimité dans les mains d'un être borné.» Vassyl Symonenko (1935-1963)
Ceux qui ont suivi "l'interrogatoire" de Bayrou par Vannier se sont vite aperçus que le lfiste"voulait se faire"le Premier ministre.Mais il s'est vite fait renvoyer dans ses 22.Il y a la manière de poser les questions.Ensuite, quand on lit l'opinion que certains enseignants dupublic ont de leurs collègues du privé,ça fout latrouille de leur confier les enfants.
J'ai suivi l'audition en direct l'autre jour : la co-rapporteuse (Renaissance) a elle aussi été extrêmement incisive, pugnace et n'a jamais rien lâché. En direct.Par conséquent, vouloir faire du rapporteur de LFI le seul vrai "méchant" du duo est totalement inapproprié.
Ce n'est que dès lors que ces deux protagonistes ont été interviewés à la suite de cette audition, devant les micros et les caméras des journalistes que la rapporteuse a tenu à marquer un peu ses distances avec le rapporteur LFI en proposant une version disons...un peu plus "neutre".
Mais pas durant les longues heures d'audition en direct : ça, non. Personnellement, je n'aurais pas aimé l'avoir en face.
Mesoke a écrit : ↑16 mai 2025 21:51
Les histoires de viols ça s'est su en 1998, quelques années après le médiatisation des violences de 1996. Je ne sais pas si Bayrou avait encore des enfants dans cette école.
Et pour les violences physiques a priori ça se passait surtout pendant les heures d'internat, or les enfants de Bayrou étaient visiblement demi-pensionnaires, donc pas concernés.
En 1998, il y a 1 mise en examen pour viol, le coupable se suicide.
On ne se demande pas s'il était ministre ou non, on se demande s'il savait ou pas pour savoir s'il a ou non menti en affirmant qu'il ne savait pas.
Et en 1998 il était encore sans doute maire de la grosse commune 15km plus loin, président du conseil général, député, etc, etc, etc. Soit toujours la personnalité la plus puissante du coin, la plus à même d'agir.
Once a écrit : ↑17 mai 2025 13:11
J'ai suivi l'audition en direct l'autre jour : la co-rapporteuse (Renaissance) a elle aussi été extrêmement incisive, pugnace et n'a jamais rien lâché. En direct.Par conséquent, vouloir faire du rapporteur de LFI le seul vrai "méchant" du duo est totalement inapproprié.
Ce n'est que dès lors que ces deux protagonistes ont été interviewés à la suite de cette audition, devant les micros et les caméras des journalistes que la rapporteuse a tenu à marquer un peu ses distances avec le rapporteur LFI en proposant une version disons...un peu plus "neutre".
Mais pas durant les longues heures d'audition en direct : ça, non. Personnellement, je n'aurais pas aimé l'avoir en face.
Qui peut-il être surpris par un LFI qui joue les procureurs publics de 1793 le doigt accusateur (à la mode JLM) pointé vers sa pauvre victime ?
Dans tous les cas, pas Mesoke, qui semble irrésistiblement attiré par ce genre de personnages et par cette époque terrifiante de notre histoire.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
Déjà tu n'as pas compris le message de Once qui disait que JUSTEMENT le député LFI n'était pas le seul à asticoter Bayrou, mais que la député macroniste en faisait de même.
Et je ne vois pas le rapport entre moi et cette commission d'enquête dont je n'ai pas parlé ...