Tu as une source sur le fait que bon pote appellerait à lyncher les juges pour l'A69 ?LeGrandNoir a écrit : ↑18 juin 2025 16:28 Ah oui, le "bon pote" , le site qui collecte toutes les études les plus pourries et qui appelle à lyncher les juges pour l'A69 suite au dernier jugement autorisant la reprise des travaux. A utiliser de telles références, vous perdez tout crédibilité.
Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
en genéral , les gens qui n'ont pas les moyens ne vont pas en centre ville ,,,, tout y est trop cher ; pour eux ,c'est la ZAC ,,, en plus on est pas emmerdé pour se garermic43121 a écrit : ↑18 juin 2025 20:29Patchouli38 a écrit : ↑18 juin 2025 09:30
Il est vrai que la santé des autres vous importe peu, du moment que vous pourrez continuer à utiliser votre véhicule polluant.
Quoique j'estime qu'un véhicule bien entretenu, ancien ou récent, pollue moins qu'un véhicule dont l'entretien laisse à désirer.
Cette fin n'est rien d'autre que purement politique car les élus, ayant voté contre les ZFE n'ont rien à foutre de la pollution et ses effets néfastes sur la santé des français.
Les ZFE ont démontré leur efficacité, voici l'étude qui le dit :
"Avant de parler des ZFE, nous devrions rappeler un fait : la pollution de l’air est un problème majeur de santé publique en France, avec 40 000 décès attribuables en France chaque année aux particules fines (PM2,5) selon Santé Publique France. Un Français perd en moyenne 8 mois d’espérance de vie en lien avec l’exposition aux particules fines. Par ailleurs, la pollution aux oxydes d’azote (NOx) serait responsable de 7 000 décès par an.
Le secteur des transports n’est certes pas le seul responsable des émissions de polluants mais c’est un contributeur majeur : à l’échelle nationale, près de la moitié des NOx et 10% des particules fines sont émises par les voitures et les poids lourds.
Mais cette moyenne nationale ne dit pas grand-chose de l’exposition de la population. 80% des Français vivent en ville et la pollution de l’air qu’ils y respirent est encore davantage causée par les transports : le trafic routier est par exemple responsable de 65% des NOx et 35% des particules (PM2,5) à Paris, de 65% des NOx, 28% des PM2,5 et 33% des PM10 dans la Métropole de Lille…
Dans ce contexte, les ZFE sont-elles une bonne politique de transition écologique, et quels sont les enjeux principaux pour s’assurer de réaliser une politique qui n’exclut personne ?"
....
"Effets d’une ZFE sur la pollution de l’air et la santé
Diminuer la pollution de l’air est le principal objectif des ZFE. La littérature scientifique montre des résultats probants dans plusieurs villes européennes :
A Londres, l’estimation de l’effet de la ZFE est :
une diminution des concentrations de NOx de plus de 20% dans le périmètre de la ZFE, et jusqu’à 53% dans l’hypercentre,
une baisse des émissions de particules fines de l’ordre de 20% sur le périmètre concerné.
A Berlin et Munich, il a été mesuré une diminution des concentrations de PM10 de respectivement 3,4% (jusqu’à 10,5% à proximité d’infrastructures routières) et 9,2% (jusqu’à 14,8%). Cependant, les analyses montrent que sur les NOx, l’évolution n’est pas significative.
A Madrid, il a été mesuré une diminution de la concentration en particules comprise entre 23 et 34% au sein du périmètre concerné. De plus, il n’a pas été observé d’augmentation des niveaux de pollution en dehors de la zone qui serait liée à d’éventuels reports de trafic.
A Lisbonne, il a été mesuré une diminution des concentrations à la fois de NOx (-12%) et de particules PM10 (-23%).
Dans les 3 premiers cas, il s’agit de l’effet propre des ZFE et les auteurs ont isolé les effets des autres mesures et du contexte général. Concernant Lisbonne, il s’agit de différences sur une plus longue période, qui peuvent être influencés partiellement par d’autres phénomènes.
Ces bons résultats sur les concentrations de polluants se traduisent-ils par une meilleure santé publique ? Une étude sur les ZFE déployées en Allemagne a montré qu’elles ont permis de réduire la prévalence de certaines affections de l’ordre de 2 à 4% comme les maladies circulatoires et les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures."
https://bonpote.com/les-zfe-une-bonne-p ... cologique/
On fait face à un individualisme, bien prégnant dans notre société, ou le confort des uns se fait au préjudice de la santé des autres.
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
48.000 morts prématurés par an ? Les défenseurs des ZFE pris en flagrant délit de manipulation statistique
Encore un article de Judith Waintraub dans le Figaro Magazine, cela ne va pas plaire à tout le monde. En attendant, cet article dit que la communication du Ministère de la Santé sur le sujet est dans la catégorie Fake News.
Encore un article de Judith Waintraub dans le Figaro Magazine, cela ne va pas plaire à tout le monde. En attendant, cet article dit que la communication du Ministère de la Santé sur le sujet est dans la catégorie Fake News.
DÉCRYPTAGE - La ministre de la Transition écologique a cité un chiffre tiré de rapports à la méthodologie éminemment contestable de Santé Publique France.
Au micro de France Inter, le 1er juin, Agnès Pannier-Runacher ne trouvait pas de mots assez forts pour exprimer son indignation : « J’ai honte, j’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, j’ai honte de faire ce métier de responsable politique », a répété la ministre de la Transition écologique. Les zones à faible émission (ZFE) venaient d’être abrogées, grâce à une alliance de circonstance entre le Rassemblement national et le parti d’Éric Ciotti, la France insoumise, les Républicains et même quelques députés macronistes.
Pour Agnès Pannier-Runacher, les ZFE auraient permis de « protéger les Français de 48 000 décès précoces par an ». Bigre ! D’où vient ce chiffre ? De l’agence d’État Santé publique France, qui le cite dans plusieurs études qu’elle a réalisées depuis 2016, date de son premier rapport où ces « 48 000 morts prématurées » apparaissent. L’occurrence la plus récente remonte à une publication de 2021, intitulée « Impact de la pollution de l’air ambiant sur la mortalité en France métropolitaine ».
En 2022, le polytechnicien Jean Orselli, ancien chef du service des études du ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement, a démontré dans son essai sur « Le mythe des morts prématurées dues à la pollution de l’air » les incohérences du rapport originel de Santé publique France, celui de 2016. Il met en évidence l’absence de lien entre la mortalité et la pollution de l’air en comparant le nombre des décès dans les régions et leur niveau de pollution, tel que Santé publique France le calcule. Curieusement, on ne meurt pas plus, à âge équivalent, en Île-de-France que dans le Massif central.
Le message n’étant pas passé, Jean de Kervasdoué, fondateur de l’école Pasteur/Cnam de santé publique, a écrit à son tour un long article dans Le Point pour dénoncer le recours des défenseurs des ZFE à un argument sanitaire qui n’est, selon lui, qu’un « prétexte ». Il rappelle notamment qu’en 2018, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a estimé à 1 384 le nombre de cancers dus à la pollution atmosphérique, toutes sources confondues : habitations, usines et véhicules. Certes, les 48 000 décès attribués par Santé publique France aux particules fines ne sont pas tous provoqués par des cancers, mais alors comment meurent les 46 616 victimes présumées de la pollution de l’air ?
«Sorti d’un chapeau»
Santé publique France ne le dit pas. L’agence d’État ne dit d’ailleurs pas grand-chose de la méthode qui lui a permis d’aboutir à ce chiffre en 2016 et de le répéter depuis au gré de ses publications. Son rapport « ne ressemble en rien à une contribution scientifique », écrit Rémy Prud’homme, membre du comité scientifique de l’association des climato-réalistes, dans l’article qu’il a consacré au « rapport bidon de Santé publique France ». Cet économiste, ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, souligne que les auteurs de la publication sont pour la plupart « fonctionnaires au service du gouvernement, pas au service de la science » et qu’elle a été relue « par des chefs de service, pas par des chercheurs expérimentés ».
Les résultats obtenus sont en contradiction complète avec les données agrégées fournies par le rapport lui-même
Rémy Prud’homme, membre du comité scientifique de l’association des climato-réalistes
Rémy Prud’homme explique que pour lier le taux de mortalité à la teneur de l’atmosphère en particules et en dioxydes d’azote, Santé publique France a utilisé un algorithme « sorti d’un chapeau ». « Les résultats obtenus (les teneurs en polluant élevées entraînent des mortalités élevées) sont en contradiction complète avec les données agrégées fournies par le rapport lui-même », note le professeur Prud’homme, qui reproduit un tableau figurant dans le même rapport, d’où il ressort que « les communes urbaines, qui sont les plus polluées, sont aussi celles où l’on meurt le moins ». « Le rapport nous fournit gracieusement un bâton pour le battre », ironise-t-il.
Prise en flagrant délit de manipulation statistique, Santé publique France ne s’est, en outre, pas penchée sur le coût social des limitations de circulation automobile qu’elle préconise. L’écrivain Alexandre Jardin, lui, l’a fait et c’est en bataillant sur ce terrain, à la tête de son mouvement « Les #Gueux », qu’il a réussi à convaincre une majorité hétéroclite de députés de supprimer les ZFE.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
Rien d'étonnant à voir surgir des chiffres faux dans le but de convaincre. Hélas ! Je déteste les manipulations chiffrées. L'arithmétique doit être respectée les stats aussi.LeGrandNoir a écrit : ↑21 juin 2025 23:32 48.000 morts prématurés par an ? Les défenseurs des ZFE pris en flagrant délit de manipulation statistique
Encore un article de Judith Waintraub dans le Figaro Magazine, cela ne va pas plaire à tout le monde. En attendant, cet article dit que la communication du Ministère de la Santé sur le sujet est dans la catégorie Fake News.
DÉCRYPTAGE - La ministre de la Transition écologique a cité un chiffre tiré de rapports à la méthodologie éminemment contestable de Santé Publique France.
Au micro de France Inter, le 1er juin, Agnès Pannier-Runacher ne trouvait pas de mots assez forts pour exprimer son indignation : « J’ai honte, j’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, j’ai honte de faire ce métier de responsable politique », a répété la ministre de la Transition écologique. Les zones à faible émission (ZFE) venaient d’être abrogées, grâce à une alliance de circonstance entre le Rassemblement national et le parti d’Éric Ciotti, la France insoumise, les Républicains et même quelques députés macronistes.
Pour Agnès Pannier-Runacher, les ZFE auraient permis de « protéger les Français de 48 000 décès précoces par an ». Bigre ! D’où vient ce chiffre ? De l’agence d’État Santé publique France, qui le cite dans plusieurs études qu’elle a réalisées depuis 2016, date de son premier rapport où ces « 48 000 morts prématurées » apparaissent. L’occurrence la plus récente remonte à une publication de 2021, intitulée « Impact de la pollution de l’air ambiant sur la mortalité en France métropolitaine ».
En 2022, le polytechnicien Jean Orselli, ancien chef du service des études du ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement, a démontré dans son essai sur « Le mythe des morts prématurées dues à la pollution de l’air » les incohérences du rapport originel de Santé publique France, celui de 2016. Il met en évidence l’absence de lien entre la mortalité et la pollution de l’air en comparant le nombre des décès dans les régions et leur niveau de pollution, tel que Santé publique France le calcule. Curieusement, on ne meurt pas plus, à âge équivalent, en Île-de-France que dans le Massif central.
Le message n’étant pas passé, Jean de Kervasdoué, fondateur de l’école Pasteur/Cnam de santé publique, a écrit à son tour un long article dans Le Point pour dénoncer le recours des défenseurs des ZFE à un argument sanitaire qui n’est, selon lui, qu’un « prétexte ». Il rappelle notamment qu’en 2018, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a estimé à 1 384 le nombre de cancers dus à la pollution atmosphérique, toutes sources confondues : habitations, usines et véhicules. Certes, les 48 000 décès attribués par Santé publique France aux particules fines ne sont pas tous provoqués par des cancers, mais alors comment meurent les 46 616 victimes présumées de la pollution de l’air ?
«Sorti d’un chapeau»
Santé publique France ne le dit pas. L’agence d’État ne dit d’ailleurs pas grand-chose de la méthode qui lui a permis d’aboutir à ce chiffre en 2016 et de le répéter depuis au gré de ses publications. Son rapport « ne ressemble en rien à une contribution scientifique », écrit Rémy Prud’homme, membre du comité scientifique de l’association des climato-réalistes, dans l’article qu’il a consacré au « rapport bidon de Santé publique France ». Cet économiste, ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, souligne que les auteurs de la publication sont pour la plupart « fonctionnaires au service du gouvernement, pas au service de la science » et qu’elle a été relue « par des chefs de service, pas par des chercheurs expérimentés ».
Les résultats obtenus sont en contradiction complète avec les données agrégées fournies par le rapport lui-même
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Rémy Prud’homme explique que pour lier le taux de mortalité à la teneur de l’atmosphère en particules et en dioxydes d’azote, Santé publique France a utilisé un algorithme « sorti d’un chapeau ». « Les résultats obtenus (les teneurs en polluant élevées entraînent des mortalités élevées) sont en contradiction complète avec les données agrégées fournies par le rapport lui-même », note le professeur Prud’homme, qui reproduit un tableau figurant dans le même rapport, d’où il ressort que « les communes urbaines, qui sont les plus polluées, sont aussi celles où l’on meurt le moins ». « Le rapport nous fournit gracieusement un bâton pour le battre », ironise-t-il.
Prise en flagrant délit de manipulation statistique, Santé publique France ne s’est, en outre, pas penchée sur le coût social des limitations de circulation automobile qu’elle préconise. L’écrivain Alexandre Jardin, lui, l’a fait et c’est en bataillant sur ce terrain, à la tête de son mouvement « Les #Gueux », qu’il a réussi à convaincre une majorité hétéroclite de députés de supprimer les ZFE.
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
lepicard a écrit : ↑18 juin 2025 20:59en genéral , les gens qui n'ont pas les moyens ne vont pas en centre ville ,,,, tout y est trop cher ; pour eux ,c'est la ZAC ,,, en plus on est pas emmerdé pour se garermic43121 a écrit : ↑18 juin 2025 20:29
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
La face cachée des voitures électriques selon François Lenglet sur RTL
https://www.google.com/search?client=fi ... JLBgU,st:0
L'eldorado des batteries auto tourne au cauchemar ..
Du pognon du contribuable englouti à cause de nos écolos !
https://www.google.com/search?client=fi ... JLBgU,st:0
L'eldorado des batteries auto tourne au cauchemar ..
Du pognon du contribuable englouti à cause de nos écolos !
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
Mesoke a écrit : ↑23 juin 2025 22:14 Quel rapport avec les écolos ? On parle d'une part de participer à diminuer les émissions de GES qui vont affecter la vie de l'Humanité entière, et l'affectent déjà, provoquant notamment des déplacements de population genre vers l'Europe, mais surtout on parle de regagner une souveraineté énergétique en diminuant la part de pétrole à importer tout en se préparant activement à l'après-pétrole, parce qu'un jour il n'y aura plus de pétrole bon marché. C'est juste du bon sens de produire des voitures électriques, pas une lubie d'écolo.
Accessoirement l'argumentaire de Lengley est bidon : le nombre de voitures électriques vendues en Europe en 2024 par rapport à 2023 n'a pas chuté (il n'a pris que le mois d'août), il a baissé un poil mais uniquement à cause d'une baisse de 25% en Allemagne, leader dans le domaine, parce que ce pays a décidé de ne plus subventionner les achats de VE neufs. En UE hors-Allemagne il y a eu augmentation du nombre de vente de VE en 2024 par rapport à 2023, et l'Allemagne possède un tiers du parc de VE européen avec près de 2 millions de VE sur 6 millions dans l'UE (edit : correction d'ânerie).
Modifié en dernier par Mesoke le 23 juin 2025 23:53, modifié 1 fois.
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
Il n'y a que 6 millions de voiture en Allemagne ?Mesoke a écrit : ↑23 juin 2025 22:14 Quel rapport avec les écolos ? On parle d'une part de participer à diminuer les émissions de GES qui vont affecter la vie de l'Humanité entière, et l'affectent déjà, provoquant notamment des déplacements de population genre vers l'Europe, mais surtout on parle de regagner une souveraineté énergétique en diminuant la part de pétrole à importer tout en se préparant activement à l'après-pétrole, parce qu'un jour il n'y aura plus de pétrole bon marché. C'est juste du bon sens de produire des voitures électriques, pas une lubie d'écolo.
Accessoirement l'argumentaire de Lengley est bidon : le nombre de voitures électriques vendues en Europe en 2024 par rapport à 2023 n'a pas chuté (il n'a pris que le mois d'août), il a baissé un poil mais uniquement à cause d'une baisse de 25% en Allemagne, leader dans le domaine, parce que ce pays a décidé de ne plus subventionner les achats de VE neufs. En UE hors-Allemagne il y a eu augmentation du nombre de vente de VE en 2024 par rapport à 2023, et en Allemagne un tiers du parc de voitures est déjà du VE avec près de 2 millions de VE.
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
Très bonne remarque. Je va corriger mon ânerie de ce pas 

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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
"L’attaque contre les ZFE : un cas d’école de l’exploitation des peurs par les populismes
Avec la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE) en commission à l’Assemblée nationale le 26 mars dernier, les populistes enregistrent une première victoire sur ce sujet. Elle est le résultat d’un long travail de désinformation sur la réalité des contraintes règlementaires issues de la Loi d’orientation des mobilités et de la loi Climat & résilience. Toutefois, la fronde contre les ZFE repose également sur de réelles insuffisances qu’il s’agit de corriger si le législateur veut les sauver. Et il faut les sauver car elles sont l’un des instruments d’une politique nécessaire.
Pour l’extrême droite et une partie de la droite, les nombreuses fausses informations qui ont circulé sur les zones à faibles émissions avaient pour objectif de récolter les fruits électoraux d’une colère ainsi entretenue, au détriment des 40 000 décès par an causés par la pollution, estiment le directeur de Terra Nova, Thierry Pech, et l’ancienne consultante à l’Elysée, Marine Braud.
En matière de manipulation de l’information, les ZFE ont été bien servies. Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’abord d’une mesure climatique mais d’une mesure de santé publique. Même si les ZFE participent d’une politique écologique, leur objectif premier est d’améliorer la qualité de l’air dans les agglomérations les plus polluées pour éviter les 40 000 décès prématurés par an qui en résultent, selon l’étude de Santé publique France publiée en 2021 Il est apparu nécessaire de réduire la circulation des véhicules les plus anciens, plus polluants car produits selon des normes moins contraignantes d’émissions de particules. Les opposants aux ZFE y ont vu la signature de « l’écologie punitive ».
Le restant de l'article est payant mais l'essentiel est dit : 40 000 décès prématurés/an à cause de la pollution et nos politiques ont voté la disparition des ZFE.
Mesure purement populiste pour satisfaire un électorat pollueur au détriment de la santé de ceux vivant dans des zones très pollués. Honte à eux, il engageront leur responsabilité dans les décès de milliers d'autres français.
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Avec la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE) en commission à l’Assemblée nationale le 26 mars dernier, les populistes enregistrent une première victoire sur ce sujet. Elle est le résultat d’un long travail de désinformation sur la réalité des contraintes règlementaires issues de la Loi d’orientation des mobilités et de la loi Climat & résilience. Toutefois, la fronde contre les ZFE repose également sur de réelles insuffisances qu’il s’agit de corriger si le législateur veut les sauver. Et il faut les sauver car elles sont l’un des instruments d’une politique nécessaire.
Pour l’extrême droite et une partie de la droite, les nombreuses fausses informations qui ont circulé sur les zones à faibles émissions avaient pour objectif de récolter les fruits électoraux d’une colère ainsi entretenue, au détriment des 40 000 décès par an causés par la pollution, estiment le directeur de Terra Nova, Thierry Pech, et l’ancienne consultante à l’Elysée, Marine Braud.
En matière de manipulation de l’information, les ZFE ont été bien servies. Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’abord d’une mesure climatique mais d’une mesure de santé publique. Même si les ZFE participent d’une politique écologique, leur objectif premier est d’améliorer la qualité de l’air dans les agglomérations les plus polluées pour éviter les 40 000 décès prématurés par an qui en résultent, selon l’étude de Santé publique France publiée en 2021 Il est apparu nécessaire de réduire la circulation des véhicules les plus anciens, plus polluants car produits selon des normes moins contraignantes d’émissions de particules. Les opposants aux ZFE y ont vu la signature de « l’écologie punitive ».
Le restant de l'article est payant mais l'essentiel est dit : 40 000 décès prématurés/an à cause de la pollution et nos politiques ont voté la disparition des ZFE.
Mesure purement populiste pour satisfaire un électorat pollueur au détriment de la santé de ceux vivant dans des zones très pollués. Honte à eux, il engageront leur responsabilité dans les décès de milliers d'autres français.
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
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Re: Les députés votent en commission la suppression des Zones à faibles émissions
mais ,ils s'en foutent carrément ,,, l'essentiel est de ne pas se mettre l'électorat gogo du RN à dos ,,, car une fois , la blonde et le freluquet évincés ,il faudra bien que ce dernier se raccroche à quelqu'un ,,, c'est pareil pour le moratoirePatchouli38 a écrit : ↑04 juillet 2025 17:08 "L’attaque contre les ZFE : un cas d’école de l’exploitation des peurs par les populismes
Avec la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE) en commission à l’Assemblée nationale le 26 mars dernier, les populistes enregistrent une première victoire sur ce sujet. Elle est le résultat d’un long travail de désinformation sur la réalité des contraintes règlementaires issues de la Loi d’orientation des mobilités et de la loi Climat & résilience. Toutefois, la fronde contre les ZFE repose également sur de réelles insuffisances qu’il s’agit de corriger si le législateur veut les sauver. Et il faut les sauver car elles sont l’un des instruments d’une politique nécessaire.
Pour l’extrême droite et une partie de la droite, les nombreuses fausses informations qui ont circulé sur les zones à faibles émissions avaient pour objectif de récolter les fruits électoraux d’une colère ainsi entretenue, au détriment des 40 000 décès par an causés par la pollution, estiment le directeur de Terra Nova, Thierry Pech, et l’ancienne consultante à l’Elysée, Marine Braud.
En matière de manipulation de l’information, les ZFE ont été bien servies. Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’abord d’une mesure climatique mais d’une mesure de santé publique. Même si les ZFE participent d’une politique écologique, leur objectif premier est d’améliorer la qualité de l’air dans les agglomérations les plus polluées pour éviter les 40 000 décès prématurés par an qui en résultent, selon l’étude de Santé publique France publiée en 2021 Il est apparu nécessaire de réduire la circulation des véhicules les plus anciens, plus polluants car produits selon des normes moins contraignantes d’émissions de particules. Les opposants aux ZFE y ont vu la signature de « l’écologie punitive ».
Le restant de l'article est payant mais l'essentiel est dit : 40 000 décès prématurés/an à cause de la pollution et nos politiques ont voté la disparition des ZFE.
Mesure purement populiste pour satisfaire un électorat pollueur au détriment de la santé de ceux vivant dans des zones très pollués. Honte à eux, il engageront leur responsabilité dans les décès de milliers d'autres français.
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