Kabé a écrit : ↑02 juillet 2025 13:42
^ Et avec cela, il faut également prendre en compte le taux de chomage dans chaque pays (assez haut en France), la part des retraités sur l'ensemble de la population, etc, etc. avant qu'on puisse en tirer des conclusions plus ou moins concrètes.
Après, tant que l'allocation minimum (RSA) est largement en dessous du seuil de pauvreté, je ne peux pas vraiment trouver cela "généreux". Ma ça ce n'est que mon opinion, pas une vérité.
Parait-il qu'on vit chichement avec le RSA :
"Quel revenu minimum pour toucher le RSA ? Pour toucher le RSA en 2025, les ressources mensuelles moyennes du foyer ne doivent pas dépasser 646,52 € pour une personne seule et 969,78 € pour un couple sans enfant. Ces plafonds varient selon la composition du foyer et sont ajustés chaque année.25 juin 2025"
https://www.google.com/search?q=RSA&rlz ... e&ie=UTF-8
Ceux qui critiquent ces personnes devraient vivre leur vie pendant 1 mois, un peu comme dans l'émission "on a échangé nos mamans", mais là ce serait plutôt "on a échangé nos vies", on verra s'ils auront toujours la critique facile.
Par ailleurs, j'ai trouvé un document de la Cour des Comptes intitulé "BVA pour la Cour des Comptes, Evaluation du dispositif du RSA..."
On peut y lire entre autre :
"Des bénéficiaires dans des situations précaires avant leur entrée dans le dispositif…
Près de la moitié des bénéficiaires (48%) se déclarent sans emploi avant leur demande de RSA quand 28% sont en emploi (13% en CDI et 15% en CDD). Viennent ensuite les bénéficiaires étant en formation (6%), ceux étant en contrat aidé (4%) ou encore en contrat de professionnalisation (2%).
Des bénéficiaires qui sont donc le plus souvent dans des situations précaires ou instables avant leur demande de RSA. De plus, même s’ils ne sont pas en emploi, peu gravitent autour de celui-ci."
"Un certain nombre de difficultés personnelles affectent les bénéficiaires du RSA et les empêchent de retrouver un emploi ou encore de bénéficier de revenus plus importants.
Les répondants mettent en avant en premier lieu des problèmes de santé, de handicap ou d’invalidité (26%). Cette même difficulté est également la première citée par les anciens bénéficiaires (30%). Le découragement, le manque d’envie, le manque de confiance en soi (23% pour les bénéficiaires ; 18% pour les anciens), les problèmes de garde d’enfant (respectivement 17% et 13%), les problèmes de transport (14% et 10% pour les anciens bénéficiaires) sont également cités."
"Si pour majorité (58%), le fait d’être accompagné au titre du RSA n’a aucun impact sur le degré d’autonomie de leurs démarches, un tiers des bénéficiaires estime avoir gagné en autonomie (34%). Un constat qui est plus prégnant chez les personnes sans emploi avant la demande du RSA (41%) mais également les cinquantenaires (42%).
Si l’intérêt de bénéficier du RSA est principalement financier (78% d’opinions positives), il permet également aux bénéficiaires de se sentir soutenu (73%). Dans une moindre mesure, les bénéficiaires peuvent reprendre confiance en eux grâce à celui-ci ou encore se sentir moins isolé (61%). Toutefois,
ce dispositif n’est pas perçu actuellement comme un outil permettant un retour à l’emploi. Seuls 38% ont pu passer des entretiens d’embauche, 34% des formations, 29% ont pu trouver un travail en intérim ou CDD et 21% un CDI. Les anciens allocataires se montrent plus critiques sur les retombées permises par le dispositif, excepté sur le fait de décrocher un travail en intérim ou CDD."
https://www.ccomptes.fr/sites/default/f ... nthese.pdf
Les personnes dénigrant les titulaires du RSA le font par ignorance et sont de mauvaise foi. Ce qu'elles oublient, est qu'un de leur proche peut très bien se retrouver dans cette situation.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells