papibilou a écrit : ↑04 juillet 2025 19:13
Corvo a écrit : ↑04 juillet 2025 18:45
C'est évident mais alors que faire ?...
Voilà la question qu'il faut se poser et, si possible, à laquelle il faut répondre.
Les jeunes qui foutent le souk sont déjà hors du champ de l'éducation parentale. Ils doivent donc recevoir la sanction pour leurs exactions. Sanction financière, à, le cas échéant, reporter sur la famille. Sanction d'incarcération dans des prisons légères ou des CEF , en particulier pour les meneurs. Je rappelle que de même que les places en prison nous manquons de CEF , centres éducatifs fermés, car si Sarkozy avait presque doublé leur nombre, Macron qui en avait promis 20 de plus s'est arrêté à 2 de plus soit 52 au total).
Pour les fauteurs de trouble en devenir ( disons de 10 à 14 ans ), l'école doit être une structure d'alerte. Si la famille n'est pas en mesure d'éduquer correctement l'enfant, il faudra fans un certain nombre de cas, enlever l'enfant de son milieu familial.
Ces mesures coercitives doivent être appréciées au cas par cas, mais sans complaisance.
De toute évidence la violence chez ces délinquants mineurs n'est plus la même que celle des années 60/70 voire 80.
De mon temps ça se réglait à coups de poings et tout le monde rentrait à la maison.
Nous, c à d la société devons changer notre logiciel et nous adapter car la délinquance des mineurs est un fait de société.
Il faut en finir avec l'excuse de minorité et punir beaucoup plus sévèrement sans faiblesse ni idéologie.
La délinquance aura toujours un temps d'avance sur nos lois et nous devons constamment nous adapter ce qui pose problème .
Notre faiblesse est leur force mais en durcissant les lois nous les protégeons aussi.
Redonner la pleine éducation aux parents est aussi une priorité sans que l'état ne vienne se substituer à cette évidence.
Responsabiliser les parents quand il y en a, hélas trop souvent les mères se retrouvent seules à élever leurs mômes.
Aucun compte n'est demandé aux pères, souvent absents, divorcés, ayant abandonné le foyer......
La charge éducative incombe aux mamans, souvent débordées, fatiguées, abandonnées , incapables souvent d'empêcher les dérives quand elles se produisent.
Si nous voulons sauver une partie de notre jeunesse, nous n'aurons pas le choix et passer à la vitesse supérieure sans trop se poser de questions.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.