L'entrisme islamiste des frères musulmans

[mic43121]

Je dirai une TRÈS petite part ..Peut être parmi ceux nés en France ...mais les autres vivent avec la religion ..
Vous connaissez des musulmans qui mangent du cochon ? Moi oui mais c'est exceptionnel ..

S’ils mangent du cochon ils ne sont pas musulmans

Ile ne faisaient pas le Ramadan non plus ..ce sont des Tunisiens musulmans "intelligents "
La religion c'est au bled ..ici personne ne les oblige ..surtout pas moi

[mic43121]

'tain mais ils ne peuvent pas s'attaquer aux vrais problèmes d'islamisme, genre le salafisme galopant, plutôt qu'aux petits frères musulmans qui sont des anges à côtés des autres fanatiques ?

Pas du tout ..ce sont ceux qui qui poussent les imans a des prêches anti France ..
Ce sont eux qui financent avec l'argent des pétroliers ..qui poussent les pions de l'islamisation ..

[Mesoke]

Le rapport dont parle ce fil dit au contraire qu'ils sont en gros recul ces dernières années en France et dans le monde, et qu'ils se font piquer la place par des groupes islamistes autrement plus dangereux et fanatiques et, eux aussi, financés par des pétrodollars en masse.

[mic43121]

Le rapport dont parle ce fil dit au contraire qu'ils sont en gros recul ces dernières années en France et dans le monde, et qu'ils se font piquer la place par des groupes islamistes autrement plus dangereux et fanatiques et, eux aussi, financés par des pétrodollars en masse.

Tu crois qu'un Ramadan n'est pas un islamiste ...Frère musulman c'est un organisme crée pour imposer la charia ..
Retailleau a dit :
Il a affirmé que l'organisation des Frères musulmans est une menace très claire vis vis de la république ..
Une menace sur la cohésion nationale ,et une menace de submersion .. ..
Il prend ça au sérieux..contrairement a ceux qui ferment les yeux ..

[mic43121]

Voila l'article sur Public-Senat Qui sont les Frères musulmans ?
Un rapport sur les Frères musulmans commandé par l’exécutif et révélé ce mardi par le Figaro souligne le poids important de l’organisation en France. Depuis toujours, les Frères musulmans ont suscité de nombreuses interrogations et nourri bon nombre de fantasmes. Mais d’où vient cette organisation ? Et quelle est son influence en France et dans le monde ? Eléments de réponse.
Marius Texier
Par Marius Texier
Temps de lecture :
6 min
Publié le 20/05/2025 à 18:19
Mis à jour le 21/05/2025 à 11:15
« Menace », « entrisme », « charia ». Voici comment le ministre de l’Intérieur et nouveau président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau a qualifié l’organisation des Frères musulmans. A la sortie du siège de son parti, Bruno Retailleau a affirmé que l’organisation est « une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale et une menace de submersion ».

Avant lui, plusieurs responsables politiques ont déjà pointé l’influence et le discours de l’organisation islamiste. En 2015, Manuel Valls, alors Premier ministre, souhaitait combattre leur « influence ». Aussi, après l’attaque du 7 octobre par le Hamas (branche politique et militante des Frères musulmans palestiniens), le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, accusait le footballeur Karim Benzema d’avoir des liens « notoires » avec l’organisation.

Pourtant, même si l’organisation politique islamiste d’origine égyptienne se fait plutôt discrète dans le pays, elle revient régulièrement dans l’actualité notamment depuis la résurgence du conflit israélo-palestinien et ses liens avec le Hamas.

Une organisation presque centenaire

L’organisation des Frères musulmans est fondée en Egypte, en 1928, par le cheikh Hassan Al-Banna. A l’époque, le pays est occupé par les forces britanniques, arrivées en 1882. Pour l’organisation, l’objectif est double : libérer le pays et instaurer un pouvoir islamique, c’est-à-dire conforme au Coran (la charia).

De ce fait, l’organisation sunnite et réformiste est particulièrement appréciée au sein de la population. Et pour cause, les Frères musulmans imprègnent la société via des activités caritatives et sociales tout en prônant les valeurs de la religion. Ils se réclament du panislamisme, un mouvement politique et religieux qui souhaite le rapprochement de toutes les communautés musulmanes dans le monde. Le « frérisme » entend mener une lutte « non violente » contre « l’emprise laïque » et « l’imitation du modèle occidental ». Dès la création de l’Etat d’Israël, l’organisation a fait de la lutte contre le sionisme un élément central de son combat.

La branche du théoricien Sayyid Qutb, qui s’inscrit rapidement en rupture avec le mouvement, prône quant à elle le jihad armé. Dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, l’organisation égyptienne recensait entre 500 000 et 1 000 000 de membres.

De la radicalisation à l’institutionnalisation

Après l’assassinat en 1949 du guide suprême Hassan Al-Banna, grand-père du théologien suisse Tariq Ramadan, les Frères musulmans se radicalisent et se tournent vers la violence politique en créant une branche armée secrète et clandestine. Dès 1948, l’organisation est interdite. Elle est dissoute en 1954, lors de la prise de pouvoir du président Nasser. Jusqu’en 1984 et sa reconnaissance comme organisation religieuse par le président Hosni Moubarak, les Frères musulmans sont pourchassés par le pouvoir égyptien et vivent dans la clandestinité.

Après ces « années noires » qui ont construit le mythe de l’organisation, les Frères musulmans entrent dans le jeu politique égyptien. En 2005, lors des élections législatives, ils deviennent même la seconde force politique du pays. Après les révolutions arabes en 2011 qui ont conduit à la chute du régime de Moubarak, les Frères musulmans parviennent à faire élire Mohamed Morsi en 2012, chef du parti politique de l’organisation, le Parti de la justice et de la liberté. L’exercice du pouvoir ne dure qu’un court instant, dès le 3 juillet de l’année suivante, le gouvernement tombe après un coup d’État de l’armée, mené par le général Al-Sissi, actuel dirigeant de l’Egypte. Depuis, l’organisation est pourchassée dans le pays et ses militants jetés en prison par milliers.

Une influence à l’étranger

A peine quelques années après sa création, l’organisation s’est répandue chez ses voisins. Dans les années 1930, on les voit apparaître en Syrie puis au Soudan et en Irak à partir des années 1940. Leur arrivée en Palestine a conduit à la création du Hamas en 1987.

Lors de la répression des années 1950 et 1960 sous la présidence de Nasser, nombreux sont les membres qui ont trouvé refuge dans les pays du Golfe dont ils partagent le conservatisme. Mais depuis les années 1990, l’organisation fait figure de persona non grata dans la plupart des pays de la péninsule. Stéphane Lacroix, docteur en sciences politiques à Sciences Po et spécialiste de l’Islam et de la politique au Moyen-Orient situe cette rupture après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990. Entre soutien et « silence gêné », les branches des Frères musulmans se déchirent. « La relation entre le pouvoir saoudien et les Frères change dès lors drastiquement […] ils sont désormais vus avec méfiance par Ryad. On considère qu’ils sont porteurs d’un projet politique menaçant pour le système saoudien, car porteur d’une alternative islamique à ce dernier », analyse-t-il.

Après avoir soutenu le coup d’État militaire du général Al-Sissi, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont inscrit l’organisation sur leur liste d’organisations terroristes tout comme l’Egypte.

Comme le pointe Nicolas Lepoutre, professeur agrégé d’histoire, dans un article de l’OrientXXI, les Frères musulmans ne sont pas une « organisation structurée » à l’échelle internationale. « Chaque mouvement (des Frères musulmans) poursuit avant tout un agenda national et ses buts immédiats ou ses modes d’action sont définis par le contexte local ».

Les Frères musulmans en France

Les Frères musulmans ont essaimé jusqu’en Europe où l’organisation est qualifiée de terroriste par l’Autriche. En France, ils sont généralement associés à l’association Musulmans de France anciennement Union des organisations islamiques de France. Si le lien demeure tacite, plusieurs anciens dirigeants n’ont pas caché leur proximité avec l’organisation. L’association revendique la tutelle de quelques dizaines de mosquées et de plus de 250 associations.

Régulièrement les responsables politiques pointent l’influence des Frères musulmans sur le territoire national. Au Sénat, la sénatrice centriste Nathalie Goulet a interpellé le gouvernement le 21 mars 2024 réclamant l’interdiction de l’organisation. Selon elle, la « confrérie des Frères musulmans est très active dans les diatribes antisémites », elle l’accuse également d’entretenir un « séparatisme ».

[latresne]

Voila l'article sur Public-Senat Qui sont les Frères musulmans ?
Un rapport sur les Frères musulmans commandé par l’exécutif et révélé ce mardi par le Figaro souligne le poids important de l’organisation en France. Depuis toujours, les Frères musulmans ont suscité de nombreuses interrogations et nourri bon nombre de fantasmes. Mais d’où vient cette organisation ? Et quelle est son influence en France et dans le monde ? Eléments de réponse.
Marius Texier
Par Marius Texier
Temps de lecture :
6 min
Publié le 20/05/2025 à 18:19
Mis à jour le 21/05/2025 à 11:15
« Menace », « entrisme », « charia ». Voici comment le ministre de l’Intérieur et nouveau président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau a qualifié l’organisation des Frères musulmans. A la sortie du siège de son parti, Bruno Retailleau a affirmé que l’organisation est « une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale et une menace de submersion ».

Avant lui, plusieurs responsables politiques ont déjà pointé l’influence et le discours de l’organisation islamiste. En 2015, Manuel Valls, alors Premier ministre, souhaitait combattre leur « influence ». Aussi, après l’attaque du 7 octobre par le Hamas (branche politique et militante des Frères musulmans palestiniens), le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, accusait le footballeur Karim Benzema d’avoir des liens « notoires » avec l’organisation.

Pourtant, même si l’organisation politique islamiste d’origine égyptienne se fait plutôt discrète dans le pays, elle revient régulièrement dans l’actualité notamment depuis la résurgence du conflit israélo-palestinien et ses liens avec le Hamas.

Une organisation presque centenaire

L’organisation des Frères musulmans est fondée en Egypte, en 1928, par le cheikh Hassan Al-Banna. A l’époque, le pays est occupé par les forces britanniques, arrivées en 1882. Pour l’organisation, l’objectif est double : libérer le pays et instaurer un pouvoir islamique, c’est-à-dire conforme au Coran (la charia).

De ce fait, l’organisation sunnite et réformiste est particulièrement appréciée au sein de la population. Et pour cause, les Frères musulmans imprègnent la société via des activités caritatives et sociales tout en prônant les valeurs de la religion. Ils se réclament du panislamisme, un mouvement politique et religieux qui souhaite le rapprochement de toutes les communautés musulmanes dans le monde. Le « frérisme » entend mener une lutte « non violente » contre « l’emprise laïque » et « l’imitation du modèle occidental ». Dès la création de l’Etat d’Israël, l’organisation a fait de la lutte contre le sionisme un élément central de son combat.

La branche du théoricien Sayyid Qutb, qui s’inscrit rapidement en rupture avec le mouvement, prône quant à elle le jihad armé. Dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, l’organisation égyptienne recensait entre 500 000 et 1 000 000 de membres.

De la radicalisation à l’institutionnalisation

Après l’assassinat en 1949 du guide suprême Hassan Al-Banna, grand-père du théologien suisse Tariq Ramadan, les Frères musulmans se radicalisent et se tournent vers la violence politique en créant une branche armée secrète et clandestine. Dès 1948, l’organisation est interdite. Elle est dissoute en 1954, lors de la prise de pouvoir du président Nasser. Jusqu’en 1984 et sa reconnaissance comme organisation religieuse par le président Hosni Moubarak, les Frères musulmans sont pourchassés par le pouvoir égyptien et vivent dans la clandestinité.

Après ces « années noires » qui ont construit le mythe de l’organisation, les Frères musulmans entrent dans le jeu politique égyptien. En 2005, lors des élections législatives, ils deviennent même la seconde force politique du pays. Après les révolutions arabes en 2011 qui ont conduit à la chute du régime de Moubarak, les Frères musulmans parviennent à faire élire Mohamed Morsi en 2012, chef du parti politique de l’organisation, le Parti de la justice et de la liberté. L’exercice du pouvoir ne dure qu’un court instant, dès le 3 juillet de l’année suivante, le gouvernement tombe après un coup d’État de l’armée, mené par le général Al-Sissi, actuel dirigeant de l’Egypte. Depuis, l’organisation est pourchassée dans le pays et ses militants jetés en prison par milliers.

Une influence à l’étranger

A peine quelques années après sa création, l’organisation s’est répandue chez ses voisins. Dans les années 1930, on les voit apparaître en Syrie puis au Soudan et en Irak à partir des années 1940. Leur arrivée en Palestine a conduit à la création du Hamas en 1987.

Lors de la répression des années 1950 et 1960 sous la présidence de Nasser, nombreux sont les membres qui ont trouvé refuge dans les pays du Golfe dont ils partagent le conservatisme. Mais depuis les années 1990, l’organisation fait figure de persona non grata dans la plupart des pays de la péninsule. Stéphane Lacroix, docteur en sciences politiques à Sciences Po et spécialiste de l’Islam et de la politique au Moyen-Orient situe cette rupture après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990. Entre soutien et « silence gêné », les branches des Frères musulmans se déchirent. « La relation entre le pouvoir saoudien et les Frères change dès lors drastiquement […] ils sont désormais vus avec méfiance par Ryad. On considère qu’ils sont porteurs d’un projet politique menaçant pour le système saoudien, car porteur d’une alternative islamique à ce dernier », analyse-t-il.

Après avoir soutenu le coup d’État militaire du général Al-Sissi, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont inscrit l’organisation sur leur liste d’organisations terroristes tout comme l’Egypte.

Comme le pointe Nicolas Lepoutre, professeur agrégé d’histoire, dans un article de l’OrientXXI, les Frères musulmans ne sont pas une « organisation structurée » à l’échelle internationale. « Chaque mouvement (des Frères musulmans) poursuit avant tout un agenda national et ses buts immédiats ou ses modes d’action sont définis par le contexte local ».

Les Frères musulmans en France

Les Frères musulmans ont essaimé jusqu’en Europe où l’organisation est qualifiée de terroriste par l’Autriche. En France, ils sont généralement associés à l’association Musulmans de France anciennement Union des organisations islamiques de France. Si le lien demeure tacite, plusieurs anciens dirigeants n’ont pas caché leur proximité avec l’organisation. L’association revendique la tutelle de quelques dizaines de mosquées et de plus de 250 associations.

Régulièrement les responsables politiques pointent l’influence des Frères musulmans sur le territoire national. Au Sénat, la sénatrice centriste Nathalie Goulet a interpellé le gouvernement le 21 mars 2024 réclamant l’interdiction de l’organisation. Selon elle, la « confrérie des Frères musulmans est très active dans les diatribes antisémites », elle l’accuse également d’entretenir un « séparatisme ».

Gros travail de Mic.
Les frères musulmans sont tout sauf des enfants de choeur(sans arrière pensée) comme certains veulent nous le faire croire.Surtout éviter de comparer la religion catho avec celle de la charia.

[Fonck1]

Voila l'article sur Public-Senat Qui sont les Frères musulmans ?
Un rapport sur les Frères musulmans commandé par l’exécutif et révélé ce mardi par le Figaro souligne le poids important de l’organisation en France. Depuis toujours, les Frères musulmans ont suscité de nombreuses interrogations et nourri bon nombre de fantasmes. Mais d’où vient cette organisation ? Et quelle est son influence en France et dans le monde ? Eléments de réponse.
Marius Texier
Par Marius Texier
Temps de lecture :
6 min
Publié le 20/05/2025 à 18:19
Mis à jour le 21/05/2025 à 11:15
« Menace », « entrisme », « charia ». Voici comment le ministre de l’Intérieur et nouveau président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau a qualifié l’organisation des Frères musulmans. A la sortie du siège de son parti, Bruno Retailleau a affirmé que l’organisation est « une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale et une menace de submersion ».

Avant lui, plusieurs responsables politiques ont déjà pointé l’influence et le discours de l’organisation islamiste. En 2015, Manuel Valls, alors Premier ministre, souhaitait combattre leur « influence ». Aussi, après l’attaque du 7 octobre par le Hamas (branche politique et militante des Frères musulmans palestiniens), le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, accusait le footballeur Karim Benzema d’avoir des liens « notoires » avec l’organisation.

Pourtant, même si l’organisation politique islamiste d’origine égyptienne se fait plutôt discrète dans le pays, elle revient régulièrement dans l’actualité notamment depuis la résurgence du conflit israélo-palestinien et ses liens avec le Hamas.

Une organisation presque centenaire

L’organisation des Frères musulmans est fondée en Egypte, en 1928, par le cheikh Hassan Al-Banna. A l’époque, le pays est occupé par les forces britanniques, arrivées en 1882. Pour l’organisation, l’objectif est double : libérer le pays et instaurer un pouvoir islamique, c’est-à-dire conforme au Coran (la charia).

De ce fait, l’organisation sunnite et réformiste est particulièrement appréciée au sein de la population. Et pour cause, les Frères musulmans imprègnent la société via des activités caritatives et sociales tout en prônant les valeurs de la religion. Ils se réclament du panislamisme, un mouvement politique et religieux qui souhaite le rapprochement de toutes les communautés musulmanes dans le monde. Le « frérisme » entend mener une lutte « non violente » contre « l’emprise laïque » et « l’imitation du modèle occidental ». Dès la création de l’Etat d’Israël, l’organisation a fait de la lutte contre le sionisme un élément central de son combat.

La branche du théoricien Sayyid Qutb, qui s’inscrit rapidement en rupture avec le mouvement, prône quant à elle le jihad armé. Dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, l’organisation égyptienne recensait entre 500 000 et 1 000 000 de membres.

De la radicalisation à l’institutionnalisation

Après l’assassinat en 1949 du guide suprême Hassan Al-Banna, grand-père du théologien suisse Tariq Ramadan, les Frères musulmans se radicalisent et se tournent vers la violence politique en créant une branche armée secrète et clandestine. Dès 1948, l’organisation est interdite. Elle est dissoute en 1954, lors de la prise de pouvoir du président Nasser. Jusqu’en 1984 et sa reconnaissance comme organisation religieuse par le président Hosni Moubarak, les Frères musulmans sont pourchassés par le pouvoir égyptien et vivent dans la clandestinité.

Après ces « années noires » qui ont construit le mythe de l’organisation, les Frères musulmans entrent dans le jeu politique égyptien. En 2005, lors des élections législatives, ils deviennent même la seconde force politique du pays. Après les révolutions arabes en 2011 qui ont conduit à la chute du régime de Moubarak, les Frères musulmans parviennent à faire élire Mohamed Morsi en 2012, chef du parti politique de l’organisation, le Parti de la justice et de la liberté. L’exercice du pouvoir ne dure qu’un court instant, dès le 3 juillet de l’année suivante, le gouvernement tombe après un coup d’État de l’armée, mené par le général Al-Sissi, actuel dirigeant de l’Egypte. Depuis, l’organisation est pourchassée dans le pays et ses militants jetés en prison par milliers.

Une influence à l’étranger

A peine quelques années après sa création, l’organisation s’est répandue chez ses voisins. Dans les années 1930, on les voit apparaître en Syrie puis au Soudan et en Irak à partir des années 1940. Leur arrivée en Palestine a conduit à la création du Hamas en 1987.

Lors de la répression des années 1950 et 1960 sous la présidence de Nasser, nombreux sont les membres qui ont trouvé refuge dans les pays du Golfe dont ils partagent le conservatisme. Mais depuis les années 1990, l’organisation fait figure de persona non grata dans la plupart des pays de la péninsule. Stéphane Lacroix, docteur en sciences politiques à Sciences Po et spécialiste de l’Islam et de la politique au Moyen-Orient situe cette rupture après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990. Entre soutien et « silence gêné », les branches des Frères musulmans se déchirent. « La relation entre le pouvoir saoudien et les Frères change dès lors drastiquement […] ils sont désormais vus avec méfiance par Ryad. On considère qu’ils sont porteurs d’un projet politique menaçant pour le système saoudien, car porteur d’une alternative islamique à ce dernier », analyse-t-il.

Après avoir soutenu le coup d’État militaire du général Al-Sissi, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont inscrit l’organisation sur leur liste d’organisations terroristes tout comme l’Egypte.

Comme le pointe Nicolas Lepoutre, professeur agrégé d’histoire, dans un article de l’OrientXXI, les Frères musulmans ne sont pas une « organisation structurée » à l’échelle internationale. « Chaque mouvement (des Frères musulmans) poursuit avant tout un agenda national et ses buts immédiats ou ses modes d’action sont définis par le contexte local ».

Les Frères musulmans en France

Les Frères musulmans ont essaimé jusqu’en Europe où l’organisation est qualifiée de terroriste par l’Autriche. En France, ils sont généralement associés à l’association Musulmans de France anciennement Union des organisations islamiques de France. Si le lien demeure tacite, plusieurs anciens dirigeants n’ont pas caché leur proximité avec l’organisation. L’association revendique la tutelle de quelques dizaines de mosquées et de plus de 250 associations.

Régulièrement les responsables politiques pointent l’influence des Frères musulmans sur le territoire national. Au Sénat, la sénatrice centriste Nathalie Goulet a interpellé le gouvernement le 21 mars 2024 réclamant l’interdiction de l’organisation. Selon elle, la « confrérie des Frères musulmans est très active dans les diatribes antisémites », elle l’accuse également d’entretenir un « séparatisme ».

Gros travail de Mic.
Les frères musulmans sont tout sauf des enfants de choeur(sans arrière pensée) comme certains veulent nous le faire croire.Surtout éviter de comparer la religion catho avec celle de la charia.

gros travail? un copier collé qu'il n'a même pas analysé? ça doit être la blague du jour.

si vous lisez un peu l'article, ce dont je doute que 1/10eme des gens ont fait, à la fin, principalement sur la France, on peut lire cette conclusion :

Les Frères musulmans en France

Les Frères musulmans ont essaimé jusqu’en Europe où l’organisation est qualifiée de terroriste par l’Autriche. En France, ils sont généralement associés à l’association Musulmans de France anciennement Union des organisations islamiques de France. Si le lien demeure tacite, plusieurs anciens dirigeants n’ont pas caché leur proximité avec l’organisation. L’association revendique la tutelle de quelques dizaines de mosquées et de plus de 250 associations.

Régulièrement les responsables politiques pointent l’influence des Frères musulmans sur le territoire national. Au Sénat, la sénatrice centriste Nathalie Goulet a interpellé le gouvernement le 21 mars 2024 réclamant l’interdiction de l’organisation. Selon elle, la « confrérie des Frères musulmans est très active dans les diatribes antisémites », elle l’accuse également d’entretenir un « séparatisme ».

il y a 2200 mosquées en France.
Même si personne n'a jamais dit qu'il n'y a pas d'"extrémistes chez les musulmans, et même les musulmans eux même, ils sont très loin d'être majoritaires ou même représentatifs.
il faut les combattre? oui.
se palucher avec? non.

[mic43121]

Je n'ai pas fait un gros travail j'ai tapé "les frères musulmans "..
Il y a d'autres textes ..
Je n'ai pas analysé mais j'ai lu TOUT le texte j'en ai d'ailleurs lu d'autres ..
Je sais parfaitement que tu es d'un autre avis ,si on avait tous les mêmes points de vue ce serait plus facile ...
Toi tu penses que ç'est une illusion ,moi que c'est le côté rampant de l'islamisation ...
Dans le fond ,je souhaite que tu ai raison .. Pour après ...

[Fonck1]

Je n'ai pas fait un gros travail j'ai tapé "les frères musulmans "..
Il y a d'autres textes ..
Je n'ai pas analysé mais j'ai lu TOUT le texte j'en ai d'ailleurs lu d'autres ..
Je sais parfaitement que tu es d'un autre avis ,si on avait tous les mêmes points de vue ce serait plus facile ...
Toi tu penses que ç'est une illusion ,moi que c'est le côté rampant de l'islamisation ...
Dans le fond ,je souhaite que tu ai raison .. Pour après ...

disons que contrairement à toi qui fait une fixette sur presque rien, je regarde le guerre à moitié plein, et pas le verre a moitié vide.
enfin, là on est plutôt dans le 3% - 97%.

[Mesoke]

Tu crois qu'un Ramadan n'est pas un islamiste ...Frère musulman c'est un organisme crée pour imposer la charia ..
Retailleau a dit :
Il a affirmé que l'organisation des Frères musulmans est une menace très claire vis vis de la république ..
Une menace sur la cohésion nationale ,et une menace de submersion .. ..
Il prend ça au sérieux..contrairement a ceux qui ferment les yeux ..

Oui les FM sont des islamistes. Oui en ce sens ils sont dangereux pour la cohésion nationale. Mais, encore une fois, le danger ça n'est pas le risque. Le danger est absolu, le risque est relatif aux conditions. Une perceuse c'est dangereux, on peut se percer la main par accident ou assassiner des gens en leur forant le crâne. Mais le risque est ridiculement faible, dans la pratique ça n'arrive jamais. Bin pareil pour les FM : ils sont dangereux mais tellement en perte de vitesse qu'ils ne présentent pas de gros risque.

Par contre les salafistes et autres mouvances islamistes radicales présentent, eux, un risque élevé. Ils sont plus nombreux, ont des tas de prédicateurs, en forment pour qu'ils diffusent à mort sur le net et ont une idéologie autrement plus fanatique que les FM. C'est pour ça qu'à mon avis blablater à mort sur les FM comme le fait Retailleau au lieu de s'en prendre au vrai problème de l'islamisme c'est juste une façon pour lui d'occuper l'espace médiatique parce qu'il est en campagne pour les présidentielles. Ca n'est en rien un souci pragmatique de lutte comme l'islamisme. C'est comme s'il communiquait à mort après l'arrestation d'un pauvre guetteur d'un point de deal quelconque pour faire croire à une grande victoire sur le crime organisé, alors que l'organisation mafieuse derrière l'a déjà remplacé et continue sont boulot destructeur.

Tout ça c'est marqué dans le rapport de 70 pages trouvable facilement sur le net "FRERES MUSULMANS ET ISLAMISME POLITIQUE EN FRANCE", celui commandé par un Darmanin déjà à côté de la plaque et repris par un Retailleau pas mieux. Dedans ils y relativisent carrément l'influence des FM, mais parlent plus largement de la montée de l'islam politique, pas seulement des FM.

[mic43121]

Tu crois qu'un Ramadan n'est pas un islamiste ...Frère musulman c'est un organisme crée pour imposer la charia ..
Retailleau a dit :
Il a affirmé que l'organisation des Frères musulmans est une menace très claire vis vis de la république ..
Une menace sur la cohésion nationale ,et une menace de submersion .. ..
Il prend ça au sérieux..contrairement a ceux qui ferment les yeux ..

Oui les FM sont des islamistes. Oui en ce sens ils sont dangereux pour la cohésion nationale. Mais, encore une fois, le danger ça n'est pas le risque. Le danger est absolu, le risque est relatif aux conditions. Une perceuse c'est dangereux, on peut se percer la main par accident ou assassiner des gens en leur forant le crâne. Mais le risque est ridiculement faible, dans la pratique ça n'arrive jamais. Bin pareil pour les FM : ils sont dangereux mais tellement en perte de vitesse qu'ils ne présentent pas de gros risque.

Par contre les salafistes et autres mouvances islamistes radicales présentent, eux, un risque élevé. Ils sont plus nombreux, ont des tas de prédicateurs, en forment pour qu'ils diffusent à mort sur le net et ont une idéologie autrement plus fanatique que les FM. C'est pour ça qu'à mon avis blablater à mort sur les FM comme le fait Retailleau au lieu de s'en prendre au vrai problème de l'islamisme c'est juste une façon pour lui d'occuper l'espace médiatique parce qu'il est en campagne pour les présidentielles. Ca n'est en rien un souci pragmatique de lutte comme l'islamisme. C'est comme s'il communiquait à mort après l'arrestation d'un pauvre guetteur d'un point de deal quelconque pour faire croire à une grande victoire sur le crime organisé, alors que l'organisation mafieuse derrière l'a déjà remplacé et continue sont boulot destructeur.

Tout ça c'est marqué dans le rapport de 70 pages trouvable facilement sur le net "FRERES MUSULMANS ET ISLAMISME POLITIQUE EN FRANCE", celui commandé par un Darmanin déjà à côté de la plaque et repris par un Retailleau pas mieux. Dedans ils y relativisent carrément l'influence des FM, mais parlent plus largement de la montée de l'islam politique, pas seulement des FM.

Voila on est pas d'accord sur la façon de faire de Retailleau mais reconnaitre que ce problème existe ..c'est déjà bien..
Je me souviens après CHARLIE.. de ramadan venir plaider la cause de la tuerie ..C'est GRAVÉ dans mon crâne ..
Par contre COMMENT Retailleau devrait prendre le VRAI problème de l'islamisation ?
C'est toi qui en parle ...tu as des idées ?

[Mesoke]

Bien sûr que non je n'ai aucune idée de la façon de gérer un problème de propagande religieuse instillée en loucedé par des puissances étrangères. Je doute que Retailleau ou quiconque en ait plus que moi tant ce sujet semble complexe.

[papibilou]

Je suggère que l'on n'essaye pas de hiérarchiser la dangerosité des mouvances islamistes mais qu'on les combatte tous, sans exceptions. On est un pays qui se revendique laïque ou pas ? On a une loi de 1905 ou pas ? On est capable d'interdire tous les financements, étrangers ou locaux à ces mouvances ou pas ?
Alors faisons-le sans nous demander si les frères musulmans sont un peu moins dangereux que tel autre mouvance.
Et soyons complets: si des mouvances autres qu'islamistes veulent imposer leur vision chez nous, chrétiennes ou autres, c'est niet aussi.
Au passage n'oublions pas que narcotrafic et ces mouvances islamistes sont souvent intimement liés.

[Mesoke]

Je ne hiérarchise pas le danger de ces mouvances, mais leur risque. Oui il faut tout combattre, mais à hauteur du risque qu'elles représentent. Ce que ne font pas les autorités en ne parlant QUE des FM et en oubliant les pires. Et en ne faisant rien contre les FM à part leur faire de la pub ...

Et oui il faut taper dans toutes les croyances. Genre aussi le new age, le conspirationnisme et compagnie

Bon courage ...

[latresne]

Gros travail de Mic.
Les frères musulmans sont tout sauf des enfants de choeur(sans arrière pensée) comme certains veulent nous le faire croire.Surtout éviter de comparer la religion catho avec celle de la charia.

gros travail? un copier collé qu'il n'a même pas analysé? ça doit être la blague du jour.

si vous lisez un peu l'article, ce dont je doute que 1/10eme des gens ont fait, à la fin, principalement sur la France, on peut lire cette conclusion :

Les Frères musulmans en France

Les Frères musulmans ont essaimé jusqu’en Europe où l’organisation est qualifiée de terroriste par l’Autriche. En France, ils sont généralement associés à l’association Musulmans de France anciennement Union des organisations islamiques de France. Si le lien demeure tacite, plusieurs anciens dirigeants n’ont pas caché leur proximité avec l’organisation. L’association revendique la tutelle de quelques dizaines de mosquées et de plus de 250 associations.

Régulièrement les responsables politiques pointent l’influence des Frères musulmans sur le territoire national. Au Sénat, la sénatrice centriste Nathalie Goulet a interpellé le gouvernement le 21 mars 2024 réclamant l’interdiction de l’organisation. Selon elle, la « confrérie des Frères musulmans est très active dans les diatribes antisémites », elle l’accuse également d’entretenir un « séparatisme ».

il y a 2200 mosquées en France.
Même si personne n'a jamais dit qu'il n'y a pas d'"extrémistes chez les musulmans, et même les musulmans eux même, ils sont très loin d'être majoritaires ou même représentatifs.
il faut les combattre? oui.
se palucher avec? non.

J'ai félicité Mic parce qu'il a fait un truc que je ne sais pas faire et que je partage l'idée générale du texte même si je l'ai lu en diagonale.Faut que vous arriviez à accepter des idées différentes aux votres,aprés ça ira mieux.