Le problème de son second mandat est qu'il n'a plus la majorité et qu'il est écartelé entre la droite et l'extrême-droite qui demandent plus d'austérité, et la gauche et l'extrême-gauche réclamant plus de social. Comment mener une politique dans ces conditions-là ?Pierre30 a écrit : ↑25 juillet 2025 10:34 Ce que je lui reproche est de ne pas avoir voulu accepter la réalité. Quand le monde s'est mis à tourner populiste face au contexte international (guerre en Europe, crise climatique) il a continué à injecter des shoots de dette pour calmer la société de junkies. La seringue ne se remplit plus et le sevrage va être compliqué .
Sinon sa politique était cohérente pendant le premier mandat.
De plus, les oppositions menacent le gouvernement de censure si ce dernier ne satisfait pas leurs exigences qui, bien souvent, sont contraires d'un extrême à l'autre. Rappelez-vous, lors des législatives, le RN mettait la pression sur le gouvernement Barnier qui a satisfait certaines exigences du RN. Cela n'a pas empêché ce dernier de le censurer.
Concernant la dette, toujours lors des législatives, le RN avait fait de nombreux reculs sur des sujets sociétaux (retraites, etc.) pour cause de dette. Une fois ces élections terminées, et le RN revenu sur les bancs de l'assemblée nationale, il réclamait l'abrogation de la réforme des retraites alors que la dette est toujours présente. Alors, comment gouverner par des oppositions trop occupés par leurs idéologies et ne tenant pas compte de la réalité de la situation ? Il est aussi là le problème, des oppositions renfermés dans l'entre-soi au détriment du bien commun. Un niveau de basse-cour alors que la France a besoin d'élus engagés dans leurs responsabilités, mettant de côté leur idéologie, faisant des concessions les uns les autres, pour trouver des accords concrets et réalistes afin de remettre notre pays sur les rails. Malheureusement, l'Assemblée Nationale est occupée par des politiciens bien plus soucieux de leur petite personne que de l'état de notre pays.