Tu fait une énorme confusion entre la dépense d’investissement et la dépense de confort.
Il y en a une qui n’est pas indispensable et c’est celle que l’on ne réforme pas.
Tu fait une énorme confusion entre la dépense d’investissement et la dépense de confort.
« Augmenter les impôts « , ça ne veut rien dire. Il y a tout le temps des hausses d’impôts, tout dépend de qui est ciblé. Les propositions du PS ne concernent que les ultra riches. LR et les macronistes s’y opposeront forcément parce que leur seule raison d’être est de servir de larbin aux possédants. Si le RN s’associe pour bloquer, ils devront assumer de voter contre une mesure soutenue par 78% des français selon les derniers sondages, et presque 90% de leur propre électorat.jeandu53 a écrit : ↑09 septembre 2025 01:27Kelenner et tous les gens de gauche veulent augmenter les impôts. Sauf qu'il n'y a pas de majorité à l'AN pour cela : les macronistes, les LR et le RN ont dit non à toute augmentation d'impôts.papibilou a écrit : ↑09 septembre 2025 00:01
Certains de ces points peuvent faire l'objet d'un compromis mais n'imaginez pas un seul instant que l'on va prendre les propositions de gauche et que les partis du centre et de droite hors RN vont tout accepter. Vous voulez bien des compromis à condition que ce soit sur vos bases. Ça ne marche pas comme ça.
Pourtant, les budgets de Barnier et de Bayrou incluaient des augmentations des impôts.
E. Macron ne démissionnera pas et ne prévoit pas de dissolution de l'Assemblée Nationale. Une Assemblée Nationale ne peut fonctionner que s'il y a des compromis dans chaque camp, or c'est l'individualité qui domine. Les partis souhaitant sa chute (LFI et RN en particulier) se feront un plaisir de lui mettre des bâtons dans les roues s'il élit une figure autre que ces 2 partis.Cépajuste a écrit : ↑09 septembre 2025 08:27 Je ne vois que 3 possibilités :
- Démission ou destitution de Macron
- Dissolution de l'Assemblée
- Coalition incluant le PS et éventuellement d'autres partis (ce qui suppose une négociation programmatique entre les partis concernés)
Toutefois, au regard des propos tenus par chacun, il apparaît peu probable qu'une des trois solutions soit retenue. Macron va donc nommer un homme de son camp sans élargir sa "majorité" et dans quelques semaines, nous aurons une nouvelle crise parlementaire.
Tu oublies la possibilité la plus probable à mon sens : un premier ministre bien à droite, genre Retailleau, qui rallierait le RN histoire d'avoir une majorité. Comme ça pas de problème pour passer encore et toujours plus de mesures libérales et pour se maintenir quelques mois en poste.Cépajuste a écrit : ↑09 septembre 2025 08:27 Je ne vois que 3 possibilités :
- Démission ou destitution de Macron
- Dissolution de l'Assemblée
- Coalition incluant le PS et éventuellement d'autres partis (ce qui suppose une négociation programmatique entre les partis concernés)
Toutefois, au regard des propos tenus par chacun, il apparaît peu probable qu'une des trois solutions soit retenue. Macron va donc nommer un homme de son camp sans élargir sa "majorité" et dans quelques semaines, nous aurons une nouvelle crise parlementaire.
Je ne fais pas de confusion entre ces termes puisque je n'en parle pas. Je dis juste qu'on continuera à s'endetter parce que c'est ainsi que fonctionne le financement du budget des états. Même quand Jospin a mis en place la dernière phase française de diminution de la dette il y a 25 ans, la dette n'a diminué qu'en proportion du PIB, pas en volume brut, qui a continué d'augmenter.
Le montant total de dette ne se rembourse pas, mais celui-ci est composé de centaines de dettes plus petites faites avec différents organismes qu'il faut rembourser à échéance.UBUROI a écrit : ↑09 septembre 2025 05:04 La dette ne se rembourse pas, et seuls les intérêts perçus par les créanciers suffit à la satisfaction de leur plaisir anal; comme "les nourrissons qui jouent avec leurs fèces" une fois qu'elles sont éjectées de leurs fesses. (un peu de psy pour les financiers qui nous enc....!)
Ce scénario me semble difficile à imaginer, d'abord parce que Renaissance et la droite modérée ne l'accepteraient pas, ensuite parce que le RN n'a pas l'intention de s'allier avec les macronistes. Marine Le Pen joue désormais la carte de la dissolution pour des raisons personnelles (elle veut poser une QPC pour lever son inéligibilité.)Mesoke a écrit : ↑09 septembre 2025 10:34Tu oublies la possibilité la plus probable à mon sens : un premier ministre bien à droite, genre Retailleau, qui rallierait le RN histoire d'avoir une majorité. Comme ça pas de problème pour passer encore et toujours plus de mesures libérales et pour se maintenir quelques mois en poste.Cépajuste a écrit : ↑09 septembre 2025 08:27 Je ne vois que 3 possibilités :
- Démission ou destitution de Macron
- Dissolution de l'Assemblée
- Coalition incluant le PS et éventuellement d'autres partis (ce qui suppose une négociation programmatique entre les partis concernés)
Toutefois, au regard des propos tenus par chacun, il apparaît peu probable qu'une des trois solutions soit retenue. Macron va donc nommer un homme de son camp sans élargir sa "majorité" et dans quelques semaines, nous aurons une nouvelle crise parlementaire.
Non, la droite accepterait Retailleau au poste de Premier ministre, en revanche, elle n'accepterait pas une coalition avec le RN. En tout cas, la droite modérée et les macronistes ne l'accepteraient pas.Mesoke a écrit : ↑09 septembre 2025 10:56 Tu penses que LR n'accepterait pas un Retailleau comme premier ministre ? C'est leur boss quand même, leur candidat pour 2027. Bon en vrai Retailleau n'accepterait sans doute pas ce poste qui flinguerait sa cote de popularité, mais un autre LR ? On peut imaginer un LR qui ferait comme Bayrou ou Barnier : de gros appels du pied au RN, mais en mettant un peu d'eau dans leur vin pour ne pas s'aliéner le vote RN. Peut-être qu'au RN on voudra passer outre les bidouilles électoralistes égoïstes de l'ancienne patronne si on leur propose une politique compatible.
Parce que sans RN pas de majorité possible pour le gouvernement.
Justement, les précédents Barnier et Bayrou ont montré que ces promesses ne peuvent pas tenir.
Je ne vois pas de majorité possible incluant le RN, il est trop radical, trop exigeant, trop encore infréquentable, et surtout il mise clairement désormais sur des élections.
A moins que désormais les décisions politiques se prennent dans la rue ( c'est possible), il me semble qu'elles se prennent encore à l'Assemblée Nationale. Donc, jusqu'à preuve du contraire, la gauche si elle forme un nouveau gouvernement n'aura, et de très loin, pas , à elle seule, la majorité pour faire passer vos souhaits. Entre parenthèses il n'y a pas un camp en face mais au moins 2.Kelenner a écrit : ↑09 septembre 2025 00:51Je ne suis pas un responsable politique. Je dis ce qui me semble incontournable. La droite macroniste, largement minoritaire, vient d'essayer par deux fois d'imposer sa politique sans faire le moindre compromis. Ca me semble vraiment gonflé de reprocher au camp d'en face de vouloir tester ses propositions, largement plus populaires, dans ces conditions. La droite et le centre ne sont aucunement en position de dicter leurs conditions, il va falloir que tu finisses par l'accepter.papibilou a écrit : ↑09 septembre 2025 00:01
Certains de ces points peuvent faire l'objet d'un compromis mais n'imaginez pas un seul instant que l'on va prendre les propositions de gauche et que les partis du centre et de droite hors RN vont tout accepter. Vous voulez bien des compromis à condition que ce soit sur vos bases. Ça ne marche pas comme ça.
Le RN ne redressera pas la dette, il s'empressera de faire sauter la peine d'inéligibilité de sa patronne (son but étant bien celui-ci et non celui de régler la dette) et imposera ses mesures anticonstitutionnelles et racistes envers les immigrés (suppression droit du sol, priorité nationale, etc.). Il ne fera jamais de compromis avec les autres partis.Cépajuste a écrit : ↑09 septembre 2025 11:07Justement, les précédents Barnier et Bayrou ont montré que ces promesses ne peuvent pas tenir.Je ne vois pas de majorité possible incluant le RN, il est trop radical, trop exigeant, trop encore infréquentable, et surtout il mise clairement désormais sur des élections.