Mesoke a écrit : ↑12 septembre 2025 17:41
Victor a écrit : ↑12 septembre 2025 17:26
Je pense que vous ne comprenez pas le truc.
Il n'y a pas de calcul "scientifique" qui doit aboutir à un montant.
Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne.
C'est une question de confiance. Et il n'y a pas une mesure mathématique de la confiance.
Le plan proposé par le gouvernement doit être suffisamment crédible aussi bien en montant qu'en faisabilité pour redonner confiance à nos créanciers, aux agences de notation, à la BCE.
Bien sûr que si il est possible de réaliser des calculs. On a des prévisions de croissance, d'inflation, de taux d'intérêt, on sait le montant des intérêts qu'on aura à rembourser, le déficit prévisible au budget, etc, etc, etc. On mixe le tout, on se fixe un objectif de rattrapage de budget en tant de temps et ça donne une fourchette (puisqu'on n'a pas des données 100% fiables) du déficit maxi qu'il faudrait atteindre lors du prochain budget afin d'atteindre
cet objectif. La réduction des déficit et de la charge de la dette c'est une question d'économie, de maths, pas de confiance. La confiance c'est pour vendre les mesures politiques qui visent à atteindre l'objectif. C'est là que se situe la com'. Et vendre un chiffre de 40 milliards au pifomètre sans expliquer d'où il sort c'est de l'arnaque politique.
Oui mais l'objectif peut être variable et avec une échéance de temps différente.
C'est avant tout une question de crédibilité (et donc de confiance) du plan vis à vis des créanciers et du système financier en général.
Quand un ménage est en surendettement, c'est la même chose. Il n'y a pas UN plan unique de redressement des comptes du ménage.
Le plan de redressement doit juste être fiable et crédible.
Donc les 44 milliards de Bayrou, ce n'était pas de la com, ce n'était de la pifométrie, c'était une trajectoire de redressement des comptes publics.
Etait-ce trop ou pas assez ?
Si demain un budget avec un redressement moindre est voté et que nos taux d'intérêts ne baissent pas ou continue de monter et bien on aura la réponse.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville