da capo a écrit : ↑03 avril 2021 00:36
Je pense que c'est avant tout la sincérité, qui procure de l'intérêt à nos échanges, vu que celui qui triche finit toujours par dévoiler des traits de personnalité en décalage avec le ton de ses interventions.
J'essaie donc d'observer à peu près le même degré de bienveillance et de courtoisie dont je pense faire preuve dans la vie réelle.
Ce que je voulais dire est que cette approche individuelle devrait être adoptée au plan collectif. Elle n'interdit pas la critique, mais elle est mêlée de plusieurs sentiments positifs et négatifs qui permettent aux communautés de ne pas se braquer les unes envers les autres.
Et que penses tu du fait de montrer ce genre de dessins à des gosses de 13 ans ?
Et de l'usage de ces caricatures conjugué au but suivant:
L’enseignement moral et civique poursuit trois finalités qui sont intimement liées entre elles.
1) Respecter autrui
La morale enseignée à l'école est une morale civique en lien étroit avec les principes et les valeurs de la citoyenneté républicaine et démocratique. L’adjectif « moral » de l’enseignement moral et civique renvoie au projet d’une appropriation par l’élève de principes garantissant le respect d’autrui. Cette morale repose sur la conscience de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine, qu’il s’agisse de soi ou des autres, et nécessite l’existence d’un cadre définissant les droits et devoirs de chacun.
Respecter autrui, c’est respecter sa liberté, le considérer comme égal à soi en dignité, développer avec lui des relations de fraternité. C’est aussi respecter ses convictions philosophiques et religieuses, ce que permet la laïcité.
Là ou je veux en venir, est que les adultes tentent d'exporter aux enfants leurs conflits communautaires alors que je pense que les enfants devraient avoir comme enseignement, comme base avant toute chose: le respect. C'est un socle fondamental.
J'entends très bien les gens ayant peur de ne plus pouvoir critiquer les religions, je comprends très bien la crainte fondée ou non de l'imposition d'une norme religieuse dont la France a pâti par le passé. Mais les enfants devraient être laissés en dehors de ces chamailles. On n'enseigne pas le respect en montrant l'anus du prophète d'une religion qu'une partie des écoliers respecte. Ces derniers se braquant à leur tour contre ceux qui les défendent. C'est semer les germes d'une société crispée, hostile, revancharde.