j'ai ajouté ma dernière ligne après avoir réalisé que j'avais également quoté ton commentaire
gecko, j'ai suivi ton lien et tout ce que je vois, c'est une analyse d'ado qui pense que son mal être proviens du seul et unique pétard qu'il a fumé dans sa vie. je ne doute pas de sa bonne foi, mais restons sérieux quelques instant et évitons de prendre pour argent comptant les analyses d'ados clairement pas à l'aise dans leur peau. (d'ailleurs à ce stade le mec devrait sérieusement se remettre en cause et commencer à s'accepter lui même plutôt que de reporter sur son pétard les manque évidents de sa personnalité.)
les cas de dépersonnalisations font leurs apparitions après plusieurs années de consommation, surement pas après un joins, ni même une dizaine.
j'essaie sans succès de retrouver un article qui expliquait de façon claire et précise les effets du THC sur le cerveau et le comparait aux autres drogues.
pour faire simple (et surement pas vraiment pointilleux), le THC a un rôle
perturbateur sur la réception de certains type de neurones, un peu comme si on mettait une capote sur le neuro recepteur. créant une légère augmentation de la production de dopamine innérante à l'augmentation de production des émission du neurone émetteur afin de compenser les pertes.
lorsque l'organisme élimine le THC, les échanges neurologiques reviennent à la normale.
aucune modification neurologique, chimique ou physique durable n'a jamais été démontré, à l'inverse de beaucoup de drogues dites dures avec lesquelles on assiste à une modification des éléments du cerveaux, changement de quantité de substance émise, modification de la composition des signaux chimiques et même changement de neurorécepteur avec grosse perturbation à la clé.
on peut garder des séquelles après une prise de LSD ou tout autre produit fortement hallucinogène, mais ça reste extrêmement rare, et ce sont des produits CHIMIQUE élaborés qui sont loin d'être anodins.
l'effet actif du cannabis ne dépasse pas quelques heures, en revanche, il reste présent dans l'organisme pendant très longtemps, inerte, mais présent. c'est d'ailleurs pour cette raison que l'idée d'une faible dépendance est fausse. le THC créé de la dépendance, mais sa faible vitesse d'élimination (stockage dans les graisse entre autre) le garde présent longtemps dans le corps et de fait, entraine un sevrage lent et largement supportable.
à noter aussi que selon une étude pharmacologique que je viens de voir en farfouillant sur le net démontre un taux incroyablement bas d'interaction médicamenteuse, ce qui appui encore un peu plus l'idée de la faiblesse de son impact physiologique.
bref tout ça pour dire que les histoire de grand mère du mec qui est resté abrutis à vie après avoir fumé un pet ça me fait doucement rigoler. je crois moi, que c'est bien pratique pour justifier ce qu'on n'arrive pas à expliquer. je ne nie pas les effets destructeurs à long terme, mais c'est davantage pour des raison sociales que médicales.
maintenant à tout ceci je me dois de rajouter que je ne fait en aucun cas la promotion de cette substance prohibé et destructrice en terme de valeurs individuelles, je parle en connaissance de cause.
au même titre que l'alcool, ça ne doit jamais dépasser le cadre d'une consommation
festive et
occasionnelle. que les choses soient bien claires.
le chômage n'augmente pas, il y a un manque d'emploi.
Muriel Penicaud ministre du travail. France-Inter le 30/07/2018.
"y a pas que les bonbons qui font tomber les dents" célèbre citation de la BAC nantaise.