doublon a écrit : Ce qui est drôle, c'est que vous tous êtes "surpris" de la montée de la délinquance dans ces quartiers... Le problème de la sécurité dans ces quartiers ne doivent pas être prit comme un problème uniquement de "sécurité" justement, mais un problème social et économique également...
L'absence d'économie développée empêche une insertion dans le milieu pro, donc de facto pas de salaire, mais les aides sociales à la pelle (représentant une source de dépense assez lourde dans certaines régions). Autre chose également, les restrictions budgétaires de la police et gendarmerie : matériel désuet ? Normal, pas d'argent pour en acheter du neuf et meilleur, et mettre des caméras ne s'avère pas être une panacée digne de ce nom. Pas de tissu social ? Normal, on les a parqué dans un espace défini ou les associations se sont fait la belle, faute d'être soutenues, en disant "Restez-y, on verra plus tard", puis on a oublié, et puis aujourd'hui, ça grossit comme une verrue sur le coin du nez...
Alors maintenant, que vous vouliez mettre des flics partout, bonne idée, mais il faut les équiper avec du matériel en état de marche (et pas des fourgons ayant 250 000 bornes au compteur...), former ce petit monde à la prévention, défense, etc... Tout plein de projets coûteux que le gouvernement se fera une joie de vous refuser, faute d'argent...
Je ne vois pas ce qu'il y a de surprenant dans la montée de la délinquance dans ces quartiers, elle était même écrite et c'est pas fini, au bout de 30 ans d'angélisme.
Par ailleurs, si ces quartiers ont été désertés, c'est à cause de ces bandes, et non l'inverse.
Enfin, selon moi.
Quant aux assos, un type en casquette qui va voir les jeun's en bas des tours pour leur demander "ça va les gars ?" après leur avoir curieusement taper les poings, je ne vois quelq problèmes de délinquance cela va résoudre, en tous cas pas plus que des fliquettes en scooter.
Acucun commentaire par contre sur le lien évident entre misère et délinquance.