Je suis désolé, mais si je trouve une hypothèse absurde, je le dis.Jarod1 a écrit : D'abord, on discute sans qu'il soit nécessaire de dire que les propos de l'autre sont absurdes
Ce n'est pas une insulte, cela veut simplement dire que, pour moi, elle n'a pas de sens.
Je reprend mes propos :
« Le centre ne se définit pas par rapport aux autres.
C'est comme si tu disais que la gauche se définit par rapport à la droite, c'est absurde. »
Et je les explique à nouveau : la gauche se définit par ses penchants sociaux, sans chercher à savoir ce que fait la droite, la droite se définit par rapport à ses penchants libéraux, sans chercher etc.
Rhôô, le prend pas mal, c'était juste pour éviter de te dire quelque chose si tu le savais déjà.Jarod1 a écrit :ou sans l'inviter à "se renseigner".
Donc, le concept "gauche-droite" est né de la disposition des premières assemblées, avec les libéraux d'un côté et les sociaux de l'autre.
Donc, rien de politique intrinsèquement. S'ils s'étaient assis différemment, aujourd'hui Sarko serait à gauche et Aubry à droite.
Ca, c'est la théorie.Jarod1 a écrit :Dans sa majorité, la gauche politique ne conteste pas le libéralisme qui a fait ses preuves en terme de création de richesses, pas plus que dans sa majorité, la droite ne conteste la nécessité de règles sociales destinées à amortir les conséquences d'un libéralisme excessif.
Le reste est un question de dosage.
Dans la pratique, tout élu, de gauche comme de droite, a pour premier devoir de soutenir chaque projet issu de sa mouvance, et pour second devoir de contrer chaque projet issu du camp adverse.
Où est l'intelligence là-dedans ? Où est le pragmatisme ? Où est l'intérêt général, qui devrait pourtant être leur seule et unique préoccupation ?
On peut voir ça comme ça, sauf que je ne vois pas en quoi cela le limite.Jarod1 a écrit :Le Centre se limite donc à une posture politique consistant à ne s'allier ni avec la gauche ni avec la droite, tout en reconnaissant les valeurs fondamentales des deux, ce qui exclut les extrêmes.
Ce qui le limite en France, c'est la bipolarisation beaucoup trop encrée dans nos habitudes.