tisiphoné a écrit : par soucis d'équité, on va devoir supprimer la fête des mères et la fête des pères?
je vois pas pourquoi les homo' échapperaient aux colliers en coquillettes et autres joyeusetés en pâte à selvéra a écrit :
bof! tu sais que la fête des mères est de Pétain mais tes fêtes resteront, vraiment rien ne sera bouleversé, il y aura toujours une majorité d'hétéros et une minorité de homos, le ciel ne va pas vous tomber sur la tête !!!
Ba déjà la Bible est un vieux texte mais les histoires d'homosexuel c'est encore plus vieux, c'était déjà le vieux monde archaïque avec les esclaves et les orgies, au moment de la Bible.robertcri a écrit : Non, le gay ne dérange personne, il ne porte pas atteinte à ton intégrité physique ! Laisse le gérer son rectum et gère ton pénis sans qu'on se mêle de tes génitoires ! Les gays étaient libres ! Ils préfèrent pour certains l'enchaînement du mariage ! et pourquoi pas ! eux aussi ils ont le droit de croire au grand Amour avec majuscules, et de connaître esuite les joies du divorce et des frais d'avocat ! c'est ça, l'égalité !!! foutons la paix aux gays, ils ne vous demandent rien d'autre ! La bible est un vieux texte écrit, il ne saurait donc être adapté à notre temps. crois si tu veux, mais n'emmerde pas les autres et n'impose pas aux autres ce que tu crois vrai ! Applique toi la bible à toi même, et crois moi c'est déjà pas évident !
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que j'te dis, de 7 à 77 ans.. tu comprend Msieux l'Maire"
c'est le grand amour, elle pose sa tête sur moi, regard langoureux.. je crois que je vais aller voir Msieux le Maire voir s'il peut pas m'arranger un deuxième mariage d'amour pour le prix d'un.. il peut pas me refuser ça 
c'est un démocrate sencible 
Monseigneur Barbarin, sors de ce corps !bister a écrit :Maintenant j'aime ma petit chienne, je lui fait des caresses et elle me fait des lichettes, des fois juste après avoir contrôlé et nettoyé son trou d'bal, hann!..
, les grands gestes en moins 
non, suite à la révolution, l'assemblée nationale a réinstauré le divorcebister a écrit : et d'ailleurs, en fait, je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui
il dit le mariage, c'est un REMpart ! pour le moment le plus fragile où une femme fait un enfant etc...
mais ce n'est pas que ça.. parce qu'à ce moment là.. 3 hommes et un couffin, c'est encore un meilleur rempart etc..
ce qui a été décider par un Sénat équipé des lois divines, à une époque (et ces gens n'était pas plus débiles, que ne le sont nos sénateurs et députés actuels)
c'est de protéger la cellule familiale OK mais aussi l'équilibre de la société,la tempérance des moeurs, l'équilibre des rapports entre les gens, ça va donc plus loin que ce que pense Mnieur Barbarin.. c'est pour ça que ce choix est sociétale
d'ailleurs la République, n'a pas abrogé le Mariage à la révolution
...des lois de contradiction.. ils ne savais pas où ils mettaient les pieds quelque peu frigides et bornés 
les seuls frigides et bornés,c'est les cul bénitsbister a écrit : Pour mieux divorcer d'avec le Roi
Bah c'étaient des sans-culottes..
non ,le mariage en lui même ne dérange pas grand monde ,mais comment réécrire le droit pour que ce lobby arrête de nous bassiner avec leur envie de procréer ....Le gay en lui même fait ce qu'il veut, mais qu'il achète un ventre de femme ,pour s'approprier un enfant dont les parents 1 ou 2 n'auront qu'un lien biologique restreint ou inexistant ressemble à l'envie de posséder un petit chien ...Si on veut parler atteinte à une intégrité physique ,c'est sur ce point qu'il y en aura une ....robertcri a écrit : Non, le gay ne dérange personne, il ne porte pas atteinte à ton intégrité physique ! ..................................!
même ceux qui sont croyants !LadyAnne a écrit : Ben, il fait son boulot d'archevêque, mais on n'est pas obligé de l'écoûter ! Je me demande, d'ailleurs, si des gens qui ne sont pas des pratiquants convaincus écoutent ces gens-là...
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Du mariage des homosexuels
La rentrée des classes politiques va devoir s’encombrer d’un problème qui n’a aucune consistance en soi mais qui risque de prendre les proportions de la grenouille de la fable.
Espérons que cette enflure connaîtra le même sort que celui de ladite grenouille, car notre très laïque République ne dispose d’aucun outil valable pour la désamorcer.
Je veux parler de la demande de reconnaissance au niveau institutionnel du mariage des homosexuels.
Autrefois le roi épousait le peuple ; le roi, comme l’empereur de Chine, fils du ciel, épousait le peuple, fils de la terre ; l’un et le multiple étaient indissociables.
Aujourd’hui le peuple ne faisant plus référence qu’à lui-même ne pourra retrouver l’équilibre que s’il se retourne vers lui-même dans le Un fondateur de son être intérieur, sa propre dimension royale.
Cela veut dire que si notre très laïque République dont la qualité bien définie par la loi de 1905 reste incontournable par rapport à l’autorité extérieure qu’était l’Eglise à cette époque, elle a à se redéfinir par rapport à une autorité intérieure non moins incontournable en l’homme, son principe divin.
Ce principe qu’elle veut ignorer a cependant ses lois et ce sont les lois qui structurent le monde ; ces lois sont au monde ce qu’un mur de soutènement est à une maison ; transgressées, elles sont source d’effondrement !
Ignorées, nous les transgressons et nous déterminons des effondrements !
Elles ne sont pas de l’ordre des lois morales qui fondent une éthique propre à tel peuple dans le cadre de sa civilisation ; elles ne relèvent pas du registre de la dialectique bien-mal dont nous faisons tristement l’expérience de la relativité ; elles déterminent vie ou mort.
Dans cet ordre du réel, l’homosexualité ne jouit d’aucune référence ontologique.
Toutes les traditions du monde s’accordent à contempler l’union des contraires, celle du ciel et de la terre, respectivement pôles mâle et femelle. La tradition biblique qui fait le lit de notre civilisation affirme dès le premier mot de son Livre l’alliance de l’Incréé et du Créé, la relation nuptiale de Dieu et de l’humanité, puis par voie de conséquence, celle de l’Adam et de son féminin intérieur, celle de la lumière et des ténèbres qui seule enfante une plus grande lumière ; celle du sec et de l’humide qui seule donne la fécondité ; enfin, en ombre portée sur le registre de l’exil où nous sommes sur cette terre, l’union de l’homme et de la femme...
Lorsque l’union des contraires est transgressée, nous déterminons la « peste » dans le sens de ce qui est décrit dans la Bible au livre de l’Exode dans la 5ème plaie d’Egypte, pays qui tient prisonnier le peuple hébreu, comme aujourd’hui elles déferlent sur le monde qui retient prisonniers de leur inconscience les êtres humains appelés à une Pâque.
La Pâque des Hébreux appelle aujourd’hui la Pâque des nations .
Sachons nous situer du côté de ceux que représentent les Hébreux , ceux en qui se joue une montée de conscience et pour qui les plaies, au lieu d’être traitées de « malchance », sont un face à face, une objectivation de leurs misères intérieures et donc une source de retournement.
La « peste » qui désigne toute calamité, dont il est question, est le mot hébreu Deber ; prononcé Dabar - puisqu’il n’y a pas de voyelles dans cette langue écrite – ce même mot signifie une « chose », et en homonymie, le « verbe » ; l’homonymie qui pour nous fait l’objet de jeux de mots, est en hébreu un jeu divin ; celui-ci signifie que toutes choses n’a de réalité, de sens et de vie que dans sa relation au Verbe qui la fonde. Lorsque cette relation est coupée, la chose n’a plus de sens et la peste intervient.
L’homosexualité n’a aucune relation au Verbe, aucune ontologie ; elle n’est pas ; elle n’a d’ex-istence que dans notre monde de l’ex-il ; comme déviance de la juste relation homme-femme ; cette juste relation est dans le droit fil des couples ontologiques et c’est pour cela qu’elle préside à la fécondité ; en soi elle est sacrée.
Nous avons tous à nous entraider dans les multiples déviances dont nous sommes le jouet en ce monde ; mais ne confondons pas la compréhension que nous avons à apporter à cette entraide humaine avec l’acquiescement de la déviance en soi et la reconnaissance d’un statut légal qui serait donné à l’objet de ces déviances.
Donner un statut légal à l’homosexualité à l’égal de ce qui correspond à la juste normalité en reconnaissant le droit d’état civil au mariage conclu par ceux ou celles qui aujourd’hui l’exigent, c’est tôt ou tard créer la peste.
Nous avons à le savoir.
Mais l’Etat qui n’a nul regard sur cette dimension sacrée de l’anthropologie et des textes qui la révèlent n’a que des arguments moraux, sentimentaux, affectifs, ou liés aux habitudes, à opposer à la requête actuelle.
Pourquoi, sous prétexte de liberté à laquelle se réfèrent les demandeurs, la requête de demain ne serait-elle pas celle de la reconnaissance de la polygamie, voire de l’inceste ?
L’Etat pas plus que la plupart de nos contemporains n’ont encore idée du vrai visage de la liberté.
La liberté se conquiert dans l’obéissance aux lois ontologiques qui relèvent du divin.
L’humain coupé du divin crée la peste ; relié au divin, il est source de vie.
Le choix que nous avons à faire relève de l’urgence absolue.
Notre laïcité doit faire ce choix.
© Annick de Souzenelle -
