scorpion3917 a écrit : J'ai aimé la France de mon enfance, celle des années 60 et 70. Douce France comme le chantait Monsieur Trenet. Elle me semble morte cette France là, tant je constate une intolérance grandissante, avec pour seul moteur l'argent et la rentabilité. Des jeunes sans repères, sans boulot, une délinquance sans cesse croissante, des crises successives, bref une France défigurée qui ne me fait plus rêver. Oh, tout n'était pas rose, c'est sûr mais la société était plus solidaire, moins arrogante. Notre pays n'était pas englué au sein d'une Europe technocrate avec une économie mondialiste où seuls les marchés financiers dictent leur loi.
Ce genre de discours, ça me fait penser à ces pseudos-supporters de foot qui supportent leur équipe quand elle gagne mais quand les choses se mettent à mal tourner, désertent le stade et range leur maillot au fond d'un tiroir. On les appelle des "footix", du nom de la mascotte de la Coupe du Monde 98 parce qu'ils se sont mis à aimé le foot et les Bleus au milieu de la Coupe du Monde alors qu'avant cela, ils se moquait du foot et des Bleus, voire même se moquait d'eux, les trouvaient mauvais et annonçaient à qui voulaient les écouter que cette équipe ne ferait pas une bonne Coupe du Monde.
Avoir aimé la France dans les années 60-70 et ne pluys l'aimé aujourd'hui, c'est être un patriotix parce que c'est tellement facile d'aimer son pays que les choses vont bien mais que les vrais patriotes aimaient déja leur pays dans les années 40 et l'aiment encore aujourd'hui.
Comme dit le proverbe :
C'est quand on est dans la merde qu'on reconnais ses vrais amis