il est normal que soient punis les gens qui ont participé à la barbarie.
Peut être pas qu'ils soient mis en prison,mais que leur noms soient associés a jamais à ce qu'ils ont fait et participé.
il est normal que soient punis les gens qui ont participé à la barbarie.
intéressant ton propos.Fonck1 a écrit : il est normal que soient punis les gens qui ont participé à la barbarie.
Peut être pas qu'ils soient mis en prison,mais que leur noms soient associés a jamais à ce qu'ils ont fait et participé.
VERNON a écrit :
Non , non et non
La grande majorité des Allemands savaient ou se doutaient de quelque chose ; Un camp de concentration est plus difficile à dissimuler que le Stade de France .
Ne me dis pas que les conducteurs de locomotive qui livraient la "marchandise humaine" aux camps de la mort ont pu rester muets avec les membres de leurs familles et leurs amis.
Helmut Kohl a reconnu que les Allemands savaient ; mais que pouvaient-ils faire dans un Etat super-policé .Qu'aurions nous fait , nous Français , qui avons accepté une occupation durant 4 années ?
Je suis germanophile , ayant été considéré par ma famille au pair comme le fils ainé de la famille ; mais , je ne me suis jamais voilé la face
Ca s'appelle l'obéissance.VERNON a écrit : Dachau fut ouvert le 21 mars 1933 ; quelques semaines après l'arrivée de Hitler au pouvoir.
Lisez " Au Nom de la Race " et vous comprendrez que je suis persuadé que les Allemands savaient.
possible.ils ont probablement vendus d'autres....ma justice préfère graisser la patte que faire son boulot,c'est plus rapide.gemmill a écrit : intéressant ton propos.
sais tu qu'il existe en Allemagne et en Autriche , une loi qui protége l'anonymat de certains CGN ( en l'occurence , ceux qui furent jugés aprés-guerre et comdamnés a des peines autre que la peine de mort ou la prison a vie).
idem en France , ou les familles de personnes accusées de collaboration , ont obtenu que la loi leur garantisse l'anonymat.
tu crois qu'on monte le débarquement en dix minutes?scorpion3917 a écrit : Mais tout le monde savait, en tout cas les anglais, les américains étaient au courant des massacres dans les camps mais ils ne sont pas intervenus, à croire que finalement ça ne les perturbait pas plus que ça. On peut en effet difficilement cacher au monde une telle entreprise pendant des années.

Même les Alliés étaient au courant de l'existence des camps d'Auschwitz avant 1944 mais ne croyaient pas à la thèse de l'extermination de masse. Jusqu'à ce que deux prisonniers échappés, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, leur fassent un rapport détaillé sur les pratiques dans les camps de la mort, peu de temps avant le débarquement en Normandie.Fonck1 a écrit :
qu'ils se doutaient,je ne dis pas le contraire.
enfin l'histoire nous a appris que quand on déplace des populations,c'est pas pour les mettre dans les champs et ramasser des fruits contre leur gré,c'est assez rarement cela,surtout si c'est des gens qui appartiennent à quelque chose qui les rassemble.
Analyse tout à fait pertinente mais certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. J'avais entendu moi aussi cette histoire de refus de bombardements des camps ou tout du moins des voies de chemin de fer y accédant pour éviter de faire des victimes, mais ce prétexte me semble bien léger. Non il y a autre chose....j'ose dire que cette situation pouvait même en arranger certains.....GEORGES a écrit : Même les Alliés étaient au courant de l'existence des camps d'Auschwitz avant 1944 mais ne croyaient pas à la thèse de l'extermination de masse. Jusqu'à ce que deux prisonniers échappés, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, leur fassent un rapport détaillé sur les pratiques dans les camps de la mort, peu de temps avant le débarquement en Normandie.
Il a fallu attendre 2003 pour que la Royal Air Force dévoile officiellement certains clichés pris en 1944. La RAF qui cherchait des installations militaires ne s'attarda pas sur les camps... L'information arriva pourtant jusqu'aux oreilles de Winston Churchill qui se décida finalement pour une attaque avant de se rétracter à l'idée de tuer inutilement des détenus par une attaque aérienne.
Les travaux des historiens depuis les années 70 ont permis de démontrer que les Alliés avaient connaissance de la solution finale, à savoir la politique d'extermination systématique de tous les Juifs d'Europe. Le rôle des pays neutres a été crucial dans ce domaine, la Suisse, et à moindre titre la Suède, étaient des terres de sécurité pour les agences juives et les diplomates alliés, par lesquelles ils pouvaient recevoir des informations. La résistance polonaise et des contacts amis dans l'administration nazie ont permis peu à peu de mettre à jour ce secret que les Nazis s'acharnaient à dissimuler. Entre 1940 et 1942, les informations arrivent au goutte à goutte, notamment concernant les massacres commises par les Einsatzgruppen à l'est, premier mode d'extermination des Juifs par des commandos. La crédibilité de la politique dextermination est garantie à l'été 1942 avec le célèbre télégramme Riegner du 8 août 1942, le représentant du Congrès juif mondial affirme de sources sûres aux Alliés qu'un plan d'extermination de 4 millions de Juifs par gazage est en voie d'exécution.
A l'automne 1942, des rescapés des horreurs nazies témoignent, comme le résistant polonais Jan Karski qui s'entretient directement avec Roosevelt et l'administration britannique en vue de mettre un terme au massacre. Et le 17 décembre 1942, les forces anglo-américaines, et les gouvernements en exil à Londres font une déclaration conjointe condamnant la politique d'extermination des Juifs d'Europe, menaçant de représailles leurs auteurs.
Les forces Alliés savaient, c'est la thèse de la majorité des historiens, et pourtant ils n'ont sauvé que quelques dizaines de milliers de Juifs par voies diplomatiques, sans avoir recours aux moyens militaires. L'inaction sur Auschwitz a été un choix, ce qui est bien difficile à admettre sans ternir le portrait idyllique des Alliés brossé par l'Histoire. Deux angles servent généralement d'étude à la question : la stratégie militaire et les inerties politiques.

Lors d'une de mes visites à Berlin dans les musées d'histoire après la chute du Mur de nombreux documents sont exposés sur le sujet.scorpion3917 a écrit :
Analyse tout à fait pertinente mais certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. J'avais entendu moi aussi cette histoire de refus de bombardements des camps ou tout du moins des voies de chemin de fer y accédant pour éviter de faire des victimes, mais ce prétexte me semble bien léger. Non il y a autre chose....j'ose dire que cette situation pouvait même en arranger certains.....