Une autre phrase polémique prononcée par le maire lors de la réunion du 27 novembre. Interrogé par un habitant sur l'éventuelle installation d'une mosquée dans la ville, il avait répondu:
«Tant que je serai maire, il n'y aura pas de mosquée, parce que ma France, elle est catholique».
La longue série de déclarations anti-Roms continue
Avant Luc Jousse, d’autres maires avaient déjà tenus de violents propos anti-Roms ces derniers mois. En juillet dernier, Gilles Bourdouleix, le maire UDI de Cholet, avait estimé, en parlant des Roms, que « Hitler n'en avait peut-être pas tué assez ».
Un peu plus tard, c'est au tour de Régis Cauche, le maire UMP de Croix dans le Nord, de déclarer que si un de ses administrés commettait « l'irréparable » envers un Rom il lui apporterait son « soutien ».
Cette parole ultraviolente s'est peut-être libérée suite aux propos du ministre de l'Intérieur. Manuel Valls avait déclaré au mois de septembre, que seule une minorité de Roms voulait s'intégrer en France. « Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et sont évidemment en confrontation » avec les populations locales, avait-il dit avant d'ajouter : « Les Roms ont vocation à rentrer en Roumanie et en Bulgarie ».


