lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Oui c'est vrai, mais ce serait plutôt la cerise sur le gateau ; il y a d'abord tous les éléments qui démontrent que le catastrophisme actuel est disproportionné et n'est pas fondé sur des preuves solides , mais au contraire démonté par les données historiques , et que la thèse officielle est fortement contestée par de nombreux scientifiques ; et le fait qu'on ait recours à un bourrage de crâne médiatique terrorisant trahit la fragilité de ce narratif
Le problème ici, c'est que vous prenez vos désirs pour des réalités.
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Ensuite , ce n'est pas que les solutions préconisées ne me plaisent pas , c'est surtout que ce sont de fausses bonnes solutions dont la faisabilité et l'efficacité sont loin d'être démontrées (voire au contraire) , et qui n'ont vocation qu'à enrichir quelques poignées de requins tout en nous emmenant dans le mur et en creusant encore davantage les inégalités
Par exemple, lorsqu'on parle de généralisation des véhicules électriques , on fait mine d'oublier que leur simple conception nécessite des quantités phénoménales de métaux (avec dépendance accrue vis à vis de de la Chine et de la RDC) , d'énergie et d'eau ... ressources qui sont déjà en forte tension aujourd'hui
Il y a 2 priorités qui ont été fixées dans les pays occidentaux :
- réduire les émissions de CO2 parce qu'elles provoquent le réchauffement climatique
- réduire les émissions de particules fines parce qu'elles engendrent pas mal de décès prématurés
Concernant les émissions de CO2, des études ont montré que même dans la pire des configurations, par exemple en tenant compte d'un approvisionnement électrique de Pologne (qui tourne encore beaucoup au charbon) et en considérant tout le cycle de vie d'un véhicule électrique (fabrication et fin de vie comprises), le bilan carbone de l'électrique restait encore moins élevé que le thermique.
https://www.carbone4.com/analyse-faq-voiture-electrique (voir §3)
Concernant les particules fines, je crois que je n'ai pas besoin de faire de grandes démonstrations.
Mais les batteries électriques posent effectivement le problème des métaux rares. C'est pour ça que j'avais répondu auparavant qu'aucune solution n'était parfaite sinon le réchauffement climatique ne serait pas un problème et que se contenter de présenter tous les inconvénients d'une solution n'est pas suffisant pour la discréditer et encore moins pour ne rien faire.
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19On fait mine d'oublier aussi le contexte d'enchérissement croissant de l'électricité , d'autant plus dans le système stupide actuel de cout marginal qui fait office de prix du marché , et de pénuries potentielles qui conduiront fatalement à des rationnements en cas de situation critique
Les mécanismes de prix sont justement conçus pour éviter les pénuries, ne produire que ce qui est nécessaire de la façon la plus écologique qui soit, en tenant compte de la maxi-contrainte que l'électricité n'est pas une unité de vente stockable.
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Et je ne parle pas du cout d'acquisition de ces véhicules , déjà non accessible pour le plus grand nombre, qui sera soumis aux fluctuations de prix des terres rares.
Alors que le coût d'utilisation des véhicules thermiques n'est pas soumis aux fluctuations de prix des carburants bien sûr...
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Bref, de là à penser que le véritable projet soit de transformer le véhicule en produit de luxe , accessible seulement à ceux qui pourront se le permettre, et réduire drastiquement le parc automobile .. il n'y a pas un grand pas.
Quel est l'intérêt de faire de l'automobile un produit de luxe ?
Le "contrôle des masses" ?
L'intérêt des marchés, c'est de vendre au plus grand nombre, c'est de faire en sorte que la classe moyenne soit la plus large possible et que chaque membre de la classe moyenne puisse s'offrir le produit en question. Il n'est pas dans l'intérêt des marchés, ni dans l'intérêt de personne, de réserver un produit à une élite si on peut faire autrement, c'est pas comme ça que les entreprises gagnent du fric (et c'est d'ailleurs pour ça que le lobby des constructeurs automobiles était plutôt vent debout face à la transition accélérée vers l'électrique).
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Inutile de développer le sujet des énergies renouvelables , notamment l'arnaque des éoliennes qui semblent surtout représenter un bon filon à subventions pour les initiés , à défaut d'être une alternative solide et fiable aux énergies fossiles ou nucléaires.
Là encore , on passe d'une énergie sûre et peu couteuse à une énergie aussi ruineuse qu'aléatoire
Fuck au renouvelable donc... À croire que l'homme restera totalement incapable de se passer d'énergie fossile et non-renouvelable (uranium compris), et pourtant ces ressources sont bien en train de fondre comme neige au Soleil.
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19'le plus probable" ... en fonction de quoi ?
En fonction de la science pardi.
Quand 97% des études scientifiques aboutissent à la même conclusion, c'est qu'on a est parvenu à ce qu'on appelle un "consensus scientifique".
Votre problème, ce n'est pas que vous ne comprenez pas, c'est que vous ne voulez pas comprendre, c'est très différent.
Si la répartition entre les sceptiques et les autres était de 50 / 50 ou de 1 /3 contre 2 / 3, vous pencheriez du côté des sceptiques en mettant en avant "un doute raisonnable" parce que ça vous arrange. Mais vous avez aussi une "solution", quand 97% des scientifiques disent la même chose, dans ce cas là vos arguments sont : "bourrage de crâne", "on fait peur aux gens", "complot et corruption", etc.
Je me dis que s'il n'y avait plus qu'1 seule personne dans ce pays à nier le réchauffement climatique, ce serait peut-être vous.
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Quoi qu'il en soit, les discours actuels ne traduisent pas le moindre doute , on transforme au contraire des prédictions en réalités , et on abrutit les masses via une communication résolument anxiogène ... la recette qui a bien fonctionné dans la phase covid
le travers est qu'à force de prendre les gens pour des demeurés , on ne fait qu'induire une défiance croissante vis à vis des politiques et des médias
Mais vous avez en partie raison, le facteur politique pèse lourd dans mes convictions sans pour autant dénier quoi que ce soit sur le volet scientifique, je considère en effet l'enchainement des différentes crises comme un moyen de ... et non une finalité.
Pour moi, c'est une évidence que gouverner exclusivement par la peur sans discontinuer ne présage rien de bon , c'est toujours sous couvert sécuritaire que les régimes autoritaires se sont établis , et là , entre les pandémies, la guerre , le climat , l'insécurité ... il y a de la matière ...
Il y a quelque chose qui n'a jamais relevé du complot même si vous voulez le faire passer pour, c'est le besoin humain de comprendre pourquoi on fait les choses. Quand on veut sensibiliser les gens au respect du code de la route, comment on fait ? On explique les risques qu'il y a à ne pas respecter le code de la route (accidents de circulation en tout genre). Quand on veut sensibiliser les gens à la santé, comment on fait ? On explique les risques qu'il y a à tomber gravement malade. Si on avait pas expliqué aux gens qu'ils pouvaient crever de la clope, le nombre de fumeurs serait probablement multiplié par un facteur x aujourd'hui.
L'humain fonctionne ainsi, il se protège des risques à venir. S'ils ne comprend pas quel est le risque ou la réalité du risque, il ne va pas se contraindre pour le plaisir, il faut donc souvent faire de la pédagogie. Mais celle-ci ne fonctionne qu'auprès des gens qui ont l'ouverture d'esprit suffisante pour accepter d'apprendre des choses, pour chercher à comprendre. Ça marche plus difficilement auprès de ceux qui sont persuadés d'avoir raison contre tout le monde, qui sont convaincus de voir de la manipulation partout (ou bien pour reprendre votre phrasé), du "bourrage de crâne", de "l'infantilisation", de la "gouvernance par la peur".
L'autre difficulté concernant le réchauffement climatique, c'est la particularité du "risque différé" qui s'oppose au "risque immédiat". C'est aussi pour ça que la lutte contre le tabagisme par exemple a été si difficile. La cigarette tue, mais elle ne tue pas pour l'essentiel en provoquant un AVC au moment où on tire des taffes. Elle tue 10 ou 15 ans plus tard. Donc non seulement le lien est plus difficile à établir (elle nécessite des études scientifiques), mais en plus il y a une plus grande acceptation du risque (mourir dans 15 ans est un peu mieux accepté que de mourir tout de suite). Je ne refais pas le développement avec le réchauffement climatique mais on comprendra facilement que le principe est le même. Et ça explique peut-être ce qui motive certains à vouloir "douter" jusqu'au dernier moment, jusqu'à ce qu'il soit beaucoup trop tard (compte tenu du phénomène de latence).
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19Et force est de constater qu'en France (et pas que), le covid , la guerre en Ukraine , le réchauffement climatique et la transition énergétique ... ont un aboutissement commun (qu'il soit programmé ou non n'a pas d'importance) : le pillage des richesses par une minorité, la ruine économique et l'appauvrissement des populations, la destruction des services publics, "l'éducation" des masses à la perte de libertés prétendument nécessaire aux causes invoquées ...
On ne peut pas parler de complot parce qu'il n'y a pas de secret , tous les faits et projets sont accessibles à tous ceux qui prennent la peine de s'informer au delà du champ étriqué des médias subventionnés ; et quel besoin de comploter lorsqu'on peut jouer sur la peur , l'infantilisation , la culpabilisation et le sens de l'auto-flagellation des masses ?
La destruction des peuples et de la terre par l'élite bourgeoise et franc-maçonne (je participe au délire tant qu'à faire).
Ça va devenir une vraie fan fiction !
lotus95 a écrit : ↑23 août 2023 10:19par exemple, 89 000 milliards d'investissements sur 15 ans qui ne profiteront qu'à une minorité , le développement d'une société de surveillance à la chinoise qui fera la part belle au marché ultra juteux des objets connectés et mettra en coupe réglée les populations , la privatisation des ressources naturelles , qui sait ...
Oui et alors ?
89 000 milliards, c'est une grosse ligne de dépense, une ligne de dépense que la totalité des gouvernements aurait aimé consacrer à d'autres budgets.
À aucun moment il ne vous est venu à l'esprit que les gouvernements de la planète auraient largement préféré en faire autre chose de ces milliards de milliards que de revoir la conception de tous nos modes énergétiques ?