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C'est bien là le reproche fait à la "modernité", à savoir la confusion des genres, la perte de repères, l'individualisme outrancier.
Vouloir détacher la morale de la religion est antinomique par essence comme je le disais. Si la morale n'est plus qu'une question d'appréciation subjective propre à chaque individu, alors la morale cesse d'exister. Un peu comme si l'erreur et la vérité n'existaient pas indépendamment de nos perceptions mais étaient corrélées à celles-ci. De ce fait, il n'y aurait plus de vérité ni d'erreur puisque cela dépendrait du point de vue selon lequel on se place.
Cette "théorie" revient à faire la promotion du relativisme moral. Tout se vaut, chacun a raison selon son point de vue. Le bien et le mal n'existent pas. Chacun a raison d'agir comme il agit. Chacun est pudique selon ses perceptions. Plus rien n'existe, c'est le nihilisme absolu. C'est contraire à l'héritage culturel de la France qui s'est construit, en partie, sur presque deux millénaires de morale religieuse (existant donc indépendamment des conceptions de chacun).