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il y a un autre point, que les salariés du privé ne comprennent pas, évidement, ils sont dans leur "logique" de rentabilité à tout prix,sofasurfer a écrit : ↑11 avril 2024 11:48Sauf que le licenciement économique n'existe pas dans le secteur public car il n'y a as de notion de rentabilité. Le seule possibilité ca serait de passer per une mesure budgétaire comme en Grece en 2008, et encore cela n'a touché que les agents en CDD/CDI et des départs anticipés en retraite pour diminuer le nombre de fonctionnaires de 20%. Ce que tu proposes n'a aucun sens.jeandu53 a écrit : ↑11 avril 2024 10:30
Je n'ai pas traité les fonctionnaires de fainéants. Pour moi, les fonctionnaires ne sont ni plus ni moins fainéants que les salariés du privé. Mon propos n'est pas là. Je souhaite surtout une meilleure organisation de notre administration.
En effet, il y a un relatif consensus, en France, pour constater que l’État coûte relativement cher (niveau des dépenses par rapport au PIB, nombre de fonctionnaires par rapport à la population active globale, etc.), alors pourtant que plusieurs services publics importants font face à un grave manque de moyens (police, justice, armée, voire hôpitaux). Où passe l'argent ? Sans doute les services les mieux dotés ne sont-ils pas ceux où il y a le plus de besoins. Schématiquement : trop de fonctionnaires dans les administrations, pas assez sur le terrain.
Ce paradoxe (un État qui coûte cher mais qui est inefficace sur ce qu'on attend de lui) crée de nombreux mécontentements, de nombreuses tensions sociales. Pour y remédier, la réforme de l’État est indispensable. Concrètement, il s'agirait de supprimer des postes là où il y en a trop pour en créer là où il en manque. Si cette réforme était menée à bien, cela aurait de nombreux effets positifs : un ordre public mieux assuré, des hôpitaux mieux gérés, moins de bureaucratie, etc., et in fine peut-être moins de contestations sociales.
Dans la fonction publique territoriale, nous avons également vu quelques exemples absurdes de fonctionnaires payés à ne rien faire : leur poste avait été supprimé, mais comme ils sont employés à vie, il faut continuer à les payer. Lire ceci, par exemple :
Dans l’Hérault, un fonctionnaire payé à ne rien faire depuis 12 ans
Une gestion rigoureuse impliquerait pourtant de supprimer les emplois devenus inutiles, comme dans le privé.
Mais comment remédier à toutes ces difficultés, dès lors que les fonctionnaires ont un emploi à vie ? C'est impossible, il faut simplement attendre que chaque fonctionnaire concerné parte en retraite, pour ne pas le remplacer, et ainsi supprimer le poste... C'est bien, mais ça prend du temps...
La seule solution consiste à supprimer l'emploi à vie des fonctionnaires. Ceux-ci pourraient désormais être licenciés selon les conditions prévues par le Code du travail. Tout poste devenu inutile pourrait justifier un licenciement économique. La réforme de l’État serait plus facile, elle pourrait être mise en œuvre beaucoup plus rapidement que s'il faut attendre le départ en retraite de chaque fonctionnaire concerné.
Il est assez surprenant que cette proposition soit si peu abordée dans le débat politique français. On se souvient notamment que François Fillon, pendant la campagne électorale de 2017, avait promis de supprimer un grand nombre de poste de fonctionnaires, sans toutefois expliquer comment il s'y prendrait. Il avait vaguement évoqué des départs en retraite non compensés, alors même que, par ailleurs, il voulait augmenter l'âge de départ en retraite... Bref, il proposait une mesure importante (supprimer de nombreux postes de fonctionnaires) sans se donner les moyens de tenir cette promesse.
Si on veut réformer l’État, il faut donc s'autoriser à supprimer tout de suite les postes devenus inutiles.
IL y a surtout une notion de mauvaise gestion, ce qui amène parfois et sur des cas isolés le résultat que tu évoques, il y a des cas d'inaptitude définitive au travail qui sont validés en CMP, il y a aussi des révocations pour faute ou pour certaines condamnations judiciaires. Mais dans aucun pays au monde on gère l'état comme une entreprise et donc par redondance c'est la même chose sur els agents. même aux USA ils n'ont as osé fonctionner de cette manière.
Ca serait plus efficace de se poser la question de l'attractivité de certains métiers de la FP qui ont de plus en plus de mal à recruter, soit parce qu'ils sont déconsidérés par les politiques depuis des années, soit parce que le salaire est bien plus élevé dans le secteur marchand. Et on peut en effet taper sur les fonctionnaires, réduire le nombre de postes etc, si on n'a pas le bon fonctionnaire en face du bon poste ca ne peut pas fonctionner...
je vais parler emploi des handicapés : l'état respect strictement la loi, on ne peut pas dire que c'est la même dans le secteur privé.
Autre chose, les emplois solidaires, de gens pas toujours enclins à pouvoir bosser dans le secteur de la rentabilité, c'est aussi le public qui se les colle.
il y a un certain devoir de l'institution de formation et mise sur des rails de gens incapables de prendre la moindre décision, ni même apprendre un métier avec une rigueur technique possible, ne vous inquiétez pas trop, ils rentrent au minimum et finissent au minimum, et auront des retraites minimum de 75% de leur salaire brut.
un mec qui finit donc après 172 trimestres, avec un salaire 1900 euros brut, 1425 euros net par mois, s'il a bossé toute sa vie dans l'administration ce qui est très très rare. (je le sais pour y être)