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Ces dernières années, beaucoup de gens nous expliquaient que l'endettement, ce n'est pas grave, car les taux d'intérêts sont faibles. Mais on s'aperçoit que la hausse des taux d'intérêts coûter cher à nos finances publiques...Mesoke a écrit : ↑26 février 2024 16:48Je ne dis pas que la dette ça n'est pas important, juste qu'il faut comprendre en quoi c'est important. 50 000 € de dette publique par habitant, ça n'est pas un argument correct.
Le problème de la dette roulante, du moins sa limite, tient dans sa soutenabilité, qui est en gros le ratio dette / PIB et son évolution, et qui dépend des intérêts de la dette, de la croissance, etc. Pour faire simple, en gros chaque année un état doit rembourser des dettes et leurs intérêts, et pour ce faire il emprunte de nouveau. Il emprunte plus que la fois précédente, d'une part parce qu'il faut rembourser les intérêts en plus, mais aussi parce que le but de la manoeuvre est justement d'emprunter toujours plus (plus que remboursement de dette + intérêts) vu que le surplus entre dans l'économie du pays et génèrera du PIB, donc de la croissance de PIB. Le problème c'est que si les intérêts à rembourser commencent à dépasser la croissance, alors injecter de l'argent dans l'économie via cette méthode provoquera un emballement du besoin de dette : chaque année on aura besoin de plus d'emprunts, et ce de manière exponentielle. Or une telle situation chaotique créera de la méfiance de la part des organismes prêteurs, qui ne voudront plus prêter, ce qui provoquera un défaut de paiement. C'est pour ça que les "normes" européennes fixent un certain montant de dette / PIB à respecter, pour éviter cet emballement. Et pour influer sur la dette on peut bêtement jouer sur le solde budgétaire : si l'état gagne dans l'année plus qu'il ne dépense, alors on pourra rembourser de la dette avec l'argent de l'état, si l'état est juste un peu déficitaire, ce qui est le cas normal, alors il emprunte juste un peu pour combler le trou, mais en restant dans les clous par rapport à la croissance de PIB, ce qui maintient stable le ratio dette / PIB.
Pourquoi, un gros foutage de gueule ? La baisse des dépenses publiques est nécessaire, après des années de laisser-aller. Le gouvernement a donc raison de vouloir faire des économies. Est-ce qu'il s'y prend bien ? Cela peut se discuter. Mais l'objectif d'économies en soi est tout à fait pertinent.Fonck1 a écrit : ↑20 février 2024 17:49encore un gros foutage de gueule !Selon la Caisse des dépôts, le permis de conduire, les formations dispensées aux créateurs d'entreprise et le test d'anglais TOEIC sont les certifications les plus souscrites via le CPF.
le compte formation, permet aux salariés suivant leurs cotisations, de souscrire des formations via le compte personnel de formation (CPF).
c'est une sorte de cagnotte à laquelle les salariés cotisent et leur permet de se former dans des moments de la vie où ils souhaitent le faire.
mais le gouvernement a décidé de faire des économies, et penche sur un reste à charge qui devrait être fixé à un niveau assez bas, par exemple 5% ou 10% du coût de la formation.
"Vous savez que le compte personnel de formation représente plus de 2 milliards d'euros d'efforts, que nous avions décidés dès 2023 le principe d'une participation forfaitaire par les salariés, les entreprises, à l'exclusion des demandeurs d'emploi", a déclaré lundi le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, assurant que l'instauration d'un ticket modérateur d'au moins 10% permettra de générer 200 millions d'euros d'économies.
https://www.bfmtv.com/economie/emploi/p ... 00517.html
Me semble quand même que ça ressemble plus à une taxe qu'à une économie, vu que le gouvernement prélève l'employeur qui finance le CPF, aidé par les OPCO et divers organismes.