Fonck1 a écrit :
ca a eu son effet concernant la crise.les anglais pourraient ne pas dire la même chose,mais c'est un autre sujet.
C'est vrai, ce qui freine notre développement économique en temps normal nous permet de moins ressentir les effets négatifs des crises économiques.
Fonck1 a écrit :Concernant les suicides,vous ne relevez quand même jamais que les suicidés avaient laissés des lettres concernant leurs conditions de travail,avant suicide bien sur.ca devrait évoquer a certains quand même que c'est une raison majeure,probablement.
Je l'ai écrit, et je le maintien : comme dit Gecko, le suicidé n'a pas de recul sur sa situation, et c'est beaucoup plus facile de rejeter la faute sur "l'étranger", en l'occurence la vilaine World Company.
Le dépressif ne sait généralement pas pourquoi il est dépressif, il sait seulement qu'il ne va pas bien.
Il est moins difficile de se rendre compte que son boulot y est pour quelque chose (brimades, carrière bloquée, salaire stable, etc.) plutôt que la famille ou les amis (ce sont des gens que j'aime et qui m'aiment, ça ne peut pas venir d'eux).
UN jour, UN employé de France Telecom s'est buté en accusant directement son employeur. Et les suivants, persuadés comme lui que leur boulot était seul responsable de leur mal de vivre, ont tenté de justifier leur geste en incriminant ce responsable unique à leurs yeux.
Le premier a créé un effet de mode (je n'ai jamais cru au lapsus).
Car comme l'a écrit Gecko, "ils n'avaient pas le recul nécessaire" pour se rendre compte que leur boulot n'était qu'un élément parmi d'autres...
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron