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Ben oui, tout simplement parce qu'ils se sont réellement barrés et que contrairement à ces énigmatiques ''témoins anonymes'' on sait qui est parti, où, quand, comment et pourquoi.
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Ha? Bah moi j’en sais pas plus des juifs que des musulmans. Mais je veux bien croire aux deux.
Ce n'est peut être pas du racisme mais du principe de précaution parce qu'une minorité d'entre eux créent des problèmes de tout genreFonck1 a écrit : ↑27 avril 2024 00:04Je pense que islamophobie et racisme anti musulman, ce n’est pas tout à fait pareil.da capo a écrit : ↑26 avril 2024 23:26
L'islamophobie Victor, c'est un concept culpabilisateur et victimaire inventé par les Frères musulmans et répété à l'envi par certains de nos braves compatriotes, rarement conscients de sa fourberie intrinsèque.
C'est une sorte d'arme rhétorique fatale visant à interdire tout débat, à faire taire tout contradicteur en le décrédibilisant.
L’islamophobie, c’est la peur de l’islam.
Le racisme anti-musulman, c’est le rejet des musulmans en général.
Ça peu aussi être associé à origine ou couleur de peau du reste.
Après le débat c’est quoi? S’interdire de parler d’islamophobie ou de coran ? Qui l’a lu déjà pour en parler?
da capo a écrit : ↑26 avril 2024 21:02Once a écrit : ↑26 avril 2024 10:51Est-il possible d’évaluer le nombre de français musulmans quittant la France ?
L’ouvrage «la France, tu l’aimes mais tu la quittes» publié ce vendredi 26 avril documente le mal-être de personnes de culture ou de confession musulmane, qui font le choix de quitter la France. Mais un décompte précis du phénomène est complexe.
Le phénomène ne ferait aucun doute, serait en expansion, tout en étant inquantifiable.
Pas lu l'ouvrage en question, mais il y a de quoi se demander s'il s'agit vraiment d'un phénomène ou simplement d'un ramassis d'allégations à vocation idéologique.
Car cette absence d'identification des témoins, aussi hasardeuse et obscure que la biographie de Mahommet n'a rien de très convaincant et donne à tout cela l'aspect d'une fiction comme je l'écrivais plus haut.
Mes doutes se fondent sur les nombreuses fréquentations de maghrébins musulmans et ''bien installés dans la vie'' que j'ai connus.
Si certains, avec colère parfois, m'ont longuement parlé de paroles déplacées, de remarques blessantes ou de discriminations liées à leur origine, jamais, au grand jamais un seul d'entre-eux n'a évoqué un quelconque désir de s'expatrier pour ces raisons.
Sans tenir compte de ceux qui creusent le fossé entre la communauté musulmane et la communauté laïque françaiseOnce a écrit : ↑27 avril 2024 10:04J'ai posté un article important de Libé qui apporte justement des correctifs et des précisions crédibles à l'article initial du Monde : discussions-politique-actualite-debats/ ... 1058575190da capo a écrit : ↑26 avril 2024 21:02
Pas lu l'ouvrage en question, mais il y a de quoi se demander s'il s'agit vraiment d'un phénomène ou simplement d'un ramassis d'allégations à vocation idéologique.
Car cette absence d'identification des témoins, aussi hasardeuse et obscure que la biographie de Mahommet n'a rien de très convaincant et donne à tout cela l'aspect d'une fiction comme je l'écrivais plus haut.
Mes doutes se fondent sur les nombreuses fréquentations de maghrébins musulmans et ''bien installés dans la vie'' que j'ai connus.
Si certains, avec colère parfois, m'ont longuement parlé de paroles déplacées, de remarques blessantes ou de discriminations liées à leur origine, jamais, au grand jamais un seul d'entre-eux n'a évoqué un quelconque désir de s'expatrier pour ces raisons.
Apparemment, personne n'en a tenu compte en continuant à s'en référer à l'article initial du Monde.
Sur une population globale de 4 à 6 millions de musulmans, probablement peu de monde, en proportion. Mais Fonck a entièrement raison, quand il s'agit d'une infime poignée de juifs qui partent en Israël (généralement plutôt pour des raisons professionnelles et familiales qu'en raison véritablement du contexte français, même si ça peut jouer pour certains), on en fait un "phénomène de société", alors que le même mécanisme pour les musulmans doit être nié absolument : le racisme n'existe pas en France (sauf l'antisémitisme, ça va de soi), les musulmans n'ont aucune difficulté à trouver du boulot ou un logement, ils n'ont aucune raison de se sentir stigmatisés, etc... et comme argument "ultime", l'utilisation que font certains activistes du concept "d'islamophobie" suffit pour décrédibiliser l'ensemble des musulmans (comprendre "arabes", soyons clairs) et leur interdire tout droit à un sentiment de rejet.
par contre une grosse majorité de blancs (250 milles chaque année ) quittent l'hexagone est ce aussi à cause du racismeKelenner a écrit : ↑27 avril 2024 13:35Sur une population globale de 4 à 6 millions de musulmans, probablement peu de monde, en proportion. Mais Fonck a entièrement raison, quand il s'agit d'une infime poignée de juifs qui partent en Israël (généralement plutôt pour des raisons professionnelles et familiales qu'en raison véritablement du contexte français, même si ça peut jouer pour certains), on en fait un "phénomène de société", alors que le même mécanisme pour les musulmans doit être nié absolument : le racisme n'existe pas en France (sauf l'antisémitisme, ça va de soi), les musulmans n'ont aucune difficulté à trouver du boulot ou un logement, ils n'ont aucune raison de se sentir stigmatisés, etc... et comme argument "ultime", l'utilisation que font certains activistes du concept "d'islamophobie" suffit pour décrédibiliser l'ensemble des musulmans (comprendre "arabes", soyons clairs) et leur interdire tout droit à un sentiment de rejet.
Alors, certes, dans les deux cas il s'agit de cas isolés et marginaux, mais ce n'est pas pour autant que ces histoires ne racontent pas quelque chose. Fort heureusement, la grande majorité des juifs et des musulmans français ne sont pas prêts à s'expatrier, mais même si une minorité y songe, ça doit nous inquiéter. Le racisme quotidien est très réel et très présent en France. Je comprends que ça dérange et que c'est inconfortable à regarder en face, quand on n'est pas personnellement concerné et qu'on peut se sentir au "banc des accusés", mais nier une telle évidence, c'est aggraver le phénomène. Et lorsque "l'élite" des musulmans français, parfaitement intégrés et productifs, aura des envies d'ailleurs bien plus massives, il sera trop tard pour regretter cet aveuglement volontaire.
Quand les gens du nord traitent les gens du sud de fainéants ce n'est pas du racismeMesoke a écrit : ↑27 avril 2024 18:35Si je puis me permettre, c'est idiot et malhonnête de prendre l'excuse du racisme pour les émigrés blancs, vu qu'on a des situations totalement différentes.
Et si des gens disent qu'ils quittent la France parce qu'ils en ont marre du racisme ambiant, pourquoi remettre leur parole en cause et dire qu'ils mentent ?
Parce qu'il n'y a a pas de racisme ambiant. Il y a simplement un problème d'immigration en roue libre qu'il faut combattre politiquement et cela n'a rien à voir avec le racisme. Les citoyens Français ont tous les mêmes droits et personne n'a jamais cherché à remettre cela en cause.Mesoke a écrit : ↑27 avril 2024 18:35Si je puis me permettre, c'est idiot et malhonnête de prendre l'excuse du racisme pour les émigrés blancs, vu qu'on a des situations totalement différentes.
Et si des gens disent qu'ils quittent la France parce qu'ils en ont marre du racisme ambiant, pourquoi remettre leur parole en cause et dire qu'ils mentent ?
Peut etre qu'en angleterre si vous ne payez pas votre loyer vous n'y restez pas jusqu'à que 3 ans de procédures soient effectuées avec de trêves hivernalesjabar a écrit : ↑27 avril 2024 18:51Il est vrai qu'il est usant en France de se trimballer la masse de clichés qui va avec le faciès ou le nom. Il y a des questions qui reviennent souvent, des suspicions qu'on doit constamment dissoudre. Avoir un peu d'ambition ou juste exister est pour certains un acte de propagande ou d'entrisme. L'ère Sarkozy a sans doute été la pire pour ça.
Il y a du vrai dans cet article, même si je ne suis pas trop d'accord sur le fait que le racisme soit la raison principale de départ. Arrivé à un certain statut social, on s'autorise aussi à s'expatrier émigrer pour les mêmes raisons que d'autres français qui partent: avoir une expérience à l'étranger, gagner plus, vivre une vie plus excitante.
J'ai vécu et travaillé dans nombre de pays. L'Angleterre est bien supérieure à la France sur ce plan. La facilité avec laquelle j'y trouvais des logements ou des emplois, c'est quelque chose que je n'avais jamais vécu en France.
Je vis en France, on doit être nombreux à revenir. Parce qu'on y a des attaches, parce qu'on aime ce pays, parce que la masse de Dupont Lajoie ne fait pas oublier la masse encore plus importante de gens formidables et ouverts d'esprits que j'ai parmi mes collègues, mes amis, et ceux dont je croise au hasard la route, et qui m'appréhendent pour qui je suis et non la masse de fantasmes que je symbolise.
Ce phénomène de départ me paraît quand même mineur.
C'est bien tu as bien appris le mantra du RN formule Marine.gare au gorille a écrit : ↑27 avril 2024 18:52Parce qu'il n'y a a pas de racisme ambiant. Il y a simplement un problème d'immigration en roue libre qu'il faut combattre politiquement et cela n'a rien à voir avec le racisme. Les citoyens Français ont tous les mêmes droits et personne n'a jamais cherché à remettre cela en cause.
Kelenner a écrit : ↑27 avril 2024 13:35Sur une population globale de 4 à 6 millions de musulmans, probablement peu de monde, en proportion. Mais Fonck a entièrement raison, quand il s'agit d'une infime poignée de juifs qui partent en Israël (généralement plutôt pour des raisons professionnelles et familiales qu'en raison véritablement du contexte français, même si ça peut jouer pour certains), on en fait un "phénomène de société", alors que le même mécanisme pour les musulmans doit être nié absolument : le racisme n'existe pas en France (sauf l'antisémitisme, ça va de soi), les musulmans n'ont aucune difficulté à trouver du boulot ou un logement, ils n'ont aucune raison de se sentir stigmatisés, etc... et comme argument "ultime", l'utilisation que font certains activistes du concept "d'islamophobie" suffit pour décrédibiliser l'ensemble des musulmans (comprendre "arabes", soyons clairs) et leur interdire tout droit à un sentiment de rejet.
Alors, certes, dans les deux cas il s'agit de cas isolés et marginaux, mais ce n'est pas pour autant que ces histoires ne racontent pas quelque chose. Fort heureusement, la grande majorité des juifs et des musulmans français ne sont pas prêts à s'expatrier, mais même si une minorité y songe, ça doit nous inquiéter. Le racisme quotidien est très réel et très présent en France. Je comprends que ça dérange et que c'est inconfortable à regarder en face, quand on n'est pas personnellement concerné et qu'on peut se sentir au "banc des accusés", mais nier une telle évidence, c'est aggraver le phénomène. Et lorsque "l'élite" des musulmans français, parfaitement intégrés et productifs, aura des envies d'ailleurs bien plus massives, il sera trop tard pour regretter cet aveuglement volontaire.