lotus95 a écrit : ↑29 décembre 2019 01:45
toute entreprise qui se restructure a des surcoûts exceptionnels et des périodes de flottement ... penses aussi au cours en bourse lorsque le moindre bruit court ... tu imagines ce que ça donne à l'échelle d'un pays ?
il faut sûrement compter plusieurs années avant d'avoir le rythme de croisière avec un tel chambardement, et crier au loup maintenant ne revient qu'à se faire plaisir
Pensez vous que les Brexiteurs ont "vendu" le Brexit avec des résultats positifs visibles aprés X années ? j' ai bien l' impréssion que vous êtes arrivée sur la planéte Terre , aprés 2016 , ou alors vous n' avez aucune mémoire , et dernière possibilité vous êtes shootée a l' infox
Non , c'est tout le contraire . Du jour au lendemain , les économies immédiates réalisées par le non versement de leur cotisation à l' UE devait être investi dans le systéme de santé , a titre d' exemple .
C 'est trés surprenant que ce qui a été vendu comme un chemin vers plus de liberté , donc plus de croissance est désormais accepté avec des résultats dans le futur ......
zétes quand même se sacrés comiques
Nigel Farage, leader de UKIP, parti souverainiste pro-Brexit, l'avait martelé durant toute la campagne : le Royaume-Uni verse 350 millions de livres Sterling chaque semaine à l'Union européenne. En cas de victoire du Brexit, il avait promis de les reverser en faveur du National Health Service, l'équivalent de notre Sécurité sociale. Face à la presse (voir ci-dessous) il a finalement dû admettre, dans un bel euphémisme, que cette promesse intenable était "une erreur".
ça c 'est du cours terme
LA "postvérité" des brexiteurs anglais
Par Agnès Catherine Poirier
Publié le 15/07/2016 à 10:00
La campagne du référendum l'a démontré : le mensonge est désormais une opinion comme les autres outre-Manche et son usage immodéré ne porte pas à conséquence.
Les Britanniques ont donné un nom à cette nouvelle ère du mensonge, dont la campagne pour la sortie de l'Union européenne a montré les conséquences délétères sur la vie politique contemporaine : le post-truth politics. On connaissait la postmodernité et le postmarxisme, nous baignons aujourd'hui en pleine postvérité.
Lors de la campagne du Brexit, les brexiteurs ont rejeté tous les rapports d'universitaires et de grandes organisations comme le FMI et l'OCDE montrant les risques économiques d'une sortie de l'UE. Quand 10 prix Nobel d'économie signaient une lettre pour avertir des conséquences néfastes d'une sortie de l'UE, le ministre de la Justice et brexiteur en chef Michael Gove les comparait aux loyalistes nazis soutenant Hitler. Il rétorquait même sur Sky News : «Les gens en ont assez des experts.» Dans ce nouveau monde postvérité et postfactuel, Boris Johnson pouvait ainsi affirmer que les «350 millions de livres sterling dépensés chaque semaine pour l'Europe» seraient réinvestis immédiatement dans le NHS (système de santé national), en cas de Brexit.
Mais voilà, au lendemain du vote, Boris Johnson et Nigel Farage ont dû admettre qu'il y avait eu une erreur de calcul et que la somme s'élevait en réalité à 120 millions. Par ailleurs, ce montant ne serait sans doute pas redistribué au NHS.
Quelques heures plus tard, Daniel Hannan, autre brexiteur, admettait également que le Brexit n'empêcherait pas la hausse de l'immigration. Ce n'est pas la première fois que des politiciens ne respectent pas leurs promesses, mais il est nouveau qu'ils admettent le matin même de leur victoire que leurs promesses étaient en fait sans fondement.
Comme si les mots n'avaient plus aucun sens, ou du moins qu'ils en variaient suivant le jour où ils étaient prononcés.
La parole aux fantaisistes
Les proeuropéens du camp du remain ont ainsi fait l'amère découverte que combattre les mensonges des brexiteurs avec des faits bien étayés ne suffisait plus à convaincre l'électorat. Il faut dire que, par souci maladif d'impartialité, les médias...
et ça marche même en France .....on vend une camelote FN FI .....et a l' arrivée ....Je regarde le Brexit depuis longtemps , et avec un certain plaisir nos Fexiteurs également . Certes on peut avoir bouffé de la "post vérité" au RU en 2016 , mais je sais pas si on pourra resservir le même plat aux français lors des prochaines élections . Je suis certain que l'un d' entre eux , le N°1 , notre président , saura expliquer , et montrer , ce a quoi ils ont échappé en 2017, en sortant la bille du FN . C 'est positif ,moi , j' aime bien qu' on me montre des prototypes grandeur nature ( déformation prof ) Quand j' entend les salades FI .....là c' est facile , les exemples abondent ; pour le FN , il y a qq échantillons comme l'Italie , mais c' est pas significatif .Par contre les positions on ne peut plus nettes de MLP sur Europe /Euro/Frexit ......ben le RU est là pour valider le brillant succés .
C'est pour cela que j' avais hate de voir se concrétriser le Brexit.....Vous avez vendu du Frexit , voila les résultats du Brexit . Vous en voulez toujours ?