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jabar a écrit : ↑29 mars 2020 14:49gare au gorille a écrit : ↑29 mars 2020 14:40
Ben tu ne nous apprend rien. Un virologue de l'équipe du professeur Raoult a déjà expliqué tout cela. Tous savent que la méthodologie n'est pas respectée car il faudrait faire des tests plus importants avec comparatifs placebos qui prendraient des mois et des mois.
Il se trouve que cette équipe nous propose d' avancer puisque déjà la baisse de la charge virale est constatée, et d'étendre cela sur un plus grand nombre de patients volontaires puisque les effets indésirables sont déjà maitrisés du fait qu'il ne s'agit pas de médicaments nouveaux.
Ce virologue nous explique qu'il s'agit la d'une méthode empirique, c'est à dire on avance sur le traitement en tenant compte des résultats obtenus qui pour l'instant donnent satisfaction à ces chercheurs, et on fait marche arrière si le bénéfice n'est pas probant. Connaissant déjà ces médicaments, il n'y a pas de mise en danger supplémentaires pour les patients, juste une option qui s'avère à ce jour positive.
Le problème n'est pas là. Je vais prendre une image simplificatrice.
J'ai un groupe de 10 patients atteints du covid 19, je ne leur administre rien, 7 guérissent naturellement et 3 ont leurs symptômes qui s'aggravent.
Raoult: J'ai un groupe de 10 patients atteints du covid 19, 7 guérissent naturellement, 3 ont leurs symptômes qui s'aggravent. J'en sors 2 de mon étude, donc un seul a des symptômes qui s'aggravent: mon traitement marche !
C'est une arnaque.
Ecoute, le problème est beaucoup plus simple. Je ne suis pas scientifique, je ne suis pas toubib. L'équipe marseillaise est une équipe de virologues en pointe, reconnue par le monde entier, spécialisée dans leur domaine. Le professeur ne nous vend pas un médicament miracle, par contre il dit avoir constaté une charge virale qui s'effondre après traitement sur les patients testés positifs. A partir de la il ne propose rien d'autre puisque nous sommes en période de guerre épidémique de profiter de cet état de fait, d'élargir cette expérience et par méthode empirique de voir s'il y a bénéfice ou pas pour les patients, en court circuitant tous les délais d'homologations puisqu'il s'agit déjà de médicaments archi connus ne présentant aucun risques majeurs s'ils sont prescrits dans le respect des posologies.
En fait il propose d'avancer sans perdre de temps, quitte ensuite en fonction des résultats recueillis sur une plus grande échelle de faire marche arrière. Nous sommes en guerre contre le virus, tout ce qui peut être bénéfique doit être tenter, les homologations classiques prenant beaucoup trop de temps pour un état de guerre.