danielle49 a écrit : ↑04 avril 2020 14:42
On pourrait affirmer sans se tromper que l'origine de la pénurie de masques est la conséquence d'un manque d'espèces dont l'origine est pourtant bien connue et sans évolution : la poche des contribuables.
Pas tout à fait.
La baisse des dépenses publiques est justifiée par le remboursement de la Dette, car il y a un déficit budgétaire chronique.
Donc les médias, les partis politiques attirent tous l'attention avec des trémolos dans la voix sur cette baisse "nécessaire" car nos enfants devront payer la Dette (pendant qu'on leur bétonne et saccage leur biotope).
Nous (nous qui?) vivons "au-dessus" de nos moyens. Nous devons donc dépenser moins DANS LES SERVICES PUBLICS.
Il n'en est curieusement pas de même pour aider les entreprises sans la moindre contre-partie.
On voit les conséquences aujourd'hui: catastrophe sanitaire et dépenses en millards pour "sauver les entreprise" alors que RIEN de précis n'est annoncé pour l'Hôpital. Infirmieres, infirmiers, aide-soignantes médecins fonctionnaires MEFIEZ-VOUS!
Et achat de masques au prix fort au moment d'une demande qui explose.
Se rappeler les propos gouvernementaux "Il a été décidé qu'il n'y avait pas lieu de stocker massivement des masques".
Dans un budget, il n'y a pas seulement les dépenses, il y aussi les recettes.
Les rentrées d'argent.
Si les recettes compensent les dépenses, il n'y a pas de déficit.
Comment les recettes évoluent elles depuis des années?
On voit que globalement la dépense publique a tendance à baisser (résultar des politiques libérales successives: notez les dates)
Les recettes, elles, décrochent.
Baisse des impôts?
DE qui?
Baisse du montant de la TVA recouvré par la consommation?
Pas entendu parler.
Au passage un lien pour voir les parts respectives de l'IR , de la TVA ...et de l'impôt sur les sociétés dans les recettes de l'Etat.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381416
Voilà pourquoi il y a "déficit", "dette" et pas d'arzent pour acheter (à temps) des masques, des respirateurs et embaucher.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"