Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

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papibilou
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par papibilou » 11 mai 2022 16:20

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AAAgora a écrit :
11 mai 2022 15:44
latresne a écrit :
11 mai 2022 15:26



Ben oui ,parce que ce n'est pas la majorité du genre,mais l'exception.
"Exception :ce qui est hors de la loi commune."
Heureusement qu'il n'y en a pas beaucoup comme vous.
.
Pas hors de la loi commune !!!
Car c'est la constitution de la V° République qui a prévu cette éventualité.
Heureusement qu'il y en beaucoup d'ignares comme vous !!!

"François MITTERRAND caractérisait la cohabitation par « La Constitution, rien que la Constitution et toute la Constitution ». En effet, cette situation marque un certain retour vers la lettre constitutionnelle, qui peut être quelque peu modifiée par le fait majoritaire.
La cohabitation est une situation politique accidentelle marquée par le partage de l'exécutif entre une majorité descendante et une opposition montante qui peut résulter, avant l'expiration du mandant d'un Président de la République issu d'une tendance, d'un renversement de la majorité parlementaire aux élections législatives. Cette cohabitation trouve son fonctionnement dans la Constitution elle-même ; elle représente l'ensemble des règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs et souvent lui imposant des limitations, en particulier en garantissant les libertés aux citoyens ou sujets."
On ne peut comparer les périodes. Le président était élu pour 7 ans et l'assemblée pour 5. Il y avait don automatiquement une élection législative dans un septennat.
Depuis le changement en quinquennat, aucune cohabitation n'a eu lieu et l'élection présidentielle étant suivie par les législatives, les français ont toujours donné une large majorité au président élu.
Certes la cohabitation reste envisageable selon les textes, mais ce serait une première dans la formule du quinquennat.

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par latresne » 11 mai 2022 16:27

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 15:44
latresne a écrit :
11 mai 2022 15:26



Ben oui ,parce que ce n'est pas la majorité du genre,mais l'exception.
"Exception :ce qui est hors de la loi commune."
Heureusement qu'il n'y en a pas beaucoup comme vous.
.
Pas hors de la loi commune !!!
Car c'est la constitution de la V° République qui a prévu cette éventualité.
Heureusement qu'il y en beaucoup d'ignares comme vous !!!

"François MITTERRAND caractérisait la cohabitation par « La Constitution, rien que la Constitution et toute la Constitution ». En effet, cette situation marque un certain retour vers la lettre constitutionnelle, qui peut être quelque peu modifiée par le fait majoritaire.
La cohabitation est une situation politique accidentelle marquée par le partage de l'exécutif entre une majorité descendante et une opposition montante qui peut résulter, avant l'expiration du mandant d'un Président de la République issu d'une tendance, d'un renversement de la majorité parlementaire aux élections législatives. Cette cohabitation trouve son fonctionnement dans la Constitution elle-même ; elle représente l'ensemble des règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs et souvent lui imposant des limitations, en particulier en garantissant les libertés aux citoyens ou sujets."


Ramez ,ramez, il en restera tjrs qq chose, autrement c'est à désespérer de l'école.
En attendant si je peux me permettre 2 conseils : achetez un bon paquet de kleenex et retroussez vos manches au lieu de tjrs pleurnicher.

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 16:49

latresne a écrit :
11 mai 2022 16:27
AAAgora a écrit :
11 mai 2022 15:44

.
Pas hors de la loi commune !!!
Car c'est la constitution de la V° République qui a prévu cette éventualité.
Heureusement qu'il y en beaucoup d'ignares comme vous !!!

"François MITTERRAND caractérisait la cohabitation par « La Constitution, rien que la Constitution et toute la Constitution ». En effet, cette situation marque un certain retour vers la lettre constitutionnelle, qui peut être quelque peu modifiée par le fait majoritaire.
La cohabitation est une situation politique accidentelle marquée par le partage de l'exécutif entre une majorité descendante et une opposition montante qui peut résulter, avant l'expiration du mandant d'un Président de la République issu d'une tendance, d'un renversement de la majorité parlementaire aux élections législatives. Cette cohabitation trouve son fonctionnement dans la Constitution elle-même ; elle représente l'ensemble des règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs et souvent lui imposant des limitations, en particulier en garantissant les libertés aux citoyens ou sujets."


Ramez ,ramez, il en restera tjrs qq chose, autrement c'est à désespérer de l'école.
En attendant si je peux me permettre 2 conseils : achetez un bon paquet de kleenex et retroussez vos manches au lieu de tjrs pleurnicher.
.
Moi pleurnicher ?
Lisez ma devise en dessous.

Ceci dit la constitution vous connaissez ?

Vous avez fait un flop, reconnaissez le.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
.
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 16:58

papibilou a écrit :
11 mai 2022 16:20
AAAgora a écrit :
11 mai 2022 15:44

.
Pas hors de la loi commune !!!
Car c'est la constitution de la V° République qui a prévu cette éventualité.
Heureusement qu'il y en beaucoup d'ignares comme vous !!!

"François MITTERRAND caractérisait la cohabitation par « La Constitution, rien que la Constitution et toute la Constitution ». En effet, cette situation marque un certain retour vers la lettre constitutionnelle, qui peut être quelque peu modifiée par le fait majoritaire.
La cohabitation est une situation politique accidentelle marquée par le partage de l'exécutif entre une majorité descendante et une opposition montante qui peut résulter, avant l'expiration du mandant d'un Président de la République issu d'une tendance, d'un renversement de la majorité parlementaire aux élections législatives. Cette cohabitation trouve son fonctionnement dans la Constitution elle-même ; elle représente l'ensemble des règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs et souvent lui imposant des limitations, en particulier en garantissant les libertés aux citoyens ou sujets."
On ne peut comparer les périodes. Le président était élu pour 7 ans et l'assemblée pour 5. Il y avait don automatiquement une élection législative dans un septennat.
Depuis le changement en quinquennat, aucune cohabitation n'a eu lieu et l'élection présidentielle étant suivie par les législatives, les français ont toujours donné une large majorité au président élu.
Certes la cohabitation reste envisageable selon les textes, mais ce serait une première dans la formule du quinquennat.
.
Oui et alors ?
Dans toutes choses il y a toujours une première fois.

Sur ce fil j'ai soutenu depuis le début que la coalition de gauche va faire campagne pour s'imposer et, le cas échéant, pour avoir un nombre de députés bien plus important qu'actuellement.
Ce qui fera une opposition à l'assemblée nationale plus forte (pour ce que vaut une opposition forte, car en absence de proportionnelle c'est bien difficile d'obtenir une minorité de blocage).
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par vincent » 11 mai 2022 17:35

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 16:58
.
Oui et alors ?
Dans toutes choses il y a toujours une première fois.

Sur ce fil j'ai soutenu depuis le début que la coalition de gauche va faire campagne pour s'imposer et, le cas échéant, pour avoir un nombre de députés bien plus important qu'actuellement.
Ce qui fera une opposition à l'assemblée nationale plus forte (pour ce que vaut une opposition forte, car en absence de proportionnelle c'est bien difficile d'obtenir une minorité de blocage).
moi ,j'adore les majorités ce qui permet de débloquer ......j' ai pas envie de revoir la IV éme république

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par Corvo » 11 mai 2022 18:18

Comment la Constitution organise-t-elle la cohabitation ?

La « cohabitation » désigne la conjoncture politique dans laquelle le Président de la République et la majorité des députés sont de tendances politiques opposées. Le Gouvernement étant responsable devant l’Assemblée nationale (art. 20, al. 3, 49 et 50 de la Constitution du 4 octobre 1958), le Président de la République a vocation à nommer à la tête de ce Gouvernement une personnalité qui puisse avoir l’appui de la majorité à l’Assemblée nationale. En 1986 et en 1993, le Président de la République, François MITTERRAND, nomme, respectivement, Jacques CHIRAC et Édouard BALLADUR à Matignon. En 1997, le Président de la République, Jacques CHIRAC, nomme Lionel JOSPIN Premier ministre. Le chef de l’État et le chef du Gouvernement doivent donc « cohabiter » ou « coexister ». Si la Constitution « supporte la cohabitation », elle « présente bien des défauts, dont le principal tient à l’opacification des responsabilités » (Guy CARCASSONNE). Depuis la réforme du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral – inversion jugée conforme à la Constitution (décision n° 2001-444 DC du 9 mai 2001), une cohabitation est plus hypothétique.

I. La pratique de la cohabitation « supportée » par la Constitution de 1958
La Constitution du 4 octobre 1958 a su surmonter l’« épreuve de vérité » (Édouard BALLADUR) de la cohabitation parce qu’elle est porteuse d’une « étonnante souplesse » (Guy CARCASSONNE). En effet, le texte constitutionnel – en particulier, les articles 5, 20 et 21 – est susceptible d’une double lecture :

une lecture présidentialiste en période de concordance des majorités, c’est-à-dire lorsque le Président de la République et la majorité des députés sont de la même couleur politique. C’est le Président de la République qui est alors le véritable centre d’impulsion du pouvoir : il détermine la politique de la nation.
une lecture primo-ministérielle en période de cohabitation, au cours de laquelle c’est le chef du Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire dont il est issu, qui gouverne. Cette lecture primo-ministérielle correspond à une lecture littérale de la Constitution puisque le premier alinéa de son article 20 prévoit que c’est le Gouvernement, et non le Président de la République, qui « détermine et conduit la politique de la nation ». En période de cohabitation, le centre de gravité du pouvoir se déplace donc de l’Élysée à Matignon. Cet affaiblissement de la primauté présidentielle ne signifie pas que le chef de l’État est dépossédé de tout pouvoir. Il dispose en toutes circonstances de ses pouvoirs propres, c’est-à-dire des pouvoirs dispensés de contreseing énumérés à l’article 19 de la Constitution (cf. Quelle place la Constitution fait-elle au Président de la République ?). En outre, le rôle du Président reste central dans certains domaines (Défense, Affaires étrangères ou Justice).
II. La pratique de la cohabitation désormais hypothétique
En 2000, le peuple français adopte par référendum une réforme constitutionnelle tendant à remplacer le septennat par le quinquennat. Cette révision constitutionnelle s’explique par le fait que cette règle du septennat « n’apparaît plus correspondre (…) à l’importance prise par la fonction [présidentielle] et aux attentes des Français, qui doivent pouvoir se prononcer à intervalles plus rapprochés sur le choix du chef de l’État, dont l’élection est l’occasion d’un vaste débat sur les grandes orientations de la politique nationale » (exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle n° 2462 relatif à la durée du mandat du Président de la République, enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 7 juin 2000). Le passage au quinquennat et le fait que l’élection présidentielle précède de quelques semaines l’élection des députés rendent hypothétiques les situations de cohabitation. En pratique, depuis l’instauration du quinquennat, et par une sorte d’« effet boule de neige », le Président de la République nouvellement élu a toujours pu s’appuyer sur une majorité de soutien à l’Assemblée nationale. La cohabitation reste cependant envisageable, y compris au cours du mandat présidentiel à la suite d’une dissolution et en cas de vacance de la présidence de la République (décès ou démission) ou d’empêchement (maladie par exemple) du chef de l’État.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/ ... habitation

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 19:13

vincent a écrit :
11 mai 2022 17:35
moi ,j'adore les majorités ce qui permet de débloquer ......j' ai pas envie de revoir la IV éme république
.
Si la coalition de gauche devient majoritaire vous aurez le VI eme dans la V eme.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 19:22

Corvo a écrit :
11 mai 2022 18:18
Comment la Constitution organise-t-elle la cohabitation ?

La « cohabitation » désigne la conjoncture politique dans laquelle le Président de la République et la majorité des députés sont de tendances politiques opposées. Le Gouvernement étant responsable devant l’Assemblée nationale (art. 20, al. 3, 49 et 50 de la Constitution du 4 octobre 1958), le Président de la République a vocation à nommer à la tête de ce Gouvernement une personnalité qui puisse avoir l’appui de la majorité à l’Assemblée nationale. En 1986 et en 1993, le Président de la République, François MITTERRAND, nomme, respectivement, Jacques CHIRAC et Édouard BALLADUR à Matignon. En 1997, le Président de la République, Jacques CHIRAC, nomme Lionel JOSPIN Premier ministre. Le chef de l’État et le chef du Gouvernement doivent donc « cohabiter » ou « coexister ». Si la Constitution « supporte la cohabitation », elle « présente bien des défauts, dont le principal tient à l’opacification des responsabilités » (Guy CARCASSONNE). Depuis la réforme du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral – inversion jugée conforme à la Constitution (décision n° 2001-444 DC du 9 mai 2001), une cohabitation est plus hypothétique.

I. La pratique de la cohabitation « supportée » par la Constitution de 1958
La Constitution du 4 octobre 1958 a su surmonter l’« épreuve de vérité » (Édouard BALLADUR) de la cohabitation parce qu’elle est porteuse d’une « étonnante souplesse » (Guy CARCASSONNE). En effet, le texte constitutionnel – en particulier, les articles 5, 20 et 21 – est susceptible d’une double lecture :

une lecture présidentialiste en période de concordance des majorités, c’est-à-dire lorsque le Président de la République et la majorité des députés sont de la même couleur politique. C’est le Président de la République qui est alors le véritable centre d’impulsion du pouvoir : il détermine la politique de la nation.
une lecture primo-ministérielle en période de cohabitation, au cours de laquelle c’est le chef du Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire dont il est issu, qui gouverne. Cette lecture primo-ministérielle correspond à une lecture littérale de la Constitution puisque le premier alinéa de son article 20 prévoit que c’est le Gouvernement, et non le Président de la République, qui « détermine et conduit la politique de la nation ». En période de cohabitation, le centre de gravité du pouvoir se déplace donc de l’Élysée à Matignon. Cet affaiblissement de la primauté présidentielle ne signifie pas que le chef de l’État est dépossédé de tout pouvoir. Il dispose en toutes circonstances de ses pouvoirs propres, c’est-à-dire des pouvoirs dispensés de contreseing énumérés à l’article 19 de la Constitution (cf. Quelle place la Constitution fait-elle au Président de la République ?). En outre, le rôle du Président reste central dans certains domaines (Défense, Affaires étrangères ou Justice).
II. La pratique de la cohabitation désormais hypothétique
En 2000, le peuple français adopte par référendum une réforme constitutionnelle tendant à remplacer le septennat par le quinquennat. Cette révision constitutionnelle s’explique par le fait que cette règle du septennat « n’apparaît plus correspondre (…) à l’importance prise par la fonction [présidentielle] et aux attentes des Français, qui doivent pouvoir se prononcer à intervalles plus rapprochés sur le choix du chef de l’État, dont l’élection est l’occasion d’un vaste débat sur les grandes orientations de la politique nationale » (exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle n° 2462 relatif à la durée du mandat du Président de la République, enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 7 juin 2000). Le passage au quinquennat et le fait que l’élection présidentielle précède de quelques semaines l’élection des députés rendent hypothétiques les situations de cohabitation. En pratique, depuis l’instauration du quinquennat, et par une sorte d’« effet boule de neige », le Président de la République nouvellement élu a toujours pu s’appuyer sur une majorité de soutien à l’Assemblée nationale. La cohabitation reste cependant envisageable, y compris au cours du mandat présidentiel à la suite d’une dissolution et en cas de vacance de la présidence de la République (décès ou démission) ou d’empêchement (maladie par exemple) du chef de l’État.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/ ... habitation
.
L'effet boule de neige n'est plus d'actualité, Macron a fait déjà 5 ans et sa majorité, que à l'époque a été élue en chevauchant la boule de neige, aujourd'hui sera bien confrontée à plus de difficultés.

D'ailleurs dans un récent sondage la majorité des français souhaitent une cohabitation (rééquilibrage des pouvoirs sans doute).

On verra donc aux législatives ce qui en sortira.
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par Georges61 » 11 mai 2022 19:25

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 19:22
Corvo a écrit :
11 mai 2022 18:18
Comment la Constitution organise-t-elle la cohabitation ?

La « cohabitation » désigne la conjoncture politique dans laquelle le Président de la République et la majorité des députés sont de tendances politiques opposées. Le Gouvernement étant responsable devant l’Assemblée nationale (art. 20, al. 3, 49 et 50 de la Constitution du 4 octobre 1958), le Président de la République a vocation à nommer à la tête de ce Gouvernement une personnalité qui puisse avoir l’appui de la majorité à l’Assemblée nationale. En 1986 et en 1993, le Président de la République, François MITTERRAND, nomme, respectivement, Jacques CHIRAC et Édouard BALLADUR à Matignon. En 1997, le Président de la République, Jacques CHIRAC, nomme Lionel JOSPIN Premier ministre. Le chef de l’État et le chef du Gouvernement doivent donc « cohabiter » ou « coexister ». Si la Constitution « supporte la cohabitation », elle « présente bien des défauts, dont le principal tient à l’opacification des responsabilités » (Guy CARCASSONNE). Depuis la réforme du quinquennat et l’inversion du calendrier électoral – inversion jugée conforme à la Constitution (décision n° 2001-444 DC du 9 mai 2001), une cohabitation est plus hypothétique.

I. La pratique de la cohabitation « supportée » par la Constitution de 1958
La Constitution du 4 octobre 1958 a su surmonter l’« épreuve de vérité » (Édouard BALLADUR) de la cohabitation parce qu’elle est porteuse d’une « étonnante souplesse » (Guy CARCASSONNE). En effet, le texte constitutionnel – en particulier, les articles 5, 20 et 21 – est susceptible d’une double lecture :

une lecture présidentialiste en période de concordance des majorités, c’est-à-dire lorsque le Président de la République et la majorité des députés sont de la même couleur politique. C’est le Président de la République qui est alors le véritable centre d’impulsion du pouvoir : il détermine la politique de la nation.
une lecture primo-ministérielle en période de cohabitation, au cours de laquelle c’est le chef du Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire dont il est issu, qui gouverne. Cette lecture primo-ministérielle correspond à une lecture littérale de la Constitution puisque le premier alinéa de son article 20 prévoit que c’est le Gouvernement, et non le Président de la République, qui « détermine et conduit la politique de la nation ». En période de cohabitation, le centre de gravité du pouvoir se déplace donc de l’Élysée à Matignon. Cet affaiblissement de la primauté présidentielle ne signifie pas que le chef de l’État est dépossédé de tout pouvoir. Il dispose en toutes circonstances de ses pouvoirs propres, c’est-à-dire des pouvoirs dispensés de contreseing énumérés à l’article 19 de la Constitution (cf. Quelle place la Constitution fait-elle au Président de la République ?). En outre, le rôle du Président reste central dans certains domaines (Défense, Affaires étrangères ou Justice).
II. La pratique de la cohabitation désormais hypothétique
En 2000, le peuple français adopte par référendum une réforme constitutionnelle tendant à remplacer le septennat par le quinquennat. Cette révision constitutionnelle s’explique par le fait que cette règle du septennat « n’apparaît plus correspondre (…) à l’importance prise par la fonction [présidentielle] et aux attentes des Français, qui doivent pouvoir se prononcer à intervalles plus rapprochés sur le choix du chef de l’État, dont l’élection est l’occasion d’un vaste débat sur les grandes orientations de la politique nationale » (exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle n° 2462 relatif à la durée du mandat du Président de la République, enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 7 juin 2000). Le passage au quinquennat et le fait que l’élection présidentielle précède de quelques semaines l’élection des députés rendent hypothétiques les situations de cohabitation. En pratique, depuis l’instauration du quinquennat, et par une sorte d’« effet boule de neige », le Président de la République nouvellement élu a toujours pu s’appuyer sur une majorité de soutien à l’Assemblée nationale. La cohabitation reste cependant envisageable, y compris au cours du mandat présidentiel à la suite d’une dissolution et en cas de vacance de la présidence de la République (décès ou démission) ou d’empêchement (maladie par exemple) du chef de l’État.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/ ... habitation
.
L'effet boule de neige n'est plus d'actualité, Macron a fait déjà 5 ans et sa majorité, que à l'époque a été élue en chevauchant la boule de neige, aujourd'hui sera bien confrontée à plus de difficultés.

D'ailleurs dans un récent sondage la majorité des français souhaitent une cohabitation (rééquilibrage des pouvoirs sans doute).

On verra donc aux législatives ce qui en sortira.
Un sondage disait aussi que Zemmour ferait 17% aux présidentielles.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par vincent » 11 mai 2022 19:39

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 19:22

.
L'effet boule de neige n'est plus d'actualité, Macron a fait déjà 5 ans et sa majorité, que à l'époque a été élue en chevauchant la boule de neige, aujourd'hui sera bien confrontée à plus de difficultés.

D'ailleurs dans un récent sondage la majorité des français souhaitent une cohabitation (rééquilibrage des pouvoirs sans doute).

On verra donc aux législatives ce qui en sortira.
oui , une majorité ne veulent pas que Macron dispose d' une majorité ......mais aucun sondage n' a demandé ......vous voulez la cohabitation

1 avec FI et Cie ?
2avec le RH ?

c' était facile a faire ......pourquoi cette question subsidiaire n' a t elle pas été posée ?

pour qui avez vous voté au 2 éme tour ?


et là on aurait sans doute vu les contradictions des français au grand jour , et je vous fais grâce de la question subsidiaire si vote 2 éme tour pour Macron .

Bon , ce sera autre chose au moment de déposer le bulletin de vote .

pour JLM pour diminuer les effectifs de la police ? :mdr3: :mdr3: :mdr3:

pour Marine sortir de l' UE :mdr3: :mdr3: :mdr3:


face a l' urne , tout rentrera dans l 'ordre .
Selon une autre enquête Ipsos Sopra-Steria pour France TV, Le Parisien et Radio France, 56 % des enquêtés souhaitent qu’Emmanuel Macron perde les législatives

ces 56 % qui souhaitent que Macron perde , vont donc aller voter , ce qui fera un trés bon score si on l' ajoute a ceux qui voudrons lui donner la majorité........


a moins qu' ils aient répondu / leur sentiment personnel ......en colère , mais sachant trés bien que ce n 'est pas en 2022 qu' un anti flic , anti OTAN va convaincre les français......ni une anti Europe :siffle: :siffle:


donc des dégonflés n' osant pas mettre en application leur réponse au sondeur

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par papibilou » 11 mai 2022 20:37

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 16:58
papibilou a écrit :
11 mai 2022 16:20


On ne peut comparer les périodes. Le président était élu pour 7 ans et l'assemblée pour 5. Il y avait don automatiquement une élection législative dans un septennat.
Depuis le changement en quinquennat, aucune cohabitation n'a eu lieu et l'élection présidentielle étant suivie par les législatives, les français ont toujours donné une large majorité au président élu.
Certes la cohabitation reste envisageable selon les textes, mais ce serait une première dans la formule du quinquennat.
.
Oui et alors ?
Dans toutes choses il y a toujours une première fois.

Sur ce fil j'ai soutenu depuis le début que la coalition de gauche va faire campagne pour s'imposer et, le cas échéant, pour avoir un nombre de députés bien plus important qu'actuellement.
Ce qui fera une opposition à l'assemblée nationale plus forte (pour ce que vaut une opposition forte, car en absence de proportionnelle c'est bien difficile d'obtenir une minorité de blocage).
Que la coalition de la Nupes obtienne plus de députés qu'actuellement, probablement. Ils en avaient eu un peu plus de 60 en 2017. Selon les sondages ils pourraient doubler, voire atteindre 140 ou 150.
Il faudrait que les sondeurs aient sacrément sous estimé leur score pour qu'ils obtiennent la majorité, seule solution pour la cohabitation. Mais attendons.

latresne
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par latresne » 11 mai 2022 20:40

AAAgora a écrit :
11 mai 2022 16:49
latresne a écrit :
11 mai 2022 16:27




Ramez ,ramez, il en restera tjrs qq chose, autrement c'est à désespérer de l'école.
En attendant si je peux me permettre 2 conseils : achetez un bon paquet de kleenex et retroussez vos manches au lieu de tjrs pleurnicher.
.
Moi pleurnicher ?
Lisez ma devise en dessous.

Ceci dit la constitution vous connaissez ?

Vous avez fait un flop, reconnaissez le.

Vous faites un transfert mon grand.Concernant votre idole on vient d'apprendre que le Syndicat Alliance va porter plainte contre votre futur (trés futur pour le coup)Premier Ministre.
"TT va bien à bord ,le bateau coule" ,devise de cette funeste union.

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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 21:23

latresne a écrit :
11 mai 2022 20:40
AAAgora a écrit :
11 mai 2022 16:49

.
Moi pleurnicher ?
Lisez ma devise en dessous.

Ceci dit la constitution vous connaissez ?

Vous avez fait un flop, reconnaissez le.

Vous faites un transfert mon grand.Concernant votre idole on vient d'apprendre que le Syndicat Alliance va porter plainte contre votre futur (trés futur pour le coup)Premier Ministre.
"TT va bien à bord ,le bateau coule" ,devise de cette funeste union.
.
Et allez avec les ragots.
Lire et relire la constitution, cela vous fera un grand bien.
Je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission
.
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par AAAgora » 11 mai 2022 21:25

papibilou a écrit :
11 mai 2022 20:37
AAAgora a écrit :
11 mai 2022 16:58

.
Oui et alors ?
Dans toutes choses il y a toujours une première fois.

Sur ce fil j'ai soutenu depuis le début que la coalition de gauche va faire campagne pour s'imposer et, le cas échéant, pour avoir un nombre de députés bien plus important qu'actuellement.
Ce qui fera une opposition à l'assemblée nationale plus forte (pour ce que vaut une opposition forte, car en absence de proportionnelle c'est bien difficile d'obtenir une minorité de blocage).
Que la coalition de la Nupes obtienne plus de députés qu'actuellement, probablement. Ils en avaient eu un peu plus de 60 en 2017. Selon les sondages ils pourraient doubler, voire atteindre 140 ou 150.
Il faudrait que les sondeurs aient sacrément sous estimé leur score pour qu'ils obtiennent la majorité, seule solution pour la cohabitation. Mais attendons.
.
Seule solution pour être fixés.
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Message par AAAgora » 11 mai 2022 21:31

vincent a écrit :
11 mai 2022 19:39
oui , une majorité ne veulent pas que Macron dispose d' une majorité ......mais aucun sondage n' a demandé ......vous voulez la cohabitation

1 avec FI et Cie ?
2avec le RH ?

c' était facile a faire ......pourquoi cette question subsidiaire n' a t elle pas été posée ?

pour qui avez vous voté au 2 éme tour ?


et là on aurait sans doute vu les contradictions des français au grand jour , et je vous fais grâce de la question subsidiaire si vote 2 éme tour pour Macron .

Bon , ce sera autre chose au moment de déposer le bulletin de vote .

pour JLM pour diminuer les effectifs de la police ? :mdr3: :mdr3: :mdr3:

pour Marine sortir de l' UE :mdr3: :mdr3: :mdr3:


face a l' urne , tout rentrera dans l 'ordre .
Selon une autre enquête Ipsos Sopra-Steria pour France TV, Le Parisien et Radio France, 56 % des enquêtés souhaitent qu’Emmanuel Macron perde les législatives

ces 56 % qui souhaitent que Macron perde , vont donc aller voter , ce qui fera un trés bon score si on l' ajoute a ceux qui voudrons lui donner la majorité........


a moins qu' ils aient répondu / leur sentiment personnel ......en colère , mais sachant trés bien que ce n 'est pas en 2022 qu' un anti flic , anti OTAN va convaincre les français......ni une anti Europe :siffle: :siffle:


donc des dégonflés n' osant pas mettre en application leur réponse au sondeur
.
Pour Mélenchon, quelqu'un d'autre m'avait posé la même question (corvo, votre ami) et je lui ai donné la même réponse.
Pour vous éviter de me poser encore la question, c'est bien au 1° et 2° tour que j'ai voté Mélenchon.

Le reste de votre post c'est de la soupe réchauffée.
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Re: Négociations à gauche : Jean-Luc Mélenchon fait "un pâté d'alouette", fustige Patrick Mignola

Message par Relax » 11 mai 2022 22:34

Kelenner a écrit :
11 mai 2022 06:31
On ne peut voter Macron et se prétendre de gauche.
On ne peut pas soutenir le port du voile islamique et être de gauche.
Il faut choisir. :D

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