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.Victor a écrit : ↑18 juin 2022 12:46En étant social-démocrate, je pense que vous faites partie des pires pour des extrémistes gauchistes comme Crazy ou Agora.papibilou a écrit : ↑18 juin 2022 12:21
Qui parle de droit ?
Mais je vous rappelle comme Boileau que la critique est aisée et c'est le jeu favori des oppositions, mais j'aime bien les oppositions constructives. Donc si on n'a pas mieux à proposer il ne faut pas hésiter à être honnête et le dire.
Paradis fiscaux ? Pourquoi ? Vous y êtes favorable ? Quant à ma position sur l'échiquier politique je suis pour résumer, par nature modéré et social démocrate. Donc votre question sur l'URSS ...
Les libéraux sont dans le camp adverse, ce ne sont pas des traîtres mais des ennemis de classe.
Mais les sociaux-démocrates qui font avancer le progrès social .. vous voilà en concurrence directe (et concrète) avec les gauchistes.
Pour eux, vous êtes un social-traître qui ose venir braconner sur leurs terres sociales mais sans remettre en cause radicalement le modèle libéral, capitaliste. Vous êtes donc ce qu'il y a de pire pour eux, finalement, il faut bien comprendre que le progrès social, ce n'est pas le plus important pour eux. Ce qui est important pour eux c'est la destruction de l'économie capitaliste, libérale.
Ce qui les motive, ce n'est pas de rendre les classes populaires moins pauvres, mais d'appauvrir radicalement les classes sociales les plus riches.
Peu importe pour eux que la réduction des inégalités se fasse par le bas, alors que vous, ce qui vous motive c'est de faire en sorte que les classes populaires vivent mieux et deviennent des classes moyennes. Mais cela c'est un objectif très dangereux pour les types comme Crazy parce qu'en s'enrichissant les classes populaires s'embourgeoisent et perdent leur "conscience de classe" et donc la possibilité de la révolution prolétarienne s'éloigne.
Ce dont rêve en secret les Agora, les Crazy et les Georges, c'est d'une politique ultra-libérale qui nous ferait revenir au 19ième siècle. C'est à dire une société quasiment découpée en deux classes sociales: les capitalistes et les pauvres travailleurs. Sans quasiment de classes moyennes.
Ce serait du pain bénit pour eux, car ce serait le terreau idéal où faire pousser leur grande révolution prolétarienne.
Mais manque de pot pour eux, depuis le 19ième, nos sociétés libérales se sont développées tout à fait différemment, justement en faisant surgir une très grande classe moyenne, embourgeoisée comme explique Crazy. Ce n'est pas pour rien que Crazy déteste les cadres parce qu'ils représentent justement cet embourgeoisement qui tue dans l'œuf son rêve de révolution prolétarienne.
Résumé : vous attribuez à la social-démocratie des pouvoirs qu'elle n'a pas, sauf dans le ramassage des miettes.
Mais vu par l'oeil d'un néo-libéral comme vous, les miettes c'est déjà beaucoup.