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par nat75 » 01 juin 2009 20:26
article du "parisien" ils n'en savent pas plus...il parle de foudre..
Un Airbus A330 d'Air France transportant 228 personnes a disparu lundi matin entre Rio de Janeiro et Paris Charles-de-Gaulle, ne laissant aucun espoir quant à d'éventuels survivants. Air France a présenté comme hypothèse la plus vraisemblable celle d'un foudroiement de l'appareil. Mais le président Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu à Roissy pour rencontrer les proches des victimes, a assuré qu'il n'y avait «aucun élément précis sur ce qui s'est passé», de nature à expliquer la disparition de l'avion.
«C'est une catastrophe comme jamais la compagnie Air France n'en avait connue», a-t-il souligné. Le chef de l'Etat, qui était arrivé peu après 17 heures à la cellule de crise installée à l'aéroport de Roissy, a rencontré pendant une trentaine de minutes les familles des disparus «Je leur ai dit la vérité, c'est-à-dire que les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles», a-t-il poursuivi, tout en relevant que «tout doit être mis en oeuvre pour qu'on retrouve le maximum d'éléments de cet avion (...) pour comprendre ce qui s'est passé».
Des passagers de 33 nationalités dont 61 Français, 58 Brésiliens et 26 Allemands se trouvaient à bord du vol. Parmi les victimes, on compte trois responsables de l'entreprise Michelin : Luiz Roberto Anastácio, président de Michelin Amérique latine, Antonio Gueiros, directeur de l'informatique de la société à Rio et une employée française Christine Pieraerts.
L'Airbus A330-200 d'Air France, qui a disparu lundi entre Rio de Janeiro et Paris, transportait 216 passagers et 12 membres d'équipage. Voici la chronologie du drame (heure de Paris) :
Lundi, 0h19. Décollage du vol AFR 447 à Rio, au Brésil. L'appareil devait se poser à 11h10 à Paris.
3h30. Dernier contact radio entre l'appareil et le contrôle aérien brésilien.
Les familles prises en charge
A l'aéroport de Roissy, dans l'inquiétude et le désarroi, les proches des passagers de l'avion disparu entre le Brésil et la France étaient conduits lundi après-midi dans un espace isolé, et tenus à l'écart des journalistes par un cordon de police. Hébétés, les yeux rougis de larmes, ces proches côtoyaient au terminal 2D des passagers en instance d'embarquement, leur billet à la main, souvent joyeux. Ces derniers, ignorant la plupart du temps la disparition de l'Airbus A330 d'Air France transportant 228 personnes, venaient s'informer auprès des journalistes des raisons de la présence des nombreuses caméras.
«Le commandant de bord annonçait des turbulences»
«Le plus vraisemblable est que l'avion a été foudroyé», a déclaré à la presse François Brousse, directeur de la communication d'Air France. L'avion est entré dans une zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements».L'hypothèse d'un détournement «est clairement écartée», avait déclaré un peu plus tôt à le ministre en charge des Transports Jean-Louis Borloo, privilégiant «l'hypothèse d'un accident».
L'avion, dont l'équipage était expérimenté, le commandant ayant 11.000 heures de vol dont 1.700 sur Airbus A330/A340, a envoyé un message automatique faisant état d'une «panne de circuit électrique» à 04h14, selon la compagnie. Dans un «dernier message, le commandant de bord annonçait des turbulences et après le contact a été perdu», a ajouté la même source.
«L'ensemble des contrôles aériens civils brésiliens, africain, espagnol et français ont tenté en vain d'établir le contact avec le vol AF 447», a précisé Air France, et «le contrôle aérien militaire français a essayé de détecter l'avion sans succès».Les autorités marocaines ont indiqué que l'avion n'était «même pas entré dans l'espace aérien des îles Canaries».
Une immense zone de recherches
Les autorités brésiliennes ont précisé que l'appareil se trouvait à 565 km du littoral brésilien lors de son dernier contact radio (3h33) et n'avait ensuite pas été repéré par les radars du Cap-Vert, à 450 km à l'ouest du Sénégal. Radars, sonars, jumelles : les avions chargés de participer aux recherches de vont conjuguer les moyens techniques sophistiqués et les yeux des militaires pour tenter de repérer des débris de l'aéronef.
L'appareil le mieux adapté à ce travail de fourmi est l'avion de patrouille maritime Breguet Atlantique dont un exemplaire, basé à Dakar, a quitté lundi à la mi-journée la capitale sénégalaise pour participer aux recherches. Un Falcon 50 et un autre Breguet Atlantique vont partir pour Dakar afin de renforcer les moyens de recherches. Les spécialistes de la marine ont déjà dû déterminer la zone probable de disparition de l'appareil à partir du plan de vol de l'Airbus et des derniers échos radars communiqués par les contrôleurs aériens.
Les recherches auxquelles participent également des avions militaires brésiliens pourraient être menées à l'intérieur d'une immense zone de l'océan Atlantique, entre le nord-est du Brésil et l'archipel du Cap-Vert, distants de quelque 2.000 km, dans une zone non entièrement couverte par les radars.
Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien
Avoir un animal ne veut pas dire être "protecteur"faut pas confondre