Selon la CR (lien de Corvo)
https://www.coordinationrurale.fr/bassi ... i-du-faux/
Il est totalement faux d’amalgamer irrigation et agriculture productiviste !
Selon la doctrine écologiste, l’irrigation servirait uniquement à la monoculture de maïs. Pourtant, tous types de cultures en profitent : des plantes porte-graines à la production de fourrages destinés aux animaux, que ce soit en agriculture conventionnelle ou en bio. L’irrigation fait partie intégrante de l’agroécologie et facilite la diversification des cultures. Elle est indispensable pour la qualité de certaines cultures à haute valeur ajoutée : les fruits, les légumes, les semences. C’est aussi un facteur d’intensification en polyculture élevage qui permet de sécuriser et de maintenir des petites et moyennes exploitations.
Amalgamer irrigation et agriculture productiviste ?
Irrigation non, mais bassines oui.
Les méthodes d'irrigation sont très diverses et plus ou moins respectueuses de la "ressource" qu'est l'eau.
La CR veut donc faire passer le refus d'une méthode particulière d'irrigation pour le refus de toute forme d'irrigation.
Comme certains, ici.
C'est grotesque, plutôt ridicule, témoigne d'un manque certain d'honnêteté intellectuelle, apparemment "bien" partagée.
L’irrigation concerne 5,8 % de la Surface agricole utilisée (SAU) et 15 % des exploitations agricoles. Les superficies irriguées reculent. Pour autant, sur les 10 % du territoire national exposés à des épisodes de sécheresse à répétition, le manque d’eau pèse lourdement. (source mission CGAAER)
Les investissements entrepris rendent service à plusieurs générations d’agriculteurs.
Il ne s’agit donc pas des bénéfices de certains, mais de l’alimentation de tous !
De plus, les réserves permettent également de remettre de l’eau dans le « circuit » quand elle manque. C’est un bénéfice évident pour la faune et la flore sauvage.
Enfin, au lieu de financer les pertes liées aux dégâts des sécheresses, il est préférable de miser sur la prévention en finançant des réserves.
Il s'agit de faire croire que toutes les cultures ont besoin d'irrigation et/ou d'arrosage, pour dissimuler la tendance de la maïsiculture dont les surfaces baissent car rendements et "compétivité" baissent.
Ce qui arrive à la maïsiculture n'est pas le sort de toutes les productions agricoles, dont le niveau de dépendance à l'eau est moins élevé.
L’irrigation agricole ne prive personne : elle ne représente que 1,1 % des eaux de pluie. On manque de réserves, mais pas d’eau !
La création de réserves d’eau, dites de substitution, permet d’augmenter la réserve d’eau disponible pour l’agriculture sans impacter la quantité d’eau disponible pour les autres besoins de la société. La nature en profite ! Les forages privés (pour les piscines) restent alimentés ; la pêche en eau douce est favorisée par le maintien des cours d’eau qui bénéficient également de la gestion collective de la ressource par la mise en place de tours d’eau.
S’opposer aux bassines revient à augmenter les tensions entre les différents usagers !
Vous avez bien lu.
On manque de réserves, mais pas d'eau.
Est-ce que la sécheresse, est un problème de stockage?
Ces gens sont coupés de la réalité enfermés dans leur bulle.
Contrairement aux idées reçues, l’évapotranspiration n’est pas un problème puisqu’elle alimente le cycle de l’eau. Un bassin versant se vide uniquement par sa rivière. Ce sont les rejets dans les rivières qui amplifient le drainage naturel des sols et assèchent les bassins.
Les scientifiques qui mesurent l’évapotranspiration ne sont pas tous de cet avis.
Mais AUCUN n'osera prétendre qu'un bassin versant se vide par les rivières.
Même le chimple dit le contraire, c'est dire!!!
L'eau dans les rivières est un luxe?
Un anachronisme, qui sait?
Voilà le programme agro-industriel de la CR.
L’eau stockée l’hiver sert à la végétalisation donc au climat et à la biodiversité. Toutes les réserves ornithologiques sont des points d’eau, il n’y a pas de vie dans les déserts parce qu’il n’y a pas d’eau. Les réserves collinaires sont des zones humides !
Si les nappes phréatiques n’existaient pas, nous aurions des réserves d’eau de surfaces équivalentes à nos besoins (potables, agricoles, industriels et nucléaires). Donc, le meilleur moyen de préserver les nappes, c’est d’exploiter en priorité les eaux de surface au lieu de les évacuer en mer !
Non, pas DONC.
L'eau stockée l'hiver qui sert à la biodiversité est celle qui peut alimenter les rivières.
Ensuite, aucune retenue collinaire (il n'y a d'ailleurs pas de collines à Sainte Soline) ne ressemble à une réserve ornithologique.
C'est grotesque quand on voit la tronche de la bassine de Sainte Soline.
C'est/sera à peu près ça:

La faune abonde, comme la flore.
La biodiversité de l'agro-industrie, de Viktor l'éco-moderniste, de papibilou, de sofasurfer , de Corvo et de Da Capo.
Et quelques autres.
Danielle 49, vous y prendrez bien un bain de minuit avec Eric Z?
Les réserves collinaires existent depuis des millénaires parce que c’est le moyen le plus simple et le plus économique d’éviter les inondations et les sécheresses ; on peut même y ajouter des turbines pour fournir de l’énergie. Les réserves collinaires captent les ruissellements de surface (toute l’eau qui coule en amont des sources et des rivières) qui n’entrent pas dans la réglementation des rivières et qui sont libres d’utilisation. Les ruissellements de surface sont source d’inondations et de pollutions, c’est pourquoi le code de l’Environnement prévoit un stockage pour infiltration ou utilisation pour des usages non domestiques comme l’arrosage.
Non, pas les réserves type "bassines".
Les barrages sont plus anciens, mais datent d'un ou deux siècles tout au plus.
Quant aux forages qui pompent l'eau pour alimenter les bassines, ils n'empêchent pas les ruissellements et infiltrations chargés en toxiques SUR les champs des reteneurs d'eau.
Le problème de toxicité des eaux de ruissellement est SEULEMENT lié à l'utilisation des pesticides.
On peut le vérifier dans TOUS les cours d'eau voisins des paysages agro-industriels.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"