Le Merlu a écrit : ↑03 janvier 2023 19:01
Moi, je déclare ma flamme à Jean Marie, il a été
Géant.
Quand j'étais jeune je me souviens de débats, où il partait perdant d'avance.
Les "intellos" à Paris, se vantaient de venir débattre face lui, pour le renvoyer piteusement dans sa Bretagne natale.
Alors on a organisé des sessions, et ... le Jean Marie les a mis "cul par dessus tête". Il avait réponse à tout.
C'était lui qui déstabilisait ses opposants. Au sortir du débat on le voyait plutôt gagnant.
Je me souviens de la mine piteuse des J.F Kahn, F.O Giesbert, J.L Servan Schreibert, A Duhamel au sortir du débat, avec leurs têtes de premiers de la classe, qu'est ce qu'ils avaient l'air con.
Qu'est ce que j'étais content. Je ne m'attendais pas à ce sentiment qui m'envahissait. Jean Marie venait de percer un abcès.
Nous étions noyés de bondieuseries socialistes constantes, il apportait une voix discordante, et ça faisait du bien. On sentait qu'il manquait quelque chose au paysage politique.
Du coup on hésitait à l'inviter.
La Sinclair, Anne Sinclair, petite bourgeoise prétentieuse, future madame Strauss Kahn, à l'époque journaliste vedette de nos petits écrans, s'excusait de refuser de débattre avec l'ignoble "Le Pen", non pas parce qu'elle redoutait ses arguments, mais parce que c'était un filou, a qui fallait pas lui donner l'occasion de se montrer.
On refusait le débat.
Ce fut effroyable, le ciel me tombait sur la tête, j'avais en face de moi une classe politique en plein désarroi, face à un Breton, fils de marin pêcheur, ancien parachutiste, et devenu homme politique, qui a allait laisser sa marque, grâce au fourbe Mitterrand.
Pour une fois que François faisait quelque chose de bien. J'avais devant moi la preuve que je faisais fausse route, que les belles paroles des socialeux étaient du pipi de chat, du flan, car ils étaient incapables d'affronter le Jean Marie, malgré leur rodomontades passées.
On le regrettera !