papibilou a écrit : ↑16 mars 2023 20:41
Votre prétention est sans égale. S'il y avait un championnat du monde je parierais sur vous.
Mais que vous le vouliez ou pas lorsque vous invoquez le fait que la majorité des français sont opposés à cette réforme vous vous appuyez sur soit les sondages soit les mobilisations. Et bien que cette forme d'expression n'ait pas de légitimité officielle, elle existe et représente la
démocratie sociale.
https://www.liberation.fr/cahier-specia ... que_80540/
Vous parlez de coup d'État, mais un coup d'État est " un renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon
illégale et souvent brutale.".
Il va falloir que vous revisiez vos définitions.
Néanmoins, et comme les arguties, contrairement à vous, ne me passionnent pas, je suis tout autant que vous navré que cette réforme mal expliquée mal construite, soit passée de cette manière.
Ok on va faire simple.
Est-ce que vous pouvez me dire ce que signifie le concept de "démocratie sociale" (je ne parle pas de social-démocratie) ?
Ensuite, est-ce que vous me dire ce que signifie le concept de "démocratie politique" ?
De même, je ne comprends pas. Qu'est-ce que ça signifie "la légitimité d'une forme d'expression telle qu'une mobilisation" ? Et qu'est-ce que ça signifie "un sondage qui représente la démocratie sociale" ?
Vraiment là vos propos n'ont aucun sens car, ainsi que je l'ai dit maintes et maintes fois, vous parlez de concepts que vous n'êtes même pas capable de définir, ce qui vous amène à proférer des grossièretés du style "les sondages et les mobilisations n'ont pas de légitimité officielle" (cette forme d'expression n'a pas de légitimité officielle) ou "les sondages et les mobilisations représentent la démocratie sociale" (cette forme d'expression représente la démocratie sociale).
Au-delà du fait que ça ne veut strictement rien dire. Pour résumer et faire simple. Nous sommes officiellement dans un système que l'on appelle "démocratie représentative". Ce qui signifie, officiellement (car bien entendu il s'agit là d'un récit), que les citoyens décident de confier leur souveraineté (le pouvoir suprême) à leurs représentants (qui siègent au parlement) afin qu'ils gouvernent à leur place (c'est initialement le projet de la Vème République bien que De Gaule voyait les choses de manière radicalement opposée). Dans notre système politique, le président n'a qu'un rôle d'arbitre (c'est dans la constitution) et c'est du parlement que doivent découler nos lois.
Or, comme le démontre ce coup de force, il y a violation (coup d'état démocratique) des valeurs que l'on entend officiellement promouvoir dès lors que ET le parlement ET le peuple perdent tout pouvoir et se retrouvent relégués au rang de faire-valoir, ceci afin que celui devant se cantonner théoriquement à la position d'arbitre, puisse imposer SA vision des choses contre vents et marées.
Tout ce qui s'est produit est, par-essence, anti-démocratique. Vos propos sont grossiers car vous nous prenez pour des imbéciles (tout en vous insultant) en tentant de faire passer des vessies pour des lanternes. Non, le parlement n'a pas été respecté. Oui, coup d'état démocratique il y a eu. Non, on ne peut plus parler de démocratie lorsque l'on valide un système dans lequel ET le peuple ET ses représentants se voient imposés des mesures contre leur volonté et ce pour que la volonté d'un seul homme soit validée.
Evitez à l'avenir de critiquer les systèmes des autres pays vu celui qui dispose de vos faveurs et qui peut se ranger dans la catégorie "autoritarisme".