.........Réforme des retraites: "De possibles manquements déontologiques dans le maintien de l'ordre",la Défenseure des droits se dit "inquiète".
Claire Hédon,Défenseure des droits,craint des "manquements déontologiques" de la part des forces de l'ordre.
Claire Hédon, Défenseure des droits, s'est dite inquiète face à certaines interpellations opérées par les forces de l'ordre dans le cadre des manifestations contre le projet de réforme des retraites.....Celle-ci déplore de possibles "interpellations préventives" et des "manquements déontologiques dans le maintien de l'ordre".
Alors que la tension grimpe en France et que la mobilisation contre le projet de réforme du système de retraite se poursuit, la Défenseur des droits, Claire Hédon se dit "inquiète" quant à certaines interpellations qui sont effectuées par les forces de l'ordre lors des manifestations. Dans un communiqué publié ce mardi 21 mars, celle-ci a fait part de sa préoccupation en ce qui concerne des "vidéos circulant sur les réseaux sociaux, de nombreux articles, témoignages" quant à "de possibles manquements déontologiques dans le maintien de l'ordre".
"La Défenseure des droits alerte sur les conséquences d'interpellations qui seraient préventives de personnes aux abords des manifestations [...] Cette pratique peut induire un risque de recourir à des mesures privatives de liberté de manière disproportionnée et de favoriser les tensions", poursuit Claire Hédon dans un communiqué.
La Défenseure des droits affirme par ailleurs "que le respect des règles de déontologie est essentiel pour apaiser les tensions et favoriser la confiance entre la police et la population".
"Pas d'interpellations injustifiées":
Selon le dernier bilan consolidé du parquet de Paris, 425 personnes ont été placées en garde à vue lors des trois premières soirées de manifestations spontanées, de jeudi à samedi. Seules 52 d'entre elles ont fait l'objet de poursuites à l'issue. Au total, 287 personnes, dont 234 à Paris, ont été interpellées lundi soir en France lors d'une cinquième soirée consécutive de manifestations spontanées contre l'usage du 49.3, selon une source policière.
Interrogé, le préfet de police Laurent Nuñez a affirmé qu'il n'y avait "pas d'interpellations injustifiées" à Paris. "On interpelle pour des infractions qui, à nos yeux, sont constituées" et, une fois le placement en garde à vue décidé par un officier de police judiciaire (OPJ), "nous avons 48 heures pour essayer de matérialiser l'infraction, c'est court", a insisté le préfet de police.
"Quand on arrive au bout des 48 heures, parfois on n'a pas caractérisé l'infraction, on est dans un Etat de droit, c'est heureux et à ce moment-là, il n'y a pas de poursuites", a poursuivi Laurent Nuñez.
Claire Hédon a par ailleurs indiqué qu'elle avait reçu un nombre important de témoignages de personnes se disant victimes de violences policières :
"La Défenseure des droits, inquiète des témoignages dont elle est destinataire, restera vigilante quant à la bonne application des règles de déontologie par les forces de sécurité", assure cette dernière qui se dit "compétente pour traiter toute réclamation relative à de possibles manquements dans le cadre du maintien de l'ordre, qu'elle émane de victimes ou de témoins".
Source:La Dépêche.
https://www.ladepeche.fr/2023/03/22/ref ... 079661.php
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!