papibilou a écrit : ↑11 avril 2023 17:56
Kelenner a écrit : ↑11 avril 2023 16:12
Exiger deux ans de plus à chaque travailleur sans la moindre contrepartie, ce n'est pas du vol ? Certes, on ne peut pas sans préalable modifier la destination d'un mode d'épargne, en revanche on peut inciter beaucoup plus fortement à la mobilité en le taxant et/ou en supprimant les exonérations sur les transmissions, du moins lorsque les montants en jeu sont importants -les assurances vies, si je ne me trompe, sont exonérées jusqu'au montant astronomique de 150 000 euros !!! Qui transmet de telles liquidités à ses enfants, à part une poignée de vautours ? Est-il normal qu'on saigne à blanc des millions de gens modestes pour permettre à ces nantis d'échapper à l'impôt ?
Les mots on un sens. 2 ans de plus?
Vol sûrement pas. Effort, certainement.
Taxer les successions en assurance vie ? Pourquoi pas ? J'y suis plutôt favorable. Cela dit il est clair que si les familles ne peuvent plus transmettre sans droits de successions, les transmissions se feront différemment. Mais ne vous leurrez pas, les grosses fortunes ne se transmettent pas via des assurances vie.
Et on ne saigne personne à blanc au prétexte qu'il faut faire la même réforme que tous nos voisins ont fait.
Si si , on peut appeler ça du vol lorsqu'il y a détournement de fonds de leurs objectifs initiaux et qu'on pleure ensuite parce qu'il n'y aurait plus assez de fonds dans les caisses ; faut t-il rappeler de surcroit que ces fonds sont majoritairement alimentés par la rémunération des salariés et que l'Etat n'a pas à s'ingérer dedans ?
et arrêtez l'argument pourri des voisins ,
- d'une part on se fout de ce que font les voisins , la France a choisi un modèle social plus respectueux de l'humain que la moyenne , plus couteux mais entièrement financé par les actifs , et on devrait plutôt être fier d'avoir un taux de pauvreté chez les séniors plus faible que chez les voisins ... la vision cynique de l'UE et des gvts concernés n'est en rien une référence
- d'autre part, vous vous contentez de balancer un âge de départ sans aucune forme d'analyse (niveau de cotisations, conditions de départ, possibilités de cumul emploi-retraite, taux des décotes ...)
- et enfin, il n'y a ni nécessité ni urgence de réformer, les différents scénarios retenus ne sont que des projections d'une part , et d'autre part, personne ne saurait accepter que les efforts ne soient pas davantage répartis le cas échéant , et que les autres solutions de financement ne soient pas envisagées une seconde.