Mickey a écrit : ↑12 mai 2023 11:05
Once a écrit : ↑12 mai 2023 09:43
Encore une fois, une consultation locale sur la question aurait permis de trancher sur la question et de décharger ce maire de responsabilités dont il n'aurait pas dû avoir la lourde charge à porter à lui tout seul sur ses épaules.
La Maire de Paris, Anne Hidalgo, l'a bien fait pour régler la question des trottinettes en libre service.
C'est en raison du manque de consultation directe des citoyens sur de nombreux sujets cruciaux les concernant que la violence dans la rue et que l'extrême-droite progressent en France : comme pour le cas des retraites.
On devrait prendre davantage s'inspirer des votations citoyennes qui sont très fréquentes en Suisse.
Le résultat d'un référendum sur une question comme ça est connu d'avance. Aucun maire ne va se risquer à demander aux concitoyens si ils veulent des migrants, pas même Hidalgo.
Tout dépend du nombre de réfugiés en question. Si dans une commune de 1000 habitants, il s'agirait par exemple d'en accueillir 500, ce pourrait être considéré comme beaucoup trop.
Si, dans la même commune de 1000 habitants, il s'agirait de 4 ou 5 familles non déboutées du droit d'asile, les choses pourraient être vues autrement.
Par ailleurs, dans le cas de la commune de Saint-Brévin-les Pins, les avis semblaient partagés, il me semble, il y avait deux camps opposés qui manifestaient. Donc, une consultation locale n'aurait pas forcément rejeté la proposition.
Mais encore une fois : ce n'est pas en imposant des normes et des décisions venues d'en haut que les choses se régleront.
Car qu'est-ce qui se passe, au fond ? L'UE est clairement immigrationniste, il lui en faut toujours plus. Elle impose ses normes aux états de l'UE.
Et, en France, Macron refile le bébé aux maires des communes qui doivent se débrouiller seuls et sans trop de moyens face à leurs administrés qui n'ont qu'un bouche pour se taire : comment voulez-vous que la violence ne finisse pas par exploser au mieux dans les urnes au pire dans la rue ?
C'est toute la question d'une immigration choisie face à une immigration subie. Plus on remet la poussière sous le tapis, plus ça finira un jour par exploser.