Fonck1 a écrit : ↑17 octobre 2023 13:11je pense que hélas, c'est pus un fait de société qu'un fait d'apprentissage.
téléphone portable, non chalance, fainéantise, culture du rien foutisme, les jeunes aujourd'hui veulent rester comme pendant le confinement, à rien foutre.
Tout cela, les autres jeunes dans les autres pays l'ont aussi.
Et cela fait 30 ans que le niveau baisse. Nous n'avions pas de téléphone il y a 30 ans, on avait Tapis à la télé avec la culture de la gagne, etc.
Que la société et la culture aient un impact, certainement. Mais ce n'est pas non plus l'alpha et l'omega.
J'ai focalisé sur certains point (absence de conséquence en cas d'absence de résultat, l'usine à gaz qu'est la hiérarchie de l'EN, l'antienne des moyens qui ferait tout accompagnée d'une philosophie où les salles de classe seraient des cirques) parce que certains contestaient qu'ils aient des impacts "significatifs" (sic), mais c'est évidemment un ensemble, il y a un tas de raisons diffuses.
Néanmoins, tout n'est pas égal à tout et n'est pas égal à rien, comme certains nous le vendent ici.
L'Education Nationale ne contrôle pas ce qu'il se passe hors de ses murs, le minimum serait que ses politiques soient orientées dans le bon sens en son sein.
Je n'a pas de recette miracle, ni de système parfait à proposer.
Mais il y a des choses qui existent en dépit du bon sens le plus élémentaire.
Il faut vraisemblablement une refonte totale de la hiérarchie définissant les programmes (j'ai déjà donné un exemple).
Concernant le parcours des élèves, j'ai connaissance des systèmes allemands et suisses, il n'y a pas de collège unique, et je n'ai pas l'impression que les enfants soient plus malheureux dans ces pays. Sans parler du taux de chômage en sortie du système scolaire.
Il y a des élèves qui ont naturellement plus de facilités, d'autres pour qui ce sont beaucoup d'efforts pour arriver au même résultat: mettre en place un système où
un "imbécile" qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis (je ne traite pas les gosses d'imbéciles, mais tout le monde a compris l'idée: récompenser l'effort).
Concernant le supérieur, et les universités en particulier: introduire une sélection réelle et pas camouflée derrière un algorithme. Plus de la moitié des étudiants ratent leur première année de Licence, seul un tiers l'obtient en trois ans. A budget constant et avec (beaucoup) moins d'étudiants, le problème du financement des universités est résolu.
Ce sont les premiers trucs qui me viennent à l'esprit.