Le salut nazi d'Elon Musk
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
il n'y a pas que le fric dans la vie.
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
C’est vrai , mais c’est tellement plus agréable de gâter ceux qu’on aime , que de leur dire " niet " pas possible y’a l’essence et le beurre qu’ont augmenté
Puis après , vu le nombre de gars qui en demandent ...du fric ( en gros tout le monde ) on peut penser que c’est tout de même bien mieux avec que sans
Sinon il a tout de même un bien vilain museau ce sudaf clandestin, j’me demande si avec une tronche de Tom Cruise le Scientologue ça serait pareil?
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
oui c'est pareil.oups a écrit : ↑22 janvier 2025 18:09C’est vrai , mais c’est tellement plus agréable de gâter ceux qu’on aime , que de leur dire " niet " pas possible y’a l’essence et le beurre qu’ont augmenté
Puis après , vu le nombre de gars qui en demandent ...du fric ( en gros tout le monde ) on peut penser que c’est tout de même bien mieux avec que sans
Sinon il a tout de même un bien vilain museau ce sudaf clandestin, j’me demande si avec une tronche de Tom Cruise le Scientologue ça serait pareil?
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Salut nazi d’Elon Musk : retour sur une enfance sud-africaine «imprégnée par une culture raciste»
Le bras tendu du multimilliardaire, lundi 20 janvier après l’investiture de Donald Trump, rappelle qu’il a grandi dans un pays qui avait imposé la ségrégation raciale en s’inspirant du nazisme.
Il n’en parle quasiment jamais : Elon Musk fut pourtant aussi cet enfant, et même cet adolescent, qui a grandi en Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid. Certes, il en est parti à l’âge de 17 ans et ne semble pas avoir gardé beaucoup de liens avec son pays natal. Mais son salut nazi provocateur après l’investiture de Donald Trump, lundi 20 janvier, vient rappeler que ce quinquagénaire devenu l’homme le plus riche du monde, est aussi le produit de ce lointain passé.
On l’a peut-être oublié aujourd’hui, mais le régime de la ségrégation raciale imposée de la façon la plus radicale en 1948 après la victoire électorale du Parti national s’inspirait ouvertement du IIIe Reich. Un modèle assumé par la plupart des leaders qui se succéderont au pouvoir, souvent descendants de colons hollandais et allemands installés sur place. Comme Hendrik Verwoerd, considéré comme l’architecte de l’apartheid, affichant ses sympathies pro-nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de mettre en place un régime totalitaire basé sur la théorie des races et le «développement séparé» quand il dirigea le pays de 1958 à 1966. Juste après la défaite nazie en Europe, l’extrême droite raciste tenait ainsi sa revanche dans ce pays d’Afrique australe où elle entendait «assurer la sécurité de la race blanche et de la civilisation chrétienne». Ce système oppressif qui dépossède et asservit la majorité noire du pays va durer un demi-siècle. A l’aube des années 70, quand naît Elon Musk, le régime raciste est à son apogée et ne tolère aucune contestation.
«A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence»
«A l’adolescence, il a intégré un lycée très réputé de Pretoria [la capitale administrative, ndlr], la Pretoria Boys High School, où régnait une mentalité colonialiste. Réservé uniquement aux Blancs», les établissements scolaires étant ségrégués à l’époque, rappelle un universitaire, qui a grandi dans le même quartier qu’Elon Musk, sans jamais le connaître. Nous avons un an de différence, et nous étions tous les deux dans cette banlieue résidentielle très aisée, où tous les enfants étaient imprégnés par la culture raciste dominante. Tu ne pouvais pas y échapper. A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence : le lieu où tu habitais, l’école que tu fréquentais, les amis. Les seuls noirs que nous pouvions côtoyer étaient des domestiques», souligne-t-il.
«Le seul problème pour Elon, c’est qu’il avait ce handicap, il était un peu autiste. Il ne pouvait pas faire de sport. Or dans cette société très masculiniste, où l’on ne tolérait aucune différence ou faiblesse, les garçons étaient valorisés par leur pratique sportive. Elon Musk s’est certainement retrouvé marginalisé voire stigmatisé. D’où peut-être sa formidable soif de revanche. Mais aussi son silence sur l’Afrique du Sud, où il n’a pas eu que de bons souvenirs et n’a jamais cherché à investir», ajoute l’universitaire.
La vidéo d’une interview d’Errol Musk, le père du milliardaire, a récemment ressurgi sur les réseaux sociaux. Difficile à dater, elle semble surtout permettre au géniteur des trois enfants Musk de régler ses comptes avec son ex-femme dont il accuse les parents d’avoir été ouvertement pro-nazis. Leur émigration, dans les années 50, du Canada à l’Afrique du Sud au moment même où s’impose le régime de l’apartheid, aurait été dicté par l’empathie avec la nouvelle terre promise des suprémacistes blancs.
Descendants des pionniers de la colonisation
La biographie du grand-père maternel évoque en effet un parcours politique assez confus, mais où dominent vite des théories complotistes antisémites. Reste qu’Elon Musk n’avait que 3 ans quand il décède dans un accident d’avion. Et après le divorce de ses parents, lorsqu’il a 9 ans, c’est son père qui assumera sa garde et son éducation. Errol Musk oublie peut-être un peu vite que sa propre famille est composée de descendants des «free burghers», les pionniers de la colonisation sur la péninsule du Cap au XVIIIe siècle, qui vont nourrir la légende des Afrikaners, les blancs sud-africains.
Le patriarche revendique au contraire avoir été un militant anti-apartheid ? Voilà qui laisse notre interlocuteur un peu sceptique. «Après le démantèlement du régime raciste, tout le monde est soudain devenu un ex-militant anti-apartheid», s’amuse-t-il. Les nostalgiques de la ségrégation raciale n’ont pourtant pas tous disparu, même s’ils ne l’expriment pas ouvertement.
Derrière la façade de la nation arc-en-ciel, vantée par Nelson Mandela, le premier président noir élu en 1994, la société sud-africaine reste encore marquée par l’héritage de la ségrégation raciale. «Nous continuons à nous définir en fonction de nos races», déplorait en octobre Michael le Cordeur, chercheur à l’université de Stellenbosch, soulignant que l’apartheid est toujours enraciné dans les têtes, même chez les plus jeunes.
Elon Musk, si discret sur sa jeunesse sud-africaine, serait-il lui aussi encore imprégné par les démons du passé ? Un article récent du Financial Times remarquait pour sa part la forte présence, dans l’entourage immédiat du nouveau président américain, de plusieurs entrepreneurs originaires d’Afrique du Sud – Elon Musk mais aussi Peter Thiel et David Sacks. Des liens certes souvent lointains, du temps où l’apartheid inspirait des peurs identitaires. Seraient-elles de retour ? S’affichant peut-être aussi, à travers des gestes désormais décomplexés.
https://www.liberation.fr/international ... E7URC52B4/
Le bras tendu du multimilliardaire, lundi 20 janvier après l’investiture de Donald Trump, rappelle qu’il a grandi dans un pays qui avait imposé la ségrégation raciale en s’inspirant du nazisme.
Il n’en parle quasiment jamais : Elon Musk fut pourtant aussi cet enfant, et même cet adolescent, qui a grandi en Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid. Certes, il en est parti à l’âge de 17 ans et ne semble pas avoir gardé beaucoup de liens avec son pays natal. Mais son salut nazi provocateur après l’investiture de Donald Trump, lundi 20 janvier, vient rappeler que ce quinquagénaire devenu l’homme le plus riche du monde, est aussi le produit de ce lointain passé.
On l’a peut-être oublié aujourd’hui, mais le régime de la ségrégation raciale imposée de la façon la plus radicale en 1948 après la victoire électorale du Parti national s’inspirait ouvertement du IIIe Reich. Un modèle assumé par la plupart des leaders qui se succéderont au pouvoir, souvent descendants de colons hollandais et allemands installés sur place. Comme Hendrik Verwoerd, considéré comme l’architecte de l’apartheid, affichant ses sympathies pro-nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de mettre en place un régime totalitaire basé sur la théorie des races et le «développement séparé» quand il dirigea le pays de 1958 à 1966. Juste après la défaite nazie en Europe, l’extrême droite raciste tenait ainsi sa revanche dans ce pays d’Afrique australe où elle entendait «assurer la sécurité de la race blanche et de la civilisation chrétienne». Ce système oppressif qui dépossède et asservit la majorité noire du pays va durer un demi-siècle. A l’aube des années 70, quand naît Elon Musk, le régime raciste est à son apogée et ne tolère aucune contestation.
«A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence»
«A l’adolescence, il a intégré un lycée très réputé de Pretoria [la capitale administrative, ndlr], la Pretoria Boys High School, où régnait une mentalité colonialiste. Réservé uniquement aux Blancs», les établissements scolaires étant ségrégués à l’époque, rappelle un universitaire, qui a grandi dans le même quartier qu’Elon Musk, sans jamais le connaître. Nous avons un an de différence, et nous étions tous les deux dans cette banlieue résidentielle très aisée, où tous les enfants étaient imprégnés par la culture raciste dominante. Tu ne pouvais pas y échapper. A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence : le lieu où tu habitais, l’école que tu fréquentais, les amis. Les seuls noirs que nous pouvions côtoyer étaient des domestiques», souligne-t-il.
«Le seul problème pour Elon, c’est qu’il avait ce handicap, il était un peu autiste. Il ne pouvait pas faire de sport. Or dans cette société très masculiniste, où l’on ne tolérait aucune différence ou faiblesse, les garçons étaient valorisés par leur pratique sportive. Elon Musk s’est certainement retrouvé marginalisé voire stigmatisé. D’où peut-être sa formidable soif de revanche. Mais aussi son silence sur l’Afrique du Sud, où il n’a pas eu que de bons souvenirs et n’a jamais cherché à investir», ajoute l’universitaire.
La vidéo d’une interview d’Errol Musk, le père du milliardaire, a récemment ressurgi sur les réseaux sociaux. Difficile à dater, elle semble surtout permettre au géniteur des trois enfants Musk de régler ses comptes avec son ex-femme dont il accuse les parents d’avoir été ouvertement pro-nazis. Leur émigration, dans les années 50, du Canada à l’Afrique du Sud au moment même où s’impose le régime de l’apartheid, aurait été dicté par l’empathie avec la nouvelle terre promise des suprémacistes blancs.
Descendants des pionniers de la colonisation
La biographie du grand-père maternel évoque en effet un parcours politique assez confus, mais où dominent vite des théories complotistes antisémites. Reste qu’Elon Musk n’avait que 3 ans quand il décède dans un accident d’avion. Et après le divorce de ses parents, lorsqu’il a 9 ans, c’est son père qui assumera sa garde et son éducation. Errol Musk oublie peut-être un peu vite que sa propre famille est composée de descendants des «free burghers», les pionniers de la colonisation sur la péninsule du Cap au XVIIIe siècle, qui vont nourrir la légende des Afrikaners, les blancs sud-africains.
Le patriarche revendique au contraire avoir été un militant anti-apartheid ? Voilà qui laisse notre interlocuteur un peu sceptique. «Après le démantèlement du régime raciste, tout le monde est soudain devenu un ex-militant anti-apartheid», s’amuse-t-il. Les nostalgiques de la ségrégation raciale n’ont pourtant pas tous disparu, même s’ils ne l’expriment pas ouvertement.
Derrière la façade de la nation arc-en-ciel, vantée par Nelson Mandela, le premier président noir élu en 1994, la société sud-africaine reste encore marquée par l’héritage de la ségrégation raciale. «Nous continuons à nous définir en fonction de nos races», déplorait en octobre Michael le Cordeur, chercheur à l’université de Stellenbosch, soulignant que l’apartheid est toujours enraciné dans les têtes, même chez les plus jeunes.
Elon Musk, si discret sur sa jeunesse sud-africaine, serait-il lui aussi encore imprégné par les démons du passé ? Un article récent du Financial Times remarquait pour sa part la forte présence, dans l’entourage immédiat du nouveau président américain, de plusieurs entrepreneurs originaires d’Afrique du Sud – Elon Musk mais aussi Peter Thiel et David Sacks. Des liens certes souvent lointains, du temps où l’apartheid inspirait des peurs identitaires. Seraient-elles de retour ? S’affichant peut-être aussi, à travers des gestes désormais décomplexés.
https://www.liberation.fr/international ... E7URC52B4/
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
C'est pas moi qui ai écrit l'article de Libé. Mais c'est ce que je dis, entre autres, depuis le 20/1
Bravo Libé!
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
C'est une interprétation qui ne vaut pas plus que son cheminement. Aucun lobbyiste US n'a d'intérêts à intégrer le fascisme au pouvoir...jabar a écrit : ↑22 janvier 2025 11:57Il l'occupe déjà.sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 11:46 que l'objectif de Musk c'est d'occuper l'espace médiatique...
L'objectif de faire des saluts nazis en live (il en a fait 2), c'est d'envoyer le message qu'il soutient les néos nazis, qu'il partage leur idéologie (Faut-il vraiment expliquer cela ?).
Il l'a déjà fait plusieurs fois sur twitter ou 4chan.
C'est comme le message de Trump aux proud boys: "Stand back and stand by".
Ce sont des messages d'allégeances, une façon claire de dire "on est au pouvoir, on est avec vous".
Tenter d'intellectualiser la chose, c'est juste tenter de nier l'évidence.
Et tout ça, c'était juste le premier jour. Les américains ont 4 ans de ça devant eux.
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Plein de supputations, aucun factuel, libé est il tombé dans le style tabloid?Corvo a écrit : ↑22 janvier 2025 19:10 Salut nazi d’Elon Musk : retour sur une enfance sud-africaine «imprégnée par une culture raciste»
Le bras tendu du multimilliardaire, lundi 20 janvier après l’investiture de Donald Trump, rappelle qu’il a grandi dans un pays qui avait imposé la ségrégation raciale en s’inspirant du nazisme.
Il n’en parle quasiment jamais : Elon Musk fut pourtant aussi cet enfant, et même cet adolescent, qui a grandi en Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid. Certes, il en est parti à l’âge de 17 ans et ne semble pas avoir gardé beaucoup de liens avec son pays natal. Mais son salut nazi provocateur après l’investiture de Donald Trump, lundi 20 janvier, vient rappeler que ce quinquagénaire devenu l’homme le plus riche du monde, est aussi le produit de ce lointain passé.
On l’a peut-être oublié aujourd’hui, mais le régime de la ségrégation raciale imposée de la façon la plus radicale en 1948 après la victoire électorale du Parti national s’inspirait ouvertement du IIIe Reich. Un modèle assumé par la plupart des leaders qui se succéderont au pouvoir, souvent descendants de colons hollandais et allemands installés sur place. Comme Hendrik Verwoerd, considéré comme l’architecte de l’apartheid, affichant ses sympathies pro-nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de mettre en place un régime totalitaire basé sur la théorie des races et le «développement séparé» quand il dirigea le pays de 1958 à 1966. Juste après la défaite nazie en Europe, l’extrême droite raciste tenait ainsi sa revanche dans ce pays d’Afrique australe où elle entendait «assurer la sécurité de la race blanche et de la civilisation chrétienne». Ce système oppressif qui dépossède et asservit la majorité noire du pays va durer un demi-siècle. A l’aube des années 70, quand naît Elon Musk, le régime raciste est à son apogée et ne tolère aucune contestation.
«A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence»
«A l’adolescence, il a intégré un lycée très réputé de Pretoria [la capitale administrative, ndlr], la Pretoria Boys High School, où régnait une mentalité colonialiste. Réservé uniquement aux Blancs», les établissements scolaires étant ségrégués à l’époque, rappelle un universitaire, qui a grandi dans le même quartier qu’Elon Musk, sans jamais le connaître. Nous avons un an de différence, et nous étions tous les deux dans cette banlieue résidentielle très aisée, où tous les enfants étaient imprégnés par la culture raciste dominante. Tu ne pouvais pas y échapper. A cette époque, la race déterminait tous les aspects de l’existence : le lieu où tu habitais, l’école que tu fréquentais, les amis. Les seuls noirs que nous pouvions côtoyer étaient des domestiques», souligne-t-il.
«Le seul problème pour Elon, c’est qu’il avait ce handicap, il était un peu autiste. Il ne pouvait pas faire de sport. Or dans cette société très masculiniste, où l’on ne tolérait aucune différence ou faiblesse, les garçons étaient valorisés par leur pratique sportive. Elon Musk s’est certainement retrouvé marginalisé voire stigmatisé. D’où peut-être sa formidable soif de revanche. Mais aussi son silence sur l’Afrique du Sud, où il n’a pas eu que de bons souvenirs et n’a jamais cherché à investir», ajoute l’universitaire.
La vidéo d’une interview d’Errol Musk, le père du milliardaire, a récemment ressurgi sur les réseaux sociaux. Difficile à dater, elle semble surtout permettre au géniteur des trois enfants Musk de régler ses comptes avec son ex-femme dont il accuse les parents d’avoir été ouvertement pro-nazis. Leur émigration, dans les années 50, du Canada à l’Afrique du Sud au moment même où s’impose le régime de l’apartheid, aurait été dicté par l’empathie avec la nouvelle terre promise des suprémacistes blancs.
Descendants des pionniers de la colonisation
La biographie du grand-père maternel évoque en effet un parcours politique assez confus, mais où dominent vite des théories complotistes antisémites. Reste qu’Elon Musk n’avait que 3 ans quand il décède dans un accident d’avion. Et après le divorce de ses parents, lorsqu’il a 9 ans, c’est son père qui assumera sa garde et son éducation. Errol Musk oublie peut-être un peu vite que sa propre famille est composée de descendants des «free burghers», les pionniers de la colonisation sur la péninsule du Cap au XVIIIe siècle, qui vont nourrir la légende des Afrikaners, les blancs sud-africains.
Le patriarche revendique au contraire avoir été un militant anti-apartheid ? Voilà qui laisse notre interlocuteur un peu sceptique. «Après le démantèlement du régime raciste, tout le monde est soudain devenu un ex-militant anti-apartheid», s’amuse-t-il. Les nostalgiques de la ségrégation raciale n’ont pourtant pas tous disparu, même s’ils ne l’expriment pas ouvertement.
Derrière la façade de la nation arc-en-ciel, vantée par Nelson Mandela, le premier président noir élu en 1994, la société sud-africaine reste encore marquée par l’héritage de la ségrégation raciale. «Nous continuons à nous définir en fonction de nos races», déplorait en octobre Michael le Cordeur, chercheur à l’université de Stellenbosch, soulignant que l’apartheid est toujours enraciné dans les têtes, même chez les plus jeunes.
Elon Musk, si discret sur sa jeunesse sud-africaine, serait-il lui aussi encore imprégné par les démons du passé ? Un article récent du Financial Times remarquait pour sa part la forte présence, dans l’entourage immédiat du nouveau président américain, de plusieurs entrepreneurs originaires d’Afrique du Sud – Elon Musk mais aussi Peter Thiel et David Sacks. Des liens certes souvent lointains, du temps où l’apartheid inspirait des peurs identitaires. Seraient-elles de retour ? S’affichant peut-être aussi, à travers des gestes désormais décomplexés.
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Toi, t"apporte quoi...à part ton soutien aux néo fascistes US?
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 20:05 Aucun lobbyiste US n'a d'intérêts à intégrer le fascisme au pouvoir...
Cette phrase ne veut absolument rien dire.
Musk a fait un salut nazi.
La phrase que Trump a dit en référence aux proud boys, il l'a réellement dite, aucune interprétation.
Quand un gus fait le salut nazi, c'est un nazi. Point. Le reste est de la poésie.
Regarde cette vidéo et réaffirme à nouveau que c'est juste "un geste du coeur".
https://imgur.com/a/z3tkQFj
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Ca veut dire que l'idéologie nazie est totalement antinomique a celle néolibérale, celle prônée par Trump et dont Elon Musk en a fait sa fortune. Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc. Surement pas par des "winners " du capitalisme mondialisé " dont le nazisme veut détruire l'essence...jabar a écrit : ↑22 janvier 2025 20:22sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 20:05 Aucun lobbyiste US n'a d'intérêts à intégrer le fascisme au pouvoir...
Cette phrase ne veut absolument rien dire.
Musk a fait un salut nazi.
La phrase que Trump a dit en référence aux proud boys, il l'a réellement dite, aucune interprétation.
Quand un gus fait le salut nazi, c'est un nazi. Point. Le reste est de la poésie.
Regarde cette vidéo et réaffirme à nouveau que c'est juste "un geste du coeur".
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
" Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc."sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 22:21Ca veut dire que l'idéologie nazie est totalement antinomique a celle néolibérale, celle prônée par Trump et dont Elon Musk en a fait sa fortune. Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc. Surement pas par des "winners " du capitalisme mondialisé " dont le nazisme veut détruire l'essence...jabar a écrit : ↑22 janvier 2025 20:22
Cette phrase ne veut absolument rien dire.
Musk a fait un salut nazi.
La phrase que Trump a dit en référence aux proud boys, il l'a réellement dite, aucune interprétation.
Quand un gus fait le salut nazi, c'est un nazi. Point. Le reste est de la poésie.
Regarde cette vidéo et réaffirme à nouveau que c'est juste "un geste du coeur".
https://imgur.com/a/z3tkQFj
https://www.google.fr/search?sca_esv=eb ... 4&dpr=1.25
Wall Street et l'ascension de Hitler : découvrez comment l'élite de Wall Street a financé les nazis
En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony Sutton révèle l'un des faits le plus marquant, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l'ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l'Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle.
https://www.mollat.com/livres/2651523/a ... -les-nazis
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
ça fédère, ça fédère.sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 20:05C'est une interprétation qui ne vaut pas plus que son cheminement. Aucun lobbyiste US n'a d'intérêts à intégrer le fascisme au pouvoir...jabar a écrit : ↑22 janvier 2025 11:57
Il l'occupe déjà.
L'objectif de faire des saluts nazis en live (il en a fait 2), c'est d'envoyer le message qu'il soutient les néos nazis, qu'il partage leur idéologie (Faut-il vraiment expliquer cela ?).
Il l'a déjà fait plusieurs fois sur twitter ou 4chan.
C'est comme le message de Trump aux proud boys: "Stand back and stand by".
Ce sont des messages d'allégeances, une façon claire de dire "on est au pouvoir, on est avec vous".
Tenter d'intellectualiser la chose, c'est juste tenter de nier l'évidence.
Et tout ça, c'était juste le premier jour. Les américains ont 4 ans de ça devant eux.
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Hitler n'était pas USAien et n'a jamais eu aucune influence aux USA., établir ce parallèle avec Wall street n' aucun sens. Il faut tout de même rappeler que els USA ont combattu massivement le régime nazi au nom de l'idéologie néolibérale, dans la mentalité US les régimes nazis ou fascistes type 3 eme Reich ou Mussolini sont le contraire de libéralisme , signe de liberté individuelle est d'expansion nationale...Corvo a écrit : ↑23 janvier 2025 07:51" Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc."sofasurfer a écrit : ↑22 janvier 2025 22:21
Ca veut dire que l'idéologie nazie est totalement antinomique a celle néolibérale, celle prônée par Trump et dont Elon Musk en a fait sa fortune. Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc. Surement pas par des "winners " du capitalisme mondialisé " dont le nazisme veut détruire l'essence...
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Wall Street et l'ascension de Hitler : découvrez comment l'élite de Wall Street a financé les nazis
En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony Sutton révèle l'un des faits le plus marquant, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l'ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l'Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle.
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Re: Le salut nazi d'Elon Musk
Mon pauvre sofa, en 1928, les USA investissaient en Allemagne alors que montaient les bruits de bottes que des millions de sofa ne voulaient entendresofasurfer a écrit : ↑23 janvier 2025 11:14Hitler n'était pas USAien et n'a jamais eu aucune influence aux USA., établir ce parallèle avec Wall street n' aucun sens. Il faut tout de même rappeler que els USA ont combattu massivement le régime nazi au nom de l'idéologie néolibérale, dans la mentalité US les régimes nazis ou fascistes type 3 eme Reich ou Mussolini sont le contraire de libéralisme , signe de liberté individuelle est d'expansion nationale...Corvo a écrit : ↑23 janvier 2025 07:51
" Le nazisme est porté par le soutien des petits patrons, petits commerçants, chômeurs etc."
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