Brouette a écrit : ↑22 mars 2020 13:52
Clairement la relocalisation sans protection douanière n'a aucun intérêt.
oui ,ça n' a aucun intéret pour vous , car cela contribue a faire baisser le nombre de chômeurs ( et merde Macron crée des emplois ).......mais ça a un intéret pour ceux qui vont passer de chômeur a salarié .
Apparement vous n' avez pas connu le chômage , et vous êtes un sacré égoïste pour ne pas avoir une pensée pour eux
Ça y est, nos industries relocalisent enfin en France
MADE IN FRANCE
NATHALIE VILLARD PUBLIÉ LE 27/06/2019 À 14H49 MIS À JOUR LE 27/06/2019 À 15H05
Ca y est, nos industries relocalisent enfin en France
SAUVEGARDER CET ARTICLE
Le rapatriement d’usines dans l’Hexagone s’accélère. Mais, dans les services, des milliers d’emplois intermédiaires sont menacés de délocalisations.
«Ils nous auront tout fait, ces Chinois.» Copies de brevets revendues aux concurrents, vols de matériel, chantage des fournisseurs aux rétrocommissions… Frédéric Granotier n’en dormait plus. «Je passais 50% de mon temps à gérer les problèmes de notre usine de Shenzhen, alors, en 2014, j’ai dit stop, et on a rapatrié toute notre production en Normandie», raconte le fondateur de Lucibel, spécialiste des éclairages professionnels LED (voir la vidéo de son interview ci-dessus). L’occasion pour cette entreprise de 18 millions d’euros de chiffre d’affaires qui éclaire neuf musées français sur dix d’investir massivement dans l’innovation. «On a redessiné nos pièces pour diviser par 2,5 le temps d’assemblage et gommer intégralement les écarts de coût du travail», détaille ce reconverti au «made in chez nous». Il n’est pas le seul.
Le Coq sportif revenu du Maroc pour réinvestir ses locaux historiques de Troyes,
les chaussettes Olympia et le fabricant de panneaux de volets
Bati Renov délaissant la Roumanie pour les Vosges et la Charente-Maritime,
les emballages plastique Sphere abandonnant la République tchèque pour la région parisienne,
les chocolats Terry’s (groupe Carambar & Co) quittant la Pologne pour l’Alsace… Pas de doute, le vent tourne. Si, dans les années 1990, des pans entiers de notre industrie se sont délocalisés dans des pays à bas coûts, tuant au passage des centaines de milliers d’emplois et des décennies de savoir-faire, on assiste depuis le milieu des années 2000 à un début de reflux. Certes encore modeste : Bercy a identifié 98 relocalisations entre 2014 et 2018. Loin de compenser les jobs perdus, la plupart pour de bon. Mais assez pour voir la part de l’industrie remonter à 15% de la richesse nationale (PIB) d’ici cinq ans, contre 12% aujourd’hui, d’après les prévisions du Medef.
Même notre secteur textile, grand perdant de la mondialisation, retrouve des couleurs : en 2016, pour la première fois depuis quarante ans, on y a créé plus d’emplois qu’on en a détruit.]