pour terminé de descendre la belle et sainte Caroline Fourest:
"INNA" DE CAROLINE FOUREST : LA LOVE STORY SEXTRÉMISTE
Si les journalistes revendiquent souvent de garder une distance avec leur sujet, condition sine qua non à une certaine objectivité, ce n’est pas la méthode de Caroline Fourest. Son truc à elle, c’est de s’impliquer en militante pour dénoncer l’homophobie, l’extrême droite et les intégristes religieux. Avec Inna, elle pousse encore plus loin son engagement personnel en narrant sa romance avec Inna Shevchenko, la leader des Femen exilée à Paris. Une sorte de bluette Harlequin sur fond de féminisme révolutionnaire et d’amour qui se révèle impossible.
Inna ne pense qu’à conquérir le monde en menant des actions antireligieuses avec sa bande de copines à seins nus sous le regard des caméras, tandis que Caroline est une fondamentaliste de la social-démocratie bobo fascinée par Inna au point de se persuader que « si Jeanne d’Arc se réincarnait, elle choisirait cette amazone ». Mais Caroline a beau faire jouer tous ses réseaux en cas de pépin (notamment le ministre de l’Intérieur) et avoir des cartes blanches de France Télévision pour livrer bataille à coup de documentaires, Inna n’en fait qu’à sa tête. Et puis, bien que bolchevique, elle n’est pas partageuse et Caro, malgré tout l’amour qu’elle lui porte, ne quittera jamais sa compagne officielle, Fiammetta Venner. Il faut dire que c’est un bon parti, « la meilleure cuisinière de Paris » et « la plus douée des détectives ». Bref, un imbroglio sentimentalo-feministo-mégalo-macho dont vous pourrez vous passer.
Inna, de Caroline Fourest (Grasset, 400 pages).
évitons donc à l'avenir de citer cette pseudo-journaliste donc

"De toute façon un jour ou l'autre ça pétera, alors en attendant autant péter dans la soie"- 'Le Patron' - Dieudonné.