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Par exemple avec la réforme sur les retraites.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 13:55nous avons des populistes au pouvoir qui achètent la paix sociale ...
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Les particuliers français sont déjà des détenteurs indirects de la dette publique à hauteur d'environ 6 % du total ( soit environ 3000 milliards d'euros) : calculez. 6 % de 3000 milliards, c'est déjà pas mal.papibilou a écrit : ↑03 juin 2023 14:46Qu'est ce que ça veut dire "baser la moitié de la dette sur l'épargne des français" ? Piquer l'argent des français qui ont su épargner pour rembourser la dette ?Once a écrit : ↑03 juin 2023 13:03
D'où l'importance du rôle incontournable ( mais irritant aussi) de ces agences...
Supposons que demain l'état décide de baser la moitié de sa dette publique sur l'épargne des Français : il ne resterait alors plus que 1500 milliards de dette publique dépendant des fonds d'investissement étrangers.
On pourrait alors espérer que ces agences relèveraient aussitôt leurs notes et que l'état pourrait continuer d'emprunter à taux préférentiels.
Qu'en pensez-vous Monsieur Bruno Lemaire ?
Vous ne répondez pas à ma question. L'argent prêté appartient au prêteur pas à l'emprunteur.Once a écrit : ↑03 juin 2023 15:41Les particuliers français sont déjà des détenteurs indirects de la dette publique à hauteur d'environ 6 % du total ( soit environ 3000 milliards d'euros) : calculez. 6 % de 3000 milliards, c'est déjà pas mal.
Il s'agirait d'élargir cette assiette pour réduire un peu tout ce qui rend le pays de plus en plus dépendant des seuls marchés financiers et de leurs " agences" de notation.
papibilou a écrit : ↑03 juin 2023 14:48Par exemple avec la réforme sur les retraites.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 13:55nous avons des populistes au pouvoir qui achètent la paix sociale ...
reCorvo a écrit : ↑03 juin 2023 12:43Corvo des ID...il en a 19 !Peracetic a écrit : ↑03 juin 2023 10:46bonjour
Néanmoins l'agence souligne que «la fragmentation politique depuis 2022 ajoute de l'incertitude sur la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques favorables à la croissance économique et au rééquilibrage budgétaire
En clair si ce gouvernement et sa majorité relative ne retrouvent pas la confiance des français , les réformes souhaitées ne se feront pas ou à vitesse réduite
Comment la retrouver Corvo a t il DES idées ?
Z'inquiétez pas j'suis 100% au courant. Mais merci quand même.
papibilou a écrit : ↑03 juin 2023 14:48Par exemple avec la réforme sur les retraites.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 13:55nous avons des populistes au pouvoir qui achètent la paix sociale ...
Avec, qu'à Poutine ne plaise...la fille le Pen comme "présidente" la France...à la botte des Russes serait non pas au bord du gouffre mais au fond du gouffre.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 19:09
Vous savez bien qu'il y a toujours une exception venant confirmer la règle. Mais je peux vous citer davantage de dispositions de monsieur Macron visant à empirer les finances de l'Etat que de dispositions visant à rétablir un équilibre budgétaire. Suppression de l'impôt sur la fortune des plus riches, mise en place de la flat taxe toujours pour les plus riches, suppression de la taxe d'habitation, de la redevance, mise en place du quoi qu'il en coûte à volonté et sans compter. Au milieu de tout ça, la réformette des retraite qui est davantage perçu comme le caprice présidentiel de celui qui se voulait grand réformateur. La mandature présidentielle aura été davantage tournée vers le populisme que vers la rigueur !!
Avant sa réélection Macron ne se déplaçait jamais sans sortir son carnet de chèques, il était un peu le père Noël toujours en tournée électorale.
C'est absolument faux.jabar a écrit : ↑03 juin 2023 12:57Tout ça est très démocratique. Nous avons voté pour des partis qui ont clairement annoncé la couleur en soumettant la dette aux marchés financiers. Cela a pris des décennies, mais nous avons voté pour.Once a écrit : ↑03 juin 2023 08:45Je sais qu'on n'y peut pas grand chose mais j'ai quand même envie de le dire : il y a quelque chose de crispant à devoir être sans cesse sous le contrôle de ces "agences" privées non élues par quelque peuple que ce soit et qui détiennent un aussi grand pouvoir : à savoir celui de nous permettre de pouvoir continuer à emprunter avec un un certain taux de crédibilité en matière de remboursement.
Je pense qu'une manière de s'affranchir un peu du jougs insupportable de ces "agences" serait que notre dette publique soit détenue en bien plus grande partie par notre épargne nationale. C'est le cas au Japon, je crois. Un pays bien plus endetté que le nôtre, en plus.
Donc faire en sorte que notre dette publique ne dépende plus en aussi grande partie des marchés financiers extérieurs mais bien plus de notre propre épargne interne.
Cela aurait aussi une vertu très appréciable : à savoir, une forme de contrôle et de confiance interactifs entre les épargnants et leurs dirigeants. Et réciproquement.
Les agences de notation ne sont qu'une conséquence de cette servitude volontaire. C'est l'équivalent moderne de papa qui lisait les journaux pour tenter de prédire quel serait son meilleur placement.
Mais les OAT à 10 ans rapportent moins que le livret A et sont beaucoup moins "flexibles", car c'est à 10 ans !Once a écrit : ↑03 juin 2023 08:45Je sais qu'on n'y peut pas grand chose mais j'ai quand même envie de le dire : il y a quelque chose de crispant à devoir être sans cesse sous le contrôle de ces "agences" privées non élues par quelque peuple que ce soit et qui détiennent un aussi grand pouvoir : à savoir celui de nous permettre de pouvoir continuer à emprunter avec un un certain taux de crédibilité en matière de remboursement.
Je pense qu'une manière de s'affranchir un peu du jougs insupportable de ces "agences" serait que notre dette publique soit détenue en bien plus grande partie par notre épargne nationale. C'est le cas au Japon, je crois. Un pays bien plus endetté que le nôtre, en plus.
Donc faire en sorte que notre dette publique ne dépende plus en aussi grande partie des marchés financiers extérieurs mais bien plus de notre propre épargne interne.
Cela aurait aussi une vertu très appréciable : à savoir, une forme de contrôle et de confiance interactifs entre les épargnants et leurs dirigeants. Et réciproquement.
Pour une fois qu'il voulait faire des économies, ça coince. Mais bien sûr vous avez raison. Et j'ai souvent expliqué sur ce forum que lorsque l'on veut réduire un déficit on ne commence pas par réduire les recettes.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 19:09
Vous savez bien qu'il y a toujours une exception venant confirmer la règle. Mais je peux vous citer davantage de dispositions de monsieur Macron visant à empirer les finances de l'Etat que de dispositions visant à rétablir un équilibre budgétaire. Suppression de l'impôt sur la fortune des plus riches, mise en place de la flat taxe toujours pour les plus riches, suppression de la taxe d'habitation, de la redevance, mise en place du quoi qu'il en coûte à volonté et sans compter. Au milieu de tout ça, la réformette des retraite qui est davantage perçu comme le caprice présidentiel de celui qui se voulait grand réformateur. La mandature présidentielle aura été davantage tournée vers le populisme que vers la rigueur !!
Avant sa réélection Macron ne se déplaçait jamais sans sortir son carnet de chèques, il était un peu le père Noël toujours en tournée électorale.
Cela dépend, car souvent trop d'impôts tue l'impôt, c'est bien connu.papibilou a écrit : ↑03 juin 2023 20:25Pour une fois qu'il voulait faire des économies, ça coince. Mais bien sûr vous avez raison. Et j'ai souvent expliqué sur ce forum que lorsque l'on veut réduire un déficit on ne commence pas par réduire les recettes.gare au gorille a écrit : ↑03 juin 2023 19:09
Vous savez bien qu'il y a toujours une exception venant confirmer la règle. Mais je peux vous citer davantage de dispositions de monsieur Macron visant à empirer les finances de l'Etat que de dispositions visant à rétablir un équilibre budgétaire. Suppression de l'impôt sur la fortune des plus riches, mise en place de la flat taxe toujours pour les plus riches, suppression de la taxe d'habitation, de la redevance, mise en place du quoi qu'il en coûte à volonté et sans compter. Au milieu de tout ça, la réformette des retraite qui est davantage perçu comme le caprice présidentiel de celui qui se voulait grand réformateur. La mandature présidentielle aura été davantage tournée vers le populisme que vers la rigueur !!
Avant sa réélection Macron ne se déplaçait jamais sans sortir son carnet de chèques, il était un peu le père Noël toujours en tournée électorale.
Tout cela c'est pour acheter une forme de paix sociale mais ce n'est pas grand chose par rapport à tout ce que rapporterait la récupération de la fraude fiscale (souvent pudiquement qualifiée "d'optimisation fiscale").danielle49 a écrit : ↑03 juin 2023 13:11Si on supprimait toutes les allocations, familiales, pour l'emploi, pour les naissances, pour la vie chère, pour le chômage, l'AME, les paniers anti-inflation, pour le logement...etc, tout ce qui conforte l'assistanat, et attire du même coup tous les crevards affamés, les parasites et les fainéants du monde entier, la France serait certainement financièrement plus saine, et mieux notée !
La dette publique totale de 3000 milliards d'euros n'est pas faite pour être remboursée en tant que telle : chaque année, les intérêts de la dette suffisent à satisfaire plus que largement les prêteurs.papibilou a écrit : ↑03 juin 2023 16:40Vous ne répondez pas à ma question. L'argent prêté appartient au prêteur pas à l'emprunteur.Once a écrit : ↑03 juin 2023 15:41
Les particuliers français sont déjà des détenteurs indirects de la dette publique à hauteur d'environ 6 % du total ( soit environ 3000 milliards d'euros) : calculez. 6 % de 3000 milliards, c'est déjà pas mal.
Il s'agirait d'élargir cette assiette pour réduire un peu tout ce qui rend le pays de plus en plus dépendant des seuls marchés financiers et de leurs " agences" de notation.
Quel que soit le prêteur il faudra songer un jour ou l'autre à lui rembourser, qu'il soit français ou pas.
Pas vraiment. D'abord parce que si vous vouliez placer votre argent, vous voudriez que ça rapporte. Or les OAT 100 ans sont à moins de 3% , soit nettement moins que l'inflation, donc les investisseurs perdent de l'argent actuellement et seule la perspective d'une baisse de l'inflation dans les 10 ans peut provoquer un intérêt d'acheter.Once a écrit : ↑04 juin 2023 08:22La dette publique totale de 3000 milliards d'euros n'est pas faite pour être remboursée en tant que telle : chaque année, les intérêts de la dette suffisent à satisfaire plus que largement les prêteurs.
Des préteurs qui sont aussi rassurés par par le fait qu'un état comme le nôtre collecte fort bien les impôts (parmi les plus élevés au monde)
Autre chose qui contribue à la crédibilité du pays en tant qu'emprunteur : la valeur du patrimoine français : elle est immense. Ce sont nos "bijoux de famille" en somme : ainsi, combien le Mont Saint-Michel ? Combien la Tour Eiffel ? etc etc
Non : la France est une très bonne affaire pour nos créanciers.
Il faudrait arrêter avec cette notion de "planche à billets" liée à la Banque de France. Depuis un bail, c'est la BCE qui joue le même rôle ! Et une planche à billets de bien plus grande ampleur que celle de la Banque de France, à l'époque, puisqu'elle assure la même fonction à une toute autre échelle : celle de l'UE.Victor a écrit : ↑03 juin 2023 19:50C'est absolument faux.jabar a écrit : ↑03 juin 2023 12:57
Tout ça est très démocratique. Nous avons voté pour des partis qui ont clairement annoncé la couleur en soumettant la dette aux marchés financiers. Cela a pris des décennies, mais nous avons voté pour.
Les agences de notation ne sont qu'une conséquence de cette servitude volontaire. C'est l'équivalent moderne de papa qui lisait les journaux pour tenter de prédire quel serait son meilleur placement.
Le trésor public a toujours emprunté auprès des banques et du système financier en général.
Et même quand il pouvait emprunter auprès de la banque de France (ce qui est une erreur terrible car c'est la planche à billets), cela était peu utilisé afin de protéger le Franc.
https://www.fbf.fr/fr/lepargne-des-mena ... fres-cles/Au 4ème trimestre 2022, le patrimoine financier des Français se compose de 3.639 milliards d’euros d’encours de produits de taux (dépôts à vue, épargne réglementée, assurance-vie en euros) et de 2.070 milliards d’euros d’encours de produits de fonds propres (actions cotées, non cotées, assurance-vie en unités de compte).
L’épargne réglementée des ménages (Livrets A, LDDS, LEP, PEL, etc) représente une part importante de l’épargne financière et des ressources bancaires. A la fin du 4ème trimestre 2022, elle atteint 874 milliards d’euros, dont 510 milliards pour le Livret A et le LDDS et 283 milliards pour le PEL.
https://www.lafinancepourtous.com/decry ... -publique/Les particuliers, détenteurs indirects de la dette publique française
Ce sont d’ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels que l’on retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française.
L’État français emprunte donc environ un tiers de sa dette auprès des banques et des sociétés financières nationales. 16 % de la dette publique est détenue par des compagnies d’assurance, qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d’assurance-vie. Les particuliers sont donc indirectement détenteurs d’une partie significative de la dette publique française. Les banques françaises en détiennent environ 6 %.