Mesoke a écrit : ↑19 janvier 2024 11:36
Le fait que le prénom Mohammed soit le plus donné ne prouve en rien un grand remplacement. Ca peut tout aussi bien prouver un énorme manque d'originalité de la part des parents musulmans qui donnent largement le même prénom à leur mioche masculin, tandis que les non-musulmans diluent les résultats en plein de prénoms différents. Ce qui semble se confirmer quand on voit les prénoms féminins les plus donnés : on n'a pas de prénom musulman en tête de classement.
Par contre le fait que le prénom du prophète musulman soit largement plus donné que tout autre prénom musulman peut dénoter d'une sorte de radicalisation de cette population, qui revient à du classique religieux.
A mon sens, cela dénote simplement qu'il y a de plus en plus de petits musulmans qui naissent en France -curieusement, les athées, les juifs et les chrétiens sont assez peu enclins à donner le prénom du Prophète à leurs rejetons.
C'est une évolution notable de la répartition démographique.
Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les écoles : il y a de plus en plus de petits enfants de religion musulmane. Ils ne sont pas tous nés en 2023.
Par ailleurs, il se trouve que le taux de natalité le plus haut en France se trouve dans les départements où les musulmans sont les plus nombreux (lien de cause à effet où extraordinaire coïncidence ?).
Chevènement, qu'on peut difficilement soupçonner de racisme, s'était il y a quelques années attiré les foudres de la gauche pour avoir osé déclarer qu'en Seine St Denis, il y avait peut-être 135 nationalités mais que l'une d'entre elles étaient en train de disparaître.
Le constat était factuel, mais qu'est-ce qu'il a pris en disant ce que tout le monde constatait !
Aujourd'hui, nous sommes rendus à une époque où 65% des lycéens musulmans placent l'Islam au-dessus des lois de la République française.
Tout est là, sur la table, et on trouve encore une bonne part de politiques pour nier l'évidence; ces gens font le lit d'un décliniste compulsif comme Zemmour et d'un nul cravaté comme Bardella, parce-qu'il faut d'abord reconnaître ce qui devient un problème pour commencer à envisager de trouver des solutions.