En Afghanistan, quatre années d’acharnement contre les femmes depuis le retour des talibans

[Corvo]

Il y a vos propres convictions et il y a celles du RN car, même si vous vous alignez sur de nombreux sujets, votre parti a souvent changé de pied sur la peine de mort, comme il le fait souvent sur de nombreux sujets. Alors, il est tout à fait capable de revenir sur ses paroles et de ré-autoriser la peine de mort. Il n'a jamais eu de lignes très claire sur le sujet.

Ce qui se passe en Afghanistan vous révolte, mais ce qui se passe en Hongrie ou les droits des femmes sont en net recul, vous trouvez cela normal, pour vous chacun fait ce qu'il veut. Bref, vous ne faites que suivre les décisions du RN, s'il a décidez cela, vous faites pareil, sans réfléchir plus loin...

Si votre parti, par sa propre propagande, s'échine à entrer en nombre important au Parlement européen, c'est bien pour effectuer un travail de sape sur toutes les avancées sur de nombreux sujets (immigration, droit des femmes, écologie, etc.) au Parlement européen.
Votre Europe des Nations n'existe pas et le RN s'active bien plus par idéologie que pour le bien commun. Le droit des femmes n'est pas une question uniquement nationale, mais mondiale.

Une dernière chose :

"Dans cette même tribune, le collectif Grève féministe précisait également que "partout où l’extrême droite est au pouvoir (Italie, Hongrie, Pologne avant les dernières élections), les droits des femmes, des personnes LGBTQI et des immigré·es, en premier lieu, reculent... Nous n’oublions pas que le RN prétend que les violences faites aux femmes et aux filles sont majoritairement commises par des immigrés. Alors que les études attestent que ce sont en majorité les proches, notamment dans la famille, qui sont les agresseurs.""

https://information.tv5monde.com/terrie ... rs-2725433

Ah, encore les immigrés, la cause de tous nos maux. Alors que les féminicides et les violences envers les femmes se font majoritairement au sein du foyer à ce niveau-là, le RN n'a jamais rien proposé et ses livrets thématiques sont vides de proposition.
Rien sur les conjoints violents, rien sur la protection des victimes violentées, encore rien sur leur prise en charge.

https://information.tv5monde.com/terrie ... rs-2725433

"
« Femmes de France, votez ». Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux lundi 17 juin, Jordan Bardella en appelle au vote des femmes pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Le président du Rassemblement national défend aussi le bilan de son parti sur les droits des femmes à l’Assemblée. Il se félicite d’avoir porté des sujets comme la prise en charge de l’endométriose ou la lutte contre les mutilations sexuelles.



Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.


Si ses députés obtiennent la majorité absolue aux élections, Jordan Bardella promet de « garantir de manière indéfectible à chaque fille et à chaque femme de France, ses droits et ses libertés », dont le droit « fondamental » de chacune d’entre elles « à disposer de son corps ».

« En France, la femme est libre, et elle le restera », affirme Jordan Bardella. Une position qui contraste avec la réalité, alertent des ONG et des personnalités politiques, qui dressent un bilan beaucoup plus sombre.

Lire aussi : « Longtemps, les Françaises ont fait rempart au FN »

PMA, IVG, égalité professionnelle et violences sexistes et sexuelles
Sur X, l’ancien député Renaissance Pierre Cazeneuve fait les comptes : « Ne croyez pas aux mensonges du RN et son discours pseudo-féministe ». Il cite les votes du RN contre l’allongement du délai de l’IVG de 12 à 14 semaines en 2022 et contre la PMA pour les couples de femmes. Mais aussi le vote des eurodéputés contre la condamnation de la Pologne qui a restreint ce droit.

Dans une vidéo adressée à Jordan Bardella, la ministre chargée de l’Égalité Aurore Bergé rappelle : en 2018, lors de l’adoption de la loi contre les violences sexistes et sexuelles, un seul député du RN est en séance et s’abstient. « Tous les autres, dont Marine Le Pen, sont absents ». « Jamais les députés du RN n’ont voté une seule directive pour renforcer l’autonomie économique et l’égalité professionnelle des femmes », ajoute-t-elle.

Enfin, l’inscription de l’IVG dans la Constitution début 2024 s’est faite sans le RN, qui est le groupe qui a le moins voté en faveur de cette mesure, complète Aurore Bergé.

La Fédération nationale des centres d’information des femmes et des familles (CIDFF) dresse sur X la liste des votes de députés RN allant à l’encontre des droits des femmes : pour les malades du cancer du sein, ils ont souhaité que les dépassements d’honoraires soient exclus de l’aide à la prise en charge des frais médicaux. Sur la question des violences sexistes et sexuelles, « le RN [ne l’aborde] que par le prisme sécuritaire, sans prendre en compte la nécessaire prévention de ces violences », ajoute la Fédération.

Déclarations controversées
Ces prises de position s’ajoutent à des déclarations très controversées reprochées à certains députés RN. Dans l’Aude, des députés Rassemblement national, Julien Rancoule, Frédéric Falcon et Christophe Barthès, avaient posé tout sourire devant une banderole où était écrit « Va faire la soupe salope ». Une référence à une insulte proférée contre Sandrine Rousseau et Marine Tondelier (Europe Ecologie-Les Verts) lors d’une visite chez un viticulteur. Insulte devenue « un slogan », ont justifié les députés.

Le député RN de l’Aisne, Jocelyn Dessigny, avait déclaré dans l’hémicycle : « Nous, nous partons du principe qu’une mère au foyer, elle est peut-être mieux à la maison à s’occuper de ses enfants ». Une phrase prononcée lors des débats sur le projet de loi « plein emploi » à l’Assemblée nationale."

https://www.ouest-france.fr/elections/l ... 49109d0370

Dans les livrets thématiques, les seules mesures sont des avantages lors du 1er, second et troisième enfant, mais rien sur l'augmentation des places de crèches. Car faire beaucoup d'enfants demande également à pouvoir les confier à des crèches le temps d'aller au travail, mais pour le RN, la place de la femme est à la maison, et non au travail, tout comme leur mentor Pierre-Edouard Stérin. S'il cherche tellement à placer le RN au pouvoir, c'est bien pour appliquer son programme sur le recul des droits des femmes, un retour au passé ou la femme n'avait de droit que de rester à la maison à jouer les poules pondeuses et à s'occuper de ses marmots.

A quelque part, c'est tout de même hypocrite de s'insurger contre la conditions des femmes en Afghanistan, pour avoir une réaction laxiste envers la Pologne ou les droits des femmes était en net recul (tout comme en Hongrie, en Italie, aux USA, là ou l'extrême-droite, dont fait parti le RN, est au pouvoir.

Faites pas trop les malins la gauche !!
Le droit de vote des femmes , l'IVG , c'est sous la droite !
Pas la gauche !
Par contre , le mariage pour tous, des dires d' homosexuels eux mêmes , mise à part quelques notables artistes , ils en ont rien à foutre , ils disent que les lois existantes leur suffisaient amplement , même qu'ils auraient pu s'en passer car ce sont des gens discrets et les médias les ont mis en avant .. à l'insu de leur plein gré ..
Comme si la pire des ministres de la justice considérait que cette mesure à faire voter était primordiale !
Pour la peine de mort , on ne va pas y revenir , sauf que Badinter avait prôné de la commuer en peine à perpétuité !
Les familles de victimes attendent toujours !

"Le droit de vote des femmes , l'IVG , c'est sous la droite !"
Aïe aïe aïe la droite...
IVG : droite ou gauche, qui avait voté la loi Veil en 1974 ?

Les premiers projets de loi concernant l'IVG ont été portés par des ministres de la droite et du centre, sous Georges Pompidou et Valérie Giscard d'Estaing. Toutefois, la loi Veil n'aurait jamais pu être promulguée sans la gauche, qui a apporté la majorité des voix pour son adoption à l'Assemblée.

Trois jours après la décision de la Cour suprême américaine de déconstitutionnaliser le droit à l'avortement, la député LREM Aurore Bergé a déposé une proposition de loi visant à inscrire le respect de l'IVG dans la Constitution française. Invité ce lundi 27 juin sur France Inter, Jean-François Copé, maire LR de Meaux, estime qu' "il n'y a pas besoin" de le faire. Il note par ailleurs que "c'est la droite qui a introduit le droit à l'avortement en France".

Or, si le projet de loi visant à dépénaliser l'IVG a en effet été porté par Simone Veil, ministre de la Santé sous Valérie Giscard d'Estaing, la majorité présidentielle de l'époque n'a pas soutenu le texte à l'Assemblée nationale, qui a été finalement adopté grâce aux voix des bancs de la gauche. Zoom sur ce vote historique des députés.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 74-4771470

[Mesoke]

C'est bien ce que je disais !
Un homme .. ou une femme de gauche a jamais tort , article 1!
Dans le cas contraire , se reporter à l'article 1 !
Front républicain ???
Avec Mélanchon ??
C'est de l'humour ??

J'ai argumenté, on a déjà donné des sources vers tout ce que j'ai affirmé, donc merci de critiquer ces arguments plutôt que leur messager. Sinon ça montre juste que tu as tort mais que tu refuses de l'assumer.

[gare au gorille]

Les afghans doivent rigoler de voir que chez nous tout les sujets se transforment en débat sur le RN. Les afghanes un peu moins. A la limite on pourrait espérer des réactions des féministes. Mais je ne veux pas leur jeter la première pierre.

Boff, madame Patchouli me reproche de plaindre davantage le sort des femmes vivant en Afghanistan que le sort des femmes vivant en Hongrie et nous explique le sort dramatique réservé aux femmes en Italie depuis l'arrivée de "l'extrême droite" au pouvoir.

[le chimple]

C'est bien ce que je disais !
Un homme .. ou une femme de gauche a jamais tort , article 1!
Dans le cas contraire , se reporter à l'article 1 !
Front républicain ???
Avec Mélanchon ??
C'est de l'humour ??

J'ai argumenté, on a déjà donné des sources vers tout ce que j'ai affirmé, donc merci de critiquer ces arguments plutôt que leur messager. Sinon ça montre juste que tu as tort mais que tu refuses de l'assumer.

De la suite dans les idées !!
Maintenant il va bien falloir que les gens de gauche se remettent en question !
Les français ont tellement apprécié la gauche au pouvoir qu ils ne l ont même pas qualifié pour le second tour des présidentielles !
Jospin et pour les dernières élections !
Jamais le RN a autan progressé que sous la gauche !
Ça c est du concret mais il est vrai que ça pique !
Revenons au sujet !
Aujourd’hui hui , c est Melanchon , le complice des socialos qui est dangereux pour l avenir des femmes en France !!
Ça ne penses pas une seconde que ses électeurs d une certaine communauté ne demanderont pas leur dû !
C est à dire la condition des femmes !

[papibilou]

A quelque part, c'est tout de même hypocrite de s'insurger contre la conditions des femmes en Afghanistan, pour avoir une réaction laxiste envers la Pologne ou les droits des femmes était en net recul (tout comme en Hongrie, en Italie, aux USA, là ou l'extrême-droite, dont fait parti le RN, est au pouvoir.

On peut et on doit regretter le recul des droits des femmes ou qu'il se produise.
Mais de grâce ne confondez pas, sous prétexte de dénoncer les pratiques de l'extrême droite dans certains pays d'Europe et par là de l'extrême droite en général, avec ce qu'il se passe en Afghanistan. Ce serait insultant pour les afghanes qui, croyez moi, échangeraient sans doute volontiers leur nationalité pour devenir Hongroise, Italienne, américaine ou Polonaise.

[Patchouli38]

A quelque part, c'est tout de même hypocrite de s'insurger contre la conditions des femmes en Afghanistan, pour avoir une réaction laxiste envers la Pologne ou les droits des femmes était en net recul (tout comme en Hongrie, en Italie, aux USA, là ou l'extrême-droite, dont fait parti le RN, est au pouvoir.

On peut et on doit regretter le recul des droits des femmes ou qu'il se produise.
Mais de grâce ne confondez pas, sous prétexte de dénoncer les pratiques de l'extrême droite dans certains pays d'Europe et par là de l'extrême droite en général, avec ce qu'il se passe en Afghanistan. Ce serait insultant pour les afghanes qui, croyez moi, échangeraient sans doute volontiers leur nationalité pour devenir Hongroise, Italienne, américaine ou Polonaise.

Je ne fais aucune comparaison. J'ai déjà dit que le sort des afghanes est inacceptable. Je me souviens encore des promesses qu'avaient fait les dirigeants afghans, lors de leur prise de pouvoir, que les femmes pourraient continuer à étudier, etc., on voit le résultat aujourd'hui.
Le fanatisme religieux est la lie de la société et les premières victimes sont toujours les femmes.

Quand en Hongrie, voilà ce qui se passe exactement :

"Les écoliers rêvassent sur des illustrations qui réduisent la femme à son foyer, ils apprennent par cœur des poèmes et des chansons célébrant la mère traditionnelle, écoutent des histoires où l’épouse qui ne fait pas briller sa maison comme un sou neuf est punie par son mari."

"Dans la Hongrie de Viktor Orban, la femme est reléguée au statut de mère et les politiques d'égalité des sexes sont abandonnées au profit de la promotion de la famille traditionnelle."

"Mais pourquoi ce gouvernement s'acharne-t-il ainsi sur les femmes ? La première explication qui vient à l'esprit est celle-ci : "Notre Premier ministre lui-même est un macho !", avance Julia Spronz. Viktor Orban n’a en effet pas une haute opinion du deuxième sexe. Lors d'une conversation informelle avec des étudiants en 2015 (dont le site 444.hu a publié un compte rendu), il avait répondu à une élève, qui lui demandait pourquoi les femmes étaient si peu présentes dans la politique hongroise, que cette dernière reposait sur un "assassinat continu" qui crée des situations brutales que "les femmes ne peuvent pas supporter.""

https://www.nouvelobs.com/monde/2018040 ... elles.html

Pour Viktor Orban, la femme est moins intelligente que l'homme, leur rôle principale est de faire des enfants et de tenir la maison propre. Si la maison ne brille pas assez, elle peut être punie par son mari. Elles sont incapables de tenir des postes importants. Tout est fait pour qu'elles n'avortent pas, même les jeunes adolescentes".

Les droits des femmes se rétrécissent doucement mais sûrement en Hongrie, qui fait pourtant parti de l'Union Européenne. Gare au Gorille trouve cela normal (chacun fait ce qui veut, hein !), mais la condition des femmes en Hongrie me révoltent tout comme celles en Afghanistan. Je réagis ainsi possiblement parce que je suis une femme et que je me sens concernée.

[papibilou]

Les droits des femmes se rétrécissent doucement mais sûrement en Hongrie, qui fait pourtant parti de l'Union Européenne. Gare au Gorille trouve cela normal (chacun fait ce qui veut, hein !), mais la condition des femmes en Hongrie me révoltent tout comme celles en Afghanistan. Je réagis ainsi possiblement parce que je suis une femme et que je me sens concernée.

C'est précisément le fait de rapprocher Hongrie et Afghanistan qui me choque. Je n'ai pas d'informations sur des lois qui soumettraient totalement les femmes au pouvoir des hommes en Hongrie ou en Italie.
Récemment nous avons vu une femme afghane voilée de la tête au pieds ( la femme grillagée de Pierre Perret) et un afghan qui la tenait littéralement en laisse: une laisse dans la main et l'autre bout enserrant la cheville de la femme. Une horreur absolue !
Sachons hiérarchiser.

[gare au gorille]

On peut et on doit regretter le recul des droits des femmes ou qu'il se produise.
Mais de grâce ne confondez pas, sous prétexte de dénoncer les pratiques de l'extrême droite dans certains pays d'Europe et par là de l'extrême droite en général, avec ce qu'il se passe en Afghanistan. Ce serait insultant pour les afghanes qui, croyez moi, échangeraient sans doute volontiers leur nationalité pour devenir Hongroise, Italienne, américaine ou Polonaise.

Je ne fais aucune comparaison. J'ai déjà dit que le sort des afghanes est inacceptable. Je me souviens encore des promesses qu'avaient fait les dirigeants afghans, lors de leur prise de pouvoir, que les femmes pourraient continuer à étudier, etc., on voit le résultat aujourd'hui.
Le fanatisme religieux est la lie de la société et les premières victimes sont toujours les femmes.

Quand en Hongrie, voilà ce qui se passe exactement :

"Les écoliers rêvassent sur des illustrations qui réduisent la femme à son foyer, ils apprennent par cœur des poèmes et des chansons célébrant la mère traditionnelle, écoutent des histoires où l’épouse qui ne fait pas briller sa maison comme un sou neuf est punie par son mari."

"Dans la Hongrie de Viktor Orban, la femme est reléguée au statut de mère et les politiques d'égalité des sexes sont abandonnées au profit de la promotion de la famille traditionnelle."

"Mais pourquoi ce gouvernement s'acharne-t-il ainsi sur les femmes ? La première explication qui vient à l'esprit est celle-ci : "Notre Premier ministre lui-même est un macho !", avance Julia Spronz. Viktor Orban n’a en effet pas une haute opinion du deuxième sexe. Lors d'une conversation informelle avec des étudiants en 2015 (dont le site 444.hu a publié un compte rendu), il avait répondu à une élève, qui lui demandait pourquoi les femmes étaient si peu présentes dans la politique hongroise, que cette dernière reposait sur un "assassinat continu" qui crée des situations brutales que "les femmes ne peuvent pas supporter.""

https://www.nouvelobs.com/monde/2018040 ... elles.html

Pour Viktor Orban, la femme est moins intelligente que l'homme, leur rôle principale est de faire des enfants et de tenir la maison propre. Si la maison ne brille pas assez, elle peut être punie par son mari. Elles sont incapables de tenir des postes importants. Tout est fait pour qu'elles n'avortent pas, même les jeunes adolescentes".

Les droits des femmes se rétrécissent doucement mais sûrement en Hongrie, qui fait pourtant parti de l'Union Européenne. Gare au Gorille trouve cela normal (chacun fait ce qui veut, hein !), mais la condition des femmes en Hongrie me révoltent tout comme celles en Afghanistan. Je réagis ainsi possiblement parce que je suis une femme et que je me sens concernée.

Vous oubliez que contrairement à l'Afghanistan ou n'existe pas la démocratie mais seulement la dictature islamiste, la Hongrie est un pays démocratique.
Que ça vous plaise ou non, Orban a été élu au suffrage universel et les femmes ont le même droit de vote que les hommes en Hongrie.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions décider en lieu et place des citoyens et citoyennes de ce pays, c'est ce que refuse de faire depuis toujours le RN dans ses votes au parlement européen.

[latresne]

Les premiers prijets de loi concernant l'IVG ont été portés par de ministres de droite et du centre sous Pompidou et VGE.La gauche a pris le train an marche ,elle ne pouvait pas aller contre l'opinion des français.Point.

[Patchouli38]

Je ne fais aucune comparaison. J'ai déjà dit que le sort des afghanes est inacceptable. Je me souviens encore des promesses qu'avaient fait les dirigeants afghans, lors de leur prise de pouvoir, que les femmes pourraient continuer à étudier, etc., on voit le résultat aujourd'hui.
Le fanatisme religieux est la lie de la société et les premières victimes sont toujours les femmes.

Quand en Hongrie, voilà ce qui se passe exactement :

"Les écoliers rêvassent sur des illustrations qui réduisent la femme à son foyer, ils apprennent par cœur des poèmes et des chansons célébrant la mère traditionnelle, écoutent des histoires où l’épouse qui ne fait pas briller sa maison comme un sou neuf est punie par son mari."

"Dans la Hongrie de Viktor Orban, la femme est reléguée au statut de mère et les politiques d'égalité des sexes sont abandonnées au profit de la promotion de la famille traditionnelle."

"Mais pourquoi ce gouvernement s'acharne-t-il ainsi sur les femmes ? La première explication qui vient à l'esprit est celle-ci : "Notre Premier ministre lui-même est un macho !", avance Julia Spronz. Viktor Orban n’a en effet pas une haute opinion du deuxième sexe. Lors d'une conversation informelle avec des étudiants en 2015 (dont le site 444.hu a publié un compte rendu), il avait répondu à une élève, qui lui demandait pourquoi les femmes étaient si peu présentes dans la politique hongroise, que cette dernière reposait sur un "assassinat continu" qui crée des situations brutales que "les femmes ne peuvent pas supporter.""

https://www.nouvelobs.com/monde/2018040 ... elles.html

Pour Viktor Orban, la femme est moins intelligente que l'homme, leur rôle principale est de faire des enfants et de tenir la maison propre. Si la maison ne brille pas assez, elle peut être punie par son mari. Elles sont incapables de tenir des postes importants. Tout est fait pour qu'elles n'avortent pas, même les jeunes adolescentes".

Les droits des femmes se rétrécissent doucement mais sûrement en Hongrie, qui fait pourtant parti de l'Union Européenne. Gare au Gorille trouve cela normal (chacun fait ce qui veut, hein !), mais la condition des femmes en Hongrie me révoltent tout comme celles en Afghanistan. Je réagis ainsi possiblement parce que je suis une femme et que je me sens concernée.

Vous oubliez que contrairement à l'Afghanistan ou n'existe pas la démocratie mais seulement la dictature islamiste, la Hongrie est un pays démocratique.
Que ça vous plaise ou non, Orban a été élu au suffrage universel et les femmes ont le même droit de vote que les hommes en Hongrie.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions décider en lieu et place des citoyens et citoyennes de ce pays, c'est ce que refuse de faire depuis toujours le RN dans ses votes au parlement européen.

Et bien justement, la Hongrie n'est plus considérée comme une démocratie, mais bien une "autocratie électorale".
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/ ... rt-entiere

"Zselyke Csaky : Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice...

Viktor Orban revient au pouvoir en 2010. Comment en arrive-t-on à cette situation en seulement quinze ans ?

En réalité, les choses ont commencé à se déliter assez rapidement. De nombreuses lois qui ont mis à mal la démocratie hongroise ont été adoptées dès 2012, comme celle sur les médias [qui a grandement réduit le pluralisme de la presse, en instaurant notamment un organe de contrôle des médias]. Les fondements du système actuel étaient donc présents très tôt."

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ ... 24194.html

La voilà, votre démocratie à la sauce hongroise : plus de pluralisme des médias, oppositions muselées. Ah, c'est sûr, les femmes votent encore mais le problème est que les oppositions n'ont pas droit à la parole et les médias ne présentent que le programme de la Fidez, en l'absence de ceux des oppositions.

Et votre parti, à sa manière, s'attaque également à l'Etat de Droit en mettant en cause leur condamnations alors qu'il y a de nombreuses preuves de ses malversations.

Donc le rôle de la femme est effectivement bien moins pire qu'en Afghanastan mais elle demeure inquiétante dans la mesure qu'il n'existe plus d'égalité homme-femme, que le femme n'est bonne qu'à rester à la maison et peut-être punie par son mari si le ménage n'est pas bien fait, etc., etc.

"Plus de 54% des Hongroises disent avoir subi des volences psychologiques, physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, le taux le plus élevé de l’UE, selon une étude menée entre 2020 et 2024 par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA).

C’est aussi dans le pays d’Europe centrale que les victimes signalent le moins les cas aux autorités: moins de 16% le font.

La faute à des préjugés machistes qui restent forts et à une certaine indifférence des autorités, de l’avis des experts.'

https://www.la-croix.com/en-hongrie-un- ... t-20250307

Les hommes peuvent violenter leurs femmes sans problème, ils ne seront pas poursuivis et le gouvernement est du côté du violenteur.
Et votre parti soutient ce type de pays, mais vu leurs votes au Parlement européen refusant la condamnation de la Hongrie, c'est surtout parce qu'ils approuvent le traitement faites aux femmes en Hongrie.

La conditions féminine est moins pire qu'en Afghanistan, mais on ne peut pas non plus l'accepter au sein de l'Union européenne. Car n'oubliez pas, la Hongrie est contre l'Etat de Droit européen, mais accepte à bras ouverts l'argent de lEurope.

[gare au gorille]

Vous oubliez que contrairement à l'Afghanistan ou n'existe pas la démocratie mais seulement la dictature islamiste, la Hongrie est un pays démocratique.
Que ça vous plaise ou non, Orban a été élu au suffrage universel et les femmes ont le même droit de vote que les hommes en Hongrie.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions décider en lieu et place des citoyens et citoyennes de ce pays, c'est ce que refuse de faire depuis toujours le RN dans ses votes au parlement européen.

Et bien justement, la Hongrie n'est plus considérée comme une démocratie, mais bien une "autocratie électorale".
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/ ... rt-entiere

"Zselyke Csaky : Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice...

Viktor Orban revient au pouvoir en 2010. Comment en arrive-t-on à cette situation en seulement quinze ans ?

En réalité, les choses ont commencé à se déliter assez rapidement. De nombreuses lois qui ont mis à mal la démocratie hongroise ont été adoptées dès 2012, comme celle sur les médias [qui a grandement réduit le pluralisme de la presse, en instaurant notamment un organe de contrôle des médias]. Les fondements du système actuel étaient donc présents très tôt."

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ ... 24194.html

La voilà, votre démocratie à la sauce hongroise : plus de pluralisme des médias, oppositions muselées. Ah, c'est sûr, les femmes votent encore mais le problème est que les oppositions n'ont pas droit à la parole et les médias ne présentent que le programme de la Fidez, en l'absence de ceux des oppositions.

Et votre parti, à sa manière, s'attaque également à l'Etat de Droit en mettant en cause leur condamnations alors qu'il y a de nombreuses preuves de ses malversations.

Donc le rôle de la femme est effectivement bien moins pire qu'en Afghanastan mais elle demeure inquiétante dans la mesure qu'il n'existe plus d'égalité homme-femme, que le femme n'est bonne qu'à rester à la maison et peut-être punie par son mari si le ménage n'est pas bien fait, etc., etc.

"Plus de 54% des Hongroises disent avoir subi des volences psychologiques, physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, le taux le plus élevé de l’UE, selon une étude menée entre 2020 et 2024 par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA).

C’est aussi dans le pays d’Europe centrale que les victimes signalent le moins les cas aux autorités: moins de 16% le font.

La faute à des préjugés machistes qui restent forts et à une certaine indifférence des autorités, de l’avis des experts.'

https://www.la-croix.com/en-hongrie-un- ... t-20250307

Les hommes peuvent violenter leurs femmes sans problème, ils ne seront pas poursuivis et le gouvernement est du côté du violenteur.
Et votre parti soutient ce type de pays, mais vu leurs votes au Parlement européen refusant la condamnation de la Hongrie, c'est surtout parce qu'ils approuvent le traitement faites aux femmes en Hongrie.

La conditions féminine est moins pire qu'en Afghanistan, mais on ne peut pas non plus l'accepter au sein de l'Union européenne. Car n'oubliez pas, la Hongrie est contre l'Etat de Droit européen, mais accepte à bras ouverts l'argent de lEurope.

Et donc vous proposez qu'on se substitue aux votes des citoyens Hongrois pour décider à leur place qui doit diriger le pays et quelle politique il doivent accepter. Pour l'heure quoi que vous puissiez en dire la Hongrie reste une démocratie soumise aux résultats des urnes et tous les citoyens ont le droit de voter.
D'autant plus que la France, pays ou la favorite aux l'élections principales se retrouve écartée des urnes, pays qui a retiré le droit d'antenne à la chaine télé (d'opposition) la plus regardée de la TNT, n'a pas beaucoup de leçons à donner aux autres en matière de démocratie.

[gare au gorille]

Vous oubliez que contrairement à l'Afghanistan ou n'existe pas la démocratie mais seulement la dictature islamiste, la Hongrie est un pays démocratique.
Que ça vous plaise ou non, Orban a été élu au suffrage universel et les femmes ont le même droit de vote que les hommes en Hongrie.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions décider en lieu et place des citoyens et citoyennes de ce pays, c'est ce que refuse de faire depuis toujours le RN dans ses votes au parlement européen.

Et bien justement, la Hongrie n'est plus considérée comme une démocratie, mais bien une "autocratie électorale".
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/ ... rt-entiere

"Zselyke Csaky : Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice...

Viktor Orban revient au pouvoir en 2010. Comment en arrive-t-on à cette situation en seulement quinze ans ?

En réalité, les choses ont commencé à se déliter assez rapidement. De nombreuses lois qui ont mis à mal la démocratie hongroise ont été adoptées dès 2012, comme celle sur les médias [qui a grandement réduit le pluralisme de la presse, en instaurant notamment un organe de contrôle des médias]. Les fondements du système actuel étaient donc présents très tôt."

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ ... 24194.html

La voilà, votre démocratie à la sauce hongroise : plus de pluralisme des médias, oppositions muselées. Ah, c'est sûr, les femmes votent encore mais le problème est que les oppositions n'ont pas droit à la parole et les médias ne présentent que le programme de la Fidez, en l'absence de ceux des oppositions.

Et votre parti, à sa manière, s'attaque également à l'Etat de Droit en mettant en cause leur condamnations alors qu'il y a de nombreuses preuves de ses malversations.

Donc le rôle de la femme est effectivement bien moins pire qu'en Afghanastan mais elle demeure inquiétante dans la mesure qu'il n'existe plus d'égalité homme-femme, que le femme n'est bonne qu'à rester à la maison et peut-être punie par son mari si le ménage n'est pas bien fait, etc., etc.

"Plus de 54% des Hongroises disent avoir subi des volences psychologiques, physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, le taux le plus élevé de l’UE, selon une étude menée entre 2020 et 2024 par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA).

C’est aussi dans le pays d’Europe centrale que les victimes signalent le moins les cas aux autorités: moins de 16% le font.

La faute à des préjugés machistes qui restent forts et à une certaine indifférence des autorités, de l’avis des experts.'

https://www.la-croix.com/en-hongrie-un- ... t-20250307

Les hommes peuvent violenter leurs femmes sans problème, ils ne seront pas poursuivis et le gouvernement est du côté du violenteur.
Et votre parti soutient ce type de pays, mais vu leurs votes au Parlement européen refusant la condamnation de la Hongrie, c'est surtout parce qu'ils approuvent le traitement faites aux femmes en Hongrie.

La conditions féminine est moins pire qu'en Afghanistan, mais on ne peut pas non plus l'accepter au sein de l'Union européenne. Car n'oubliez pas, la Hongrie est contre l'Etat de Droit européen, mais accepte à bras ouverts l'argent de lEurope.

Et donc vous proposez qu'on se substitue aux votes des citoyens Hongrois pour décider à leur place qui doit diriger le pays et quelle politique il doivent accepter. Pour l'heure quoi que vous puissiez en dire la Hongrie reste une démocratie soumise aux résultats des urnes et tous les citoyens ont le droit de voter.
D'autant plus que la France, pays ou la favorite aux l'élections principales se retrouve écartée des urnes, pays qui a retiré le droit d'antenne à la chaine télé (d'opposition) la plus regardée de la TNT, n'a pas beaucoup de leçons à donner aux autres en matière de démocratie.

[Corvo]

Et bien justement, la Hongrie n'est plus considérée comme une démocratie, mais bien une "autocratie électorale".
https://www.europarl.europa.eu/news/fr/ ... rt-entiere

"Zselyke Csaky : Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice...

Viktor Orban revient au pouvoir en 2010. Comment en arrive-t-on à cette situation en seulement quinze ans ?

En réalité, les choses ont commencé à se déliter assez rapidement. De nombreuses lois qui ont mis à mal la démocratie hongroise ont été adoptées dès 2012, comme celle sur les médias [qui a grandement réduit le pluralisme de la presse, en instaurant notamment un organe de contrôle des médias]. Les fondements du système actuel étaient donc présents très tôt."

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/ ... 24194.html

La voilà, votre démocratie à la sauce hongroise : plus de pluralisme des médias, oppositions muselées. Ah, c'est sûr, les femmes votent encore mais le problème est que les oppositions n'ont pas droit à la parole et les médias ne présentent que le programme de la Fidez, en l'absence de ceux des oppositions.

Et votre parti, à sa manière, s'attaque également à l'Etat de Droit en mettant en cause leur condamnations alors qu'il y a de nombreuses preuves de ses malversations.

Donc le rôle de la femme est effectivement bien moins pire qu'en Afghanastan mais elle demeure inquiétante dans la mesure qu'il n'existe plus d'égalité homme-femme, que le femme n'est bonne qu'à rester à la maison et peut-être punie par son mari si le ménage n'est pas bien fait, etc., etc.

"Plus de 54% des Hongroises disent avoir subi des volences psychologiques, physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, le taux le plus élevé de l’UE, selon une étude menée entre 2020 et 2024 par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA).

C’est aussi dans le pays d’Europe centrale que les victimes signalent le moins les cas aux autorités: moins de 16% le font.

La faute à des préjugés machistes qui restent forts et à une certaine indifférence des autorités, de l’avis des experts.'

https://www.la-croix.com/en-hongrie-un- ... t-20250307

Les hommes peuvent violenter leurs femmes sans problème, ils ne seront pas poursuivis et le gouvernement est du côté du violenteur.
Et votre parti soutient ce type de pays, mais vu leurs votes au Parlement européen refusant la condamnation de la Hongrie, c'est surtout parce qu'ils approuvent le traitement faites aux femmes en Hongrie.

La conditions féminine est moins pire qu'en Afghanistan, mais on ne peut pas non plus l'accepter au sein de l'Union européenne. Car n'oubliez pas, la Hongrie est contre l'Etat de Droit européen, mais accepte à bras ouverts l'argent de lEurope.

Et donc vous proposez qu'on se substitue aux votes des citoyens Hongrois pour décider à leur place qui doit diriger le pays et quelle politique il doivent accepter. Pour l'heure quoi que vous puissiez en dire la Hongrie reste une démocratie soumise aux résultats des urnes et tous les citoyens ont le droit de voter.
D'autant plus que la France, pays ou la favorite aux l'élections principales se retrouve écartée des urnes, pays qui a retiré le droit d'antenne à la chaine télé (d'opposition) la plus regardée de la TNT, n'a pas beaucoup de leçons à donner aux autres en matière de démocratie.

"La Hongrie de Viktor Orban est devenue un régime hybride entre la démocratie et la dictature"
Selon le Parlement européen, la Hongrie ne peut plus être considérée comme une démocratie. Car depuis 2010, le Premier ministre Viktor Orban a "façonné les institutions démocratiques pour lui conférer un pouvoir quasi illimité", explique la chercheuse Zselyke Csaky à franceinfo.

Depuis son retour au pouvoir en 2010, le Premier ministre Viktor Orban n'a eu de cesse que d'attaquer la démocratie et l'Etat de droit en Hongrie. En quinze ans, l'homme politique conservateur a tour à tour attaqué la liberté de la presse, muselé les oppositions et mis les institutions à la botte de son parti, le Fidesz. Dernière polémique en date : l'interdiction de la marche des fiertés de Budapest, prévue samedi 28 juin, a provoqué l'indignation du reste des Européens. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi Viktor Orban vise-t-il les personnes LGBT+ ? Quelle leçon l'Union européenne peut-elle tirer de ce qu'il se passe en Hongrie ? Pour répondre à toutes ces questions, franceinfo a interrogé Zselyke Csaky, chercheuse au Centre for European Reform, spécialiste des questions liées à l'Etat de droit.

Franceinfo: En 2022, le Parlement européen a estimé dans un rapport(Nouvelle fenêtre) que la Hongrie ne pouvait plus être considérée comme une démocratie. En 2025, partagez-vous toujours ce constat ?
Zselyke Csaky: Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice...

Viktor Orban revient au pouvoir en 2010. Comment en arrive-t-on à cette situation en seulement quinze ans ?
En réalité, les choses ont commencé à se déliter assez rapidement. De nombreuses lois qui ont mis à mal la démocratie hongroise ont été adoptées dès 2012, comme celle sur les médias [qui a grandement réduit le pluralisme de la presse, en instaurant notamment un organe de contrôle des médias]. Les fondements du système actuel étaient donc présents très tôt.
Ce n'est qu'il y a cinq ans environ que les gens ont commencé à réaliser qu'ils ne pouvaient plus exactement dire ce qu'ils pensent. C'est donc un processus relativement long, qui a été accéléré par la super-majorité obtenue par Viktor Orban et qui lui a permis de façonner les institutions démocratiques, de façon à lui conférer un pouvoir quasi illimité. Cela dit, il faut tout même souligner qu'il existe encore des journaux indépendants, grâce à de nouveaux modèles économiques qui reposent sur les contributions de leurs lecteurs. Mais la possible adoption de la "loi sur la transparence", présentée en mai et dont l'examen a été repoussé à l'automne, risque de totalement remettre ce système en cause.

Cette loi est dénoncée par l'opposition hongroise, les défenseurs de l'Etat de droit, ainsi que la Commission européenne. Pourquoi ?
C'est une version encore pire que la loi russe sur les agents étrangers. Elle stipule que les organisations, c'est-à-dire les médias, les ONG, potentiellement les entreprises, qui critiquent la démocratie hongroise et reçoivent des financements étrangers, pourraient être inscrites sur un registre. Une fois inscrites, elles ne pourront plus accepter de financements étrangers, et de façon plus grave, de financements nationaux. Il y a aussi d'autres règles, comme l'obligation pour les dirigeants de déclarer leurs actifs. Si l'organisation ne suit pas toutes ces nouvelles règles, elle pourra être tout simplement fermée. Cela risque d'étouffer la société civile.

Dans ce contexte, l'opposition politique à Viktor Orban dispose-t-elle d'un espace pour diffuser ses idées ?

Il y a eu un changement depuis l'arrivée du parti d'opposition de Péter Magyar sur la scène politique en 2023. [Ancien député du Fidesz, il est devenu le principal opposant à Viktor Orban et a remporté les élections européennes en 2024]. Auparavant, on entendait rarement parler des programmes des partis d'opposition, notamment parce qu'ils ne semblaient pas avoir d'idées constructives, mais aussi parce que même les médias indépendants estimaient que leurs propos n'étaient pas assez importants. Cela a changé grâce aux réseaux sociaux et à Facebook, de loin la source la plus populaire en Hongrie. Péter Magyar, qui est désormais donné au-dessus du Fidesz dans les sondages, s'en est servi abondamment pour créer un lien avec ses électeurs.

Des élections législatives doivent avoir lieu en avril 2026, doit-on s'attendre à de nouvelles attaques contre l'Etat de droit ?
Il est difficile de prévoir l'avenir, mais avec cette "loi sur la transparence", il est clair que Viktor Orban cherche à aller aussi loin que possible. En début d'année, un amendement constitutionnel a été adopté : il stipule que le droit de l'enfant à un développement adéquat prime sur tous les autres droits fondamentaux, à l'exception du droit à la vie. C'est unique au monde. C'est ça qui a permis l'interdiction de la Marche des fiertés de Budapest. Cet amendement a aussi rendu possible la suspension de la citoyenneté hongroise pour les personnes ayant la double nationalité.
En faisant passer un amendement constitutionnel en mars dernier, le régime a interdit la tenue de la Marche des fiertés à Budapest. Ces dernières années, les personnes LGBT+ sont fréquemment ciblées par le Premier ministre hongrois – une loi interdisant la "propagande LGBT+" a même été adoptée il y a trois ans. Pourquoi ?
C'est une évolution relativement récente. On ne l'imagine peut-être pas, mais jusqu'en 2015-2016, la communauté LGBT+ n'était pas directement visée par le pouvoir en place. L'accord entre le parti et une grande partie de la société était "faites ce que vous voulez, mais n'interférez dans notre vie privée". Les choses ont changé, et cela s'inscrit aussi dans la lignée des guerres culturelles menées par les conservateurs aux Etats-Unis et partout ailleurs.

Cela fait aussi partie intégrante de la stratégie de communication du Fidesz depuis un certain temps, qui cherche systématiquement à avoir un ou des ennemis pour mobiliser ses électeurs. Et lorsqu'on ne tire plus rien d'un ennemi et que le public se lasse, comme ce fut le cas avec la crise migratoire de 2015, on passe à un quelqu'un d'autre. Ce qui change ici, c'est que jusqu'à présent, ces ennemis étaient toujours lointains ou étrangers ; là, il s'agit de votre voisin ou d'un membre de votre famille.

Si l'opposition remportait ces élections, serait-elle en mesure de revenir en arrière sur l'Etat de droit ? L'exemple polonais n'est pas très encourageant...
La réponse courte est "non", car vous ne pouvez pas annuler tous les changements si vous n'avez pas de super-majorité au Parlement pour changer la Constitution. En Pologne, les partis pro-européens sont majoritaires, mais les projets de réformes sont bloqués par les veto du président conservateur.

En Hongrie, un nouveau gouvernement serait dans une position très délicate, d'autant plus si le Fidesz reste un acteur d'opposition fort, ce qui semble probable au vu des sondages actuels. Viktor Orban et le Fidesz bénéficient d'un financement public plus important et disposent d'un pouvoir financier considérable, d'un capital qui ne disparaîtra pas.

D'autant qu'il est aussi possible que la Hongrie suive une trajectoire différente de celle de la Pologne. Dans le pire des cas, la situation pourrait ressembler davantage à celle de la Géorgie, où le parti au pouvoir est soupçonné d'avoir truqué les dernières élections.

L'Union européenne en fait elle assez pour éviter cette situation ? Plusieurs procédures sont ouvertes contre Budapest et des fonds européens sont bloqués depuis des années...
Je pense que l'UE n'en fait pas assez, car elle dispose d'outils qu'elle n'utilise pas. L'un d'eux est le déclenchement "l'article 7", qui suspendrait le droit de vote de la Hongrie au niveau européen, mais requiert l'unanimité des Etats membres pour être mis en place. Certains pays, comme la Slovaquie, n'y sont pas favorables. Parallèlement, l'UE a suspendu ses financements, comme vous le dites. Cela a tout de même eu quelques effets, même s'ils ne sont pas suffisants, parce qu'une partie de cet argent a été distribué alors que la situation économique s'aggravait dans le pays. La Hongrie a également été obligée d'apporter des modifications à une réforme judiciaire, mais on ne sait pas s'ils sont suffisants.

Viktor Orban est cité comme une source d'inspiration par les proches du président américain Donald Trump, pourquoi ?
Viktor Orban était le Donald Trump originel. C'est sa capacité à se maintenir au pouvoir qui a inspiré le président américain. C'est un animal politique très habile. Il est capable de fixer des termes du débat public et de dire des choses que les autres politiques ne veulent pas dire. Par exemple, il a été le premier à parler de la crise des migrations dans les années 2010.

En quoi ce qui se passe en Hongrie peut-il être une leçon pour les démocraties européennes ?
Cela donne une idée sur la façon dont les choses pourraient se dérouler si un leader populiste arrive au pouvoir. Je suis désolé de ne pas terminer cet entretien avec un message plein d'espoir, mais il faut quand même bien comprendre que notre environnement politico-médiatique actuel a changé à un tel point qu'il est devenu beaucoup plus facile pour les dirigeants comme Viktor Orban d'accéder au pouvoir et d'y rester, notamment parce que les électorats européens sont beaucoup plus polarisés. Celles et ceux qui veulent sauver la démocratie devraient apprendre de ce qui s'est passé en Hongrie, mais peut-être aussi travailler sur la construction de ponts entre les différentes communautés.

https://www.cer.eu/in-the-press/la-hong ... atie-et-la

[mic43121]

A quelque part, c'est tout de même hypocrite de s'insurger contre la conditions des femmes en Afghanistan, pour avoir une réaction laxiste envers la Pologne ou les droits des femmes était en net recul (tout comme en Hongrie, en Italie, aux USA, là ou l'extrême-droite, dont fait parti le RN, est au pouvoir.

On peut et on doit regretter le recul des droits des femmes ou qu'il se produise.
Mais de grâce ne confondez pas, sous prétexte de dénoncer les pratiques de l'extrême droite dans certains pays d'Europe et par là de l'extrême droite en général, avec ce qu'il se passe en Afghanistan. Ce serait insultant pour les afghanes qui, croyez moi, échangeraient sans doute volontiers leur nationalité pour devenir Hongroise, Italienne, américaine ou Polonaise.

Chaque fois qu'un acte des musulmans est dénoncé sur un fil ...Patchouli fait une comparaison avec les pays chrétiens ..
Pour elle c'est kif-kif....Je lui proposerai bien d'aller voir sur place ..

[Patchouli38]

On peut et on doit regretter le recul des droits des femmes ou qu'il se produise.
Mais de grâce ne confondez pas, sous prétexte de dénoncer les pratiques de l'extrême droite dans certains pays d'Europe et par là de l'extrême droite en général, avec ce qu'il se passe en Afghanistan. Ce serait insultant pour les afghanes qui, croyez moi, échangeraient sans doute volontiers leur nationalité pour devenir Hongroise, Italienne, américaine ou Polonaise.

Chaque fois qu'un acte des musulmans est dénoncé sur un fil ...Patchouli fait une comparaison avec les pays chrétiens ..
Pour elle c'est kif-kif....Je lui proposerai bien d'aller voir sur place ..

Regarde mes autres posts, j'ai et je condamne ces atrocités faites aux femmes afganes.
Ce qui me scandalise également, c'est que certains s'offusquent de de ce qui se passe en Afghanistan tout en trouvant normal que les femmes se fassent battre et tuées par leur conjoint en Hongrie (chacun fait ce qui veut, dit le GAG). Et oui, je parle de la Hongrie car c'est en Europe, près de chez nous. Des conjoints qui ont l'aval du gouvernement d'extrême-droite pour battre leur femme si le ménage est mal fait. Elles se font aussi tuées sans que ce même gouvernement bouge le petit doigt pour condamner ces actes inadmissibles.

Vois-tu, la barbarie n'a ni nationalité, ni religion, elle n'est le fait que d'une idéologie mortifère, à l'égard de certaines populations.
Le point commun entre l'Afghanistan et la Hongrie, c'est la répression faite aux femmes. La Hongrie dans une moindre mesure que l'Afghanistan, mais on peut noter certaines ressemblances. Pour ces deux pays :
- la femme est inférieure à l'homme
- la femme est moins intelligente que l'homme
- la femme n'est bonne qu'à faire des enfants, les élever, et rester à la maison.
- la femme peut être battue et tuée par son conjoint sans que le gouvernement n'agisse pour punir ces crimes
- la femme est éloignée des postes importants en Hongrie (vu qu'elles seraient moins intelligentes...)
- l'avortement est un crime => tout est fait pour empêcher cela

L'Afghanistant a atteint un point de non retour sur son traitement envers les femmes. Ce pays a atteint la cruauté la plus absolue envers les femmes, et je condamne cela FERMEMENT. Je ne compare pas avec les pays chrétien, mais avec un pays EUROPEEN dont le traitement envers les femmes est aussi scandaleux, surtout que c'est non loin de chez nous.

La Hongrie prend doucement le même chemin de répression envers les femmes, mais ce pays est juste freiné par les instances européennes.